Jérusalem - 24 novembre 2005

Nouvelles du procès de Mohammed Mansour

Par ISM

"Je préférerais aller emprisonner que donner un shekel à l'occupation. Ce n'est pas moi, mais ceux qui construisent le mur qui sont des criminels " a déclaré Mohammed.
Le 22 novembre s'est déroulée la dernière audience de tribunal de l'organisateur palestinien nonviolent de Biddu, Mohammed Mansour, durant laquelle l'accusation a proposé à Mohammed Mansour d'accepter de ne plus participer aux manifestations pendant les deux années à venir et de payer une amende de 3500 Shekels (1800 Euros).

Dans la prochaine session, fixée le 10 janvier le juge commencera à entendre les témoins.

Mohammed a été arrêté en juin 2004 au cours d'une manifestation non-violente à Al Ram. Des agents israéliens en civil ont foncé sur la foule et ont matraqué de nombreuses personnes dont Mohammed et un photographe palestinien du "Yediot Ahronot," un grand journal israélien.

Mohammed a été hospitalisé et puis détenu pendant une semaine avant sa libération sous caution avec trois autres Palestiniens, dont deux mineurs, qui avaient été arrêtés à la manifestation d'Al-Ram.

Cinq pacifistes israéliens, également arrêtés au cours de la manifestation, ont été libérés quelques heures après leur arrestation.

Mohammed est accusé d'agression sur un officier de police, de jet de pierres et d'avoir été illégalement dans "un secteur israélien."


Le procès de Mohammed a lieu alors que 16 pacifistes non-violents du village de Bil'in sont actuellement en prison pour écraser la résistance non-violente du village.


L'International Solidarity Movement (ISM) condamne le système juridique israélien pour sa défense des crimes de guerre commis par les militaires et les colons israéliens et sa criminalisation des protestations non-violentes contre l'occupation.

Source : ISM - Palestine

Traduction : MG pour ISM