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Palestine -

Les Palestiniens ont-ils vendu leur terre ? Et l'ont-ils laissée aux juifs ?!

Par

Le docteur Mohsen Mohammad Saleh est professeur associé d'histoire arabe moderne et contemporaine (études palestiniennes), directeur général du Centre al-Zaytouna d'études et de consultations depuis 2004, rédacteur en chef du rapport stratégique palestinien annuel, ancien chef du département d'histoire et de civilisation de l'Université islamique internationale (IIUM), en Malaisie, et ancien directeur exécutif du Centre d'études du Moyen-Orient à Amman. Il a reçu le prix Bait al-Maqdis (Jérusalem) pour les jeunes universitaires musulmans en 1997 et le prix d'excellence en enseignement (niveau universitaire), décerné par l'IIUM en 2002.
Cet article est un extrait du chapitre sur la Terre des études méthodiques sur la question palestinienne du Dr Mohsen Mohammad Saleh. Il a été publié par le Centre al-Zaytouna à l'occasion du 72e anniversaire de la catastrophe palestinienne de 1948, en réponse aux campagnes tentant d’ébranler la ténacité et la résistance du peuple palestinien face à l'agression sioniste et israélienne, qui s'est récemment intensifiée.

Un jour, un professeur d'université arabe m'a timidement posé cette question : Les Palestiniens ont-ils vendu leur terre et l'ont-ils abandonnée aux juifs ? Il n'aurait pas posé cette question si nous n'avions pas eu un lien fort entre nous, et il savait que je ne serais pas gêné par cette question. En fait, je n'étais pas gêné ; cependant, ce qui m'a surpris, c'est qu'il était professeur d'histoire moderne, et faisait partie de ceux qui préparaient les programmes d'histoire dans son pays arabe, qui comprenaient des sujets sur la Palestine !!

Les Palestiniens ont-ils vendu leur terre ? Et l'ont-ils laissée aux juifs ?!

Après cela, j'ai compris que beaucoup aimeraient poser cette question, mais qu'ils sont gênés de le faire. J'ai su alors à quel point les Palestiniens - et les spécialistes des études sur la Palestine - n'ont pas réussi à expliquer la question correctement et objectivement, non seulement au monde, mais même à leur propre peuple.

La propagande sioniste se concentre sur le récit selon lequel ce sont les Palestiniens qui ont vendu leur terre aux juifs, et que les juifs l'ont achetée avec leur argent, à la loyale. Par conséquent, les Palestiniens ne devraient pas la réclamer ! Peut-être pouvons-nous donner ici une brève idée sur le sujet.

Palestine : Un peuple enraciné dans sa terre

Dès ses débuts et depuis le XIXe siècle, la propagande sioniste a été basée sur l'idée d'une "terre sans peuple pour un peuple sans terre", considérant qu'il n'y a pas de peuple en Palestine, et que les juifs qui ne possèdent pas de terre ont le droit de revendiquer cette terre. Cependant, dès les premiers signes de colonisation, ils ont trouvé cette terre pleine de vitalité et d'activité, où vivaient des gens travailleurs, profondément enracinés dans leur terre.

Selon une anecdote fréquemment répétée, après le Congrès de Bâle, tenu en 1897, les rabbins de Vienne ont décidé d'explorer les idées de Théodore Herzl, et ont envoyé deux représentants en Palestine. Cette mission d'enquête a donné lieu à un câble de Palestine dans lequel les deux rabbins ont écrit : "La mariée est belle, mais elle est mariée à un autre homme" !! C'est-à-dire qu'il y a déjà des gens qui y vivent. L'histoire ressemble à une autre anecdote communément répétée, impliquant Théodore Herzl et son bras droit Max Nordau. Lorsque Nordau a appris qu'il y avait une importante population arabe en Palestine, il a couru vers Herzl en pleurant : "Je ne le savais pas. Mais alors nous commettons une injustice". [1]

Une résistance précoce

Dès les débuts de ce projet, la résistance palestinienne active à la colonisation juive sioniste a commencé, c'est-à-dire depuis ses tout-débuts, à l'époque de l'État ottoman. En 1886, des affrontements ont eu lieu entre les paysans palestiniens et les colons juifs, et en mai 1890, lorsque l'agent administratif de Jérusalem (Mutassarrif), Rashad Pacha, a montré son parti pris envers les colons juifs sionistes, une délégation de dignitaires de Jérusalem lui a fait part de ses objections. Puis, le 24/6/1891, les dignitaires de Jérusalem ont présenté une pétition au Grand Vizir ottoman (le Premier ministre) demandant l'arrêt de l'immigration des Russes juifs en Palestine et l'interdiction de leur acquisition de terres. [2]

Les universitaires de Palestine et ses représentants auprès des autorités ottomanes, ainsi que les journaux palestiniens, ont alerté sur le danger de la colonisation juive sioniste et ont exigé des mesures strictes pour s’y opposer. En 1897, le Cheikh Muhammad Tahir al-Hussaini, le Grand Mufti de Jérusalem, a dirigé un organisme local doté de pouvoirs gouvernementaux pour vérifier les demandes de transfert de propriété au bureau du Mutasarrifate de Jérusalem, empêchant ainsi le transfert de nombreuses terres aux Juifs. Le cheikh Suleiman al-Taji al-Faruqi, qui a participé à la fondation du Parti national ottoman en 1911, a joué un rôle important dans la mise en garde contre le danger sioniste, tout comme Yusuf al-Khalidi, Ruhi al-Khalidi, Sa'id al-Hussaini et Najib Nassar. [3]

Bien que le sultan Abdul Hamid et les autorités centrales aient donné des instructions pour résister à l'immigration et à l'installation des Juifs, la corruption de l'appareil administratif ottoman a empêché leur mise en œuvre, ce qui a permis aux sionistes - en versant des pots-de-vin - d'acheter beaucoup de terres. En outre, le contrôle de l'État ottoman par le Parti de l'Union et du Progrès, le renversement du sultan Abdul Hamid en 1909 et la grande influence juive sioniste en interne ont facilité l'acquisition de terres par les Juifs sionistes et leur émigration en Palestine.

À la chute de l’Empire ottoman en 1918, les juifs avaient acquis environ 420.000 dunams (soit 1,5 %) de terres en Palestine, qu'ils achetaient principalement à des propriétaires féodaux libanais, notamment les familles de Sursock, Tayyan, Tueni et Medawar, ou à l'administration ottomane par le biais d'enchères publiques au cours desquelles étaient vendues les terres des paysans palestiniens qui ne pouvaient pas payer leurs impôts, ou à certains propriétaires palestiniens qui appartenaient à des familles féodales comme les familles Ruk et Kassar. Ces achats ont couvert 93% des terres acquises par les juifs. En tout état de cause, la menace sioniste n'était pas considérée comme sérieuse par le peuple palestinien à l'époque, en raison de la petite taille de la colonie et de la population juive, et que la création d'une entité sioniste sous un État musulman (l'État ottoman) était pratiquement impossible. [4]

Sous l'occupation et l'oppression britanniques

Lorsque la Palestine est passée sous occupation britannique de 1917 à 1948, il était clair qu'elle allait mettre en œuvre le projet sioniste et établir un foyer national pour les juifs de Palestine. Elle a mobilisé tous les pouvoirs de la domination coloniale et de l'oppression pour imposer cette réalité. Le mouvement national palestinien a résisté à la colonisation juive avec tous ses moyens politiques, médiatiques et de protestation, a déclenché de nombreux soulèvements et affrontements. Le total des terres que les juifs sionistes ont pu saisir pendant l'occupation britannique était d'environ 1,2 million de dunams, soit seulement 4,5 % de la Palestine, et ce malgré les capacités globales britanniques, les énormes capitaux et le soutien direct de la force oppressive d'occupation.

Mais attendez ! La plupart de ces terres n'ont pas vraiment été achetées au peuple de Palestine ! Des faits objectifs indiquent que les juifs ont acquis ces terres par des subterfuges, soit par le biais de concessions du gouvernement britannique aux terres « miri » de Palestine [terres d'État, domaine public], soit par le biais de grands propriétaires féodaux non palestiniens, qui résidaient à l'étranger et se voyaient interdire pratiquement et officiellement d'entrer dans cette région (sous occupation britannique) pour investir dans leurs terres s'ils le voulaient vraiment.

Les autorités britanniques ont accordé environ 300.000 dunams de terres « miri » aux juifs sans frais, et 200.000 dunams pour une somme symbolique. Le premier haut-commissaire britannique, Sir Herbert Samuel (1920-1925), qui était un juif sioniste, a accordé aux juifs 175.000 dunams des terres les plus fertiles de l'État, sur la côte entre Haïfa et Césarée. Il leur accorda également des concessions massives d'autres terres côtières, ainsi que dans le Néguev et sur la côte de la mer Morte. [5]

Il y eut d'énormes propriétés féodales pour les familles qui ont acquis ces terres, en particulier en 1869, lorsque l'État ottoman a été obligé de vendre des terres « miri » à de riches familles libanaises pour alimenter son trésor, et ce fut un autre aspect de la tragédie. Les propriétaires féodaux étrangers ont vendu un total de 625.000 dunams ; la famille Sursock a vendu plus de 200.000 dunams des terres de Marj Ibn 'Amer aux sionistes, déplaçant 2.746 familles arabes de 22 villages palestiniens qui cultivaient ces terres depuis des centaines d'années. La tragédie s'est répétée lorsque d'autres propriétaires féodaux libanais ont vendu environ 120.000 dounams autour du lac Hula, dans le nord de la Palestine, et que deux familles libanaises ont vendu les terres de Wadi al-Hawarith (32.000 dounams), déplaçant ainsi 15.000 Palestiniens. Durant la période 1920-1936, les terres agricoles vendues par des propriétaires féodaux absents (de familles libanaises et syriennes) ont atteint 55,5% des terres agricoles acquises par les Juifs. [6]

Malgré la responsabilité portée par les familles qui ont vendu ces terres, la faute ne leur incombe pas entièrement, car les autorités britanniques les ont empêchées d'entrer en Palestine pour exploiter ces terres, sous prétexte qu'elles étaient étrangères. C'était après que la Palestine ait été séparée de la Syrie et du Liban selon les divisions Sykes-Picot entre les colonies britanniques et françaises.

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Le développement du contrôle juif sioniste sur la Terre de Palestine


Quant au total des terres parvenues entre les mains des juifs parce que vendues par les Arabes palestiniens pendant l'occupation britannique, il s'élève à environ 260.000 dunams (moins de 1%) de la terre de Palestine. Les juifs sionistes ont acquis ces terres en raison des conditions dures imposées par le gouvernement colonial britannique aux paysans palestiniens, et à la suite de l'expropriation britannique des biens arabes au profit des juifs, selon les articles du Mandat britannique pour la Palestine, qui donnent ce droit au Haut Commissaire. Certaines ventes ont eu lieu en raison de la faiblesse d'un certain nombre de Palestiniens face aux tentations financières, et cela n'est pas surprenant ; de tels cas se retrouvent à tout moment et en tout lieu dans n'importe quel pays arabe ou non arabe. Il s'agissait de quelques groupes fragilisés par les tentations, qui furent, en tout cas, un groupe paria combattu par le peuple palestinien tout entier. Beaucoup d'entre eux ont été boycottés, liquidés et assassinés, en particulier pendant la Révolte arabe qui a balayé la Palestine pendant la période 1936-1939.

Sur la base de ce qui précède, le total de ce que les juifs ont obtenu du peuple de Palestine jusqu'en 1948 ne dépasse pas 1% de la terre de Palestine. Cela s'est produit dans les soixante-dix ans qui ont suivi le début de la colonisation et de l'émigration organisée vers la Palestine, et dans des conditions dures. Évidemment, cela souligne d'une part l'ampleur des souffrances des juifs pour stabiliser et faire réussir leur projet en Palestine, et d'autre part, l'ampleur de la détermination des Palestiniens à s'accrocher à leur terre. [7]

Résistance and ténacité

Le peuple de Palestine, en particulier dans les années 1930, a fait d’énormes efforts pour lutter contre la vente des terres, et le Conseil suprême musulman présidé par Haj Amin al-Hussaini et les savants de Palestine ont joué un rôle de premier plan à cet égard. Car le 25/1/1935, la première Conférence des Oulémas de Palestine a émis une « fatwa » unanime interdisant la vente de toute terre de Palestine aux juifs, déclarant les vendeurs et les courtiers apostats, leur refusant l'enterrement dans les cimetières musulmans, les boycottant en tout et les diffamant. [8]

Les savants lancèrent une grande campagne dans toutes les villes et villages de Palestine contre la vente de terres aux juifs. Ils ont tenu de nombreuses réunions, faisant en sorte que les gens s'engagent à conserver leurs terres et à n’en omettre aucune, sauvant ainsi de nombreuses terres qui étaient menacées de vente. Le Conseil musulman suprême a acheté des villages entiers tels que Deir 'Amr et Zita, ainsi que les terres communales des villages de Taybeh, 'Attil et al-Tira, et a mis fin aux ventes dans une soixantaine de villages de Jaffa. Des institutions nationales ont été créées et ont contribué à mettre fin à la vente des terres. Un « Fonds national » a été créé et géré par l'économiste palestinien Ahmad Hilmi Pacha, qui a réussi à sauver les terres d'al-Butaiha dans le nord-est de la Palestine, d'une superficie de 300.000 dunams. [9]

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L'évolution de la propriété foncière en Palestine sous l'occupation britannique


La guerre de 1948 et ses résultats

La réalité de la perte de la terre palestinienne n'est pas due au fait que les Palestiniens ont vendu leur terre. Car jusqu'en 1948, les Palestiniens détenaient 94% des terres de Palestine, malgré la dureté de leurs souffrances et la férocité de l'occupation britannique et du projet sioniste. Quant à la terre de Palestine sur laquelle Israël a été établi, elle a été usurpée après la défaite des armées arabes lors de la guerre de 1948, où 77% ont été occupés. De plus, les bandes sionistes, soutenues par les grandes puissances, ont également commis des dizaines de massacres et ont déplacé par la force des armes environ 58 % du peuple de Palestine hors de la terre sur laquelle les juifs sionistes ont construit leur État.

La guerre de 1948 a déchiré le tissu social et économique du peuple palestinien, et les sionistes, qui ont construit leur entité sur une mer de sang, de douleur et de souffrance palestinienne, ne se sont pas sentis coupables ou n'ont pas eu un instant de remords. Moshe Dayan, qui a été chef d'état-major de l'armée israélienne, ministre de la Défense et ministre des Affaires étrangères, et qui était également archéologue, a admis que « les villages juifs ont été construits à la place des villages arabes... Il n'y a pas un seul endroit construit dans ce pays qui n'ait pas eu une ancienne population arabe ». [10]

Lors de la guerre de 1967, Israël a occupé le reste de la Palestine (la Cisjordanie et la bande de Gaza), poursuivant la construction de colonies et la confiscation de terres sous divers prétextes.

***

Le peuple de Palestine continue à mépriser quiconque vend sa terre ou sert d'intermédiaire pour la vente, et la peine de mort continue à hanter quiconque vend la terre. Les combattants de la liberté de la révolution palestinienne en ont liquidé beaucoup malgré leur protection israélienne.

Les Palestiniens considèrent la Palestine comme une charge sacrée, ils sont inébranlables sur leur terre, endurent de grandes épreuves et ne sont pas affectés par ceux qui les déçoivent. Ils poursuivront leur résistance jusqu'à ce que la Palestine soit complètement libérée de son fleuve à sa mer, et qu’elle regagne son identité arabo-islamique.


Notes de lecture :
[1] Avi Shlaim, Le mur de fer : Israël and the Arab World (New York : W. W. Norton & Company, 2001), p. 3 ; Shai Afsai, The "Married to Another Man" Story and Zionism, site of Jewish Link, 5/2/2015 ; et Benjamin Beit-Hallahmi, Original Sins : Reflections on the History of Zionism and Israël (Northampton : Interlink Pub Group Inc, 1998).
[2] 'Abdul Wahab al-Kayyali, Tarikh Filastine al-Hadith (The Modern History of Palestine), 9e édition (Beyrouth : Arab Institute for Research and Publishing, 1985), pp. 41-42.
[3] Ibid., pp. 43–67.
[4] Ibid., p. 49.
[5] Voir Al-Mawsu'ah al-Filastiniyyah (L'encyclopédie palestinienne), supervisée par Ahmad al-Mir'ashli (Damas : La fondation de l'encyclopédie palestinienne, 1984), vol. 1, p. 180 ; et Hind al-Budairi, Aradi Filastin : Bayna Maza'im al-Yahud wa Haqa'iq al-Tarikh (Les terres de Palestine : Entre les allégations du sionisme et les faits historiques) (Le Caire : Ligue des États arabes, 1998), pp. 187-237.
[6] Voir Al-Mawsu'ah al-Filastiniyyah (L'encyclopédie palestinienne), vol. 3, pp. 561-562 ; Hind al-Budairi, op. cit., pp. 239-248 ; et Saleh Abu Yaseer, Jihad Sha'b Filastin Khilal Nisf Qarn (Le Jihad du peuple de Palestine pendant un demi-siècle) (Beyrouth : Dar al-Fateh, 1970), pp. 465-485.
[7] Voir Hind al-Budairi, op. cit., pp. 249-259 ; et Muhammad "Urabi Nakhleh, Tatawwur al-Mujtama" fi Filastin fi "Ahd al-Intidab al-Baritani 1920-1948 (Développement de la société en Palestine pendant le mandat britannique 1920-1948) (Koweït : Zat al-Salasil, 1983), p. 144.
[8] Voir la fatwa dans : Watha'iq al-Harakah al-Wataniyyah al-Filastiniyyah 1918-1939 : Min Awraq Akram Zu'aytir (Documents du Mouvement national palestinien 1918-1939 : Tiré des documents d'Akram Zu'aytir), préparé pour publication par Bayan al-Hout, 2e éd. (Beyrouth : Institut d'études palestiniennes, 1984), p. 381-391.
[9] Voir Bayan al-Hout, al-Qiyadat wa al-Mu'assasat al-Siyasiyyah fi Filastin 1917-1948 (Leaders politiques et institutions en Palestine 1917-1948) (Beyrouth : Institut d'études palestiniennes, 1981), pp. 294-296 ; 'Isa al-Sifri, Filastin al-'Arabiyyah Bayna al-Intidab wa al-Suhuniyyah (La Palestine arabe entre le mandat et le sionisme), 2e édition (Jérusalem : Salahuddin Publications, 1981), p. 230 ; Muhammad 'Izzat Darwaza, Filastin wa Jihad al-Filastiniyyin (La Palestine et le Jihad des Palestiniens) (Le Caire : Dar al-Kitab al-'Arabi, 1959), pp. 34-35 ; et Al-Mawsu'ah al-Filastiniyyah (L'encyclopédie palestinienne), vol. 3, p. 562.
[10] Clifford A. Wright, Facts and Fables: The Arab-Israëli Conflict, traduit par 'Abdullah Erekat et 'Abdullah 'Ayyad (Amman: Dar al-Nasser, 1992), p. 85, citant le journal The Guardian publié le 14/11/1973.



Retrouvez l’article original (12 pages, en anglais) dans son intégralité, avec photos et illustrations, sur Al-Zaytouna.net.



Source : Al-Zaytouna.net

Traduction : MR pour ISM

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Mohsen Mohammad Saleh