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Tunisie -

Abdelaziz Thâalbi, partisan de la réforme et de la résistance

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Il est très difficile de suivre la vie et les travaux du cheikh Abdelaziz Thâalbi car il a couplé, dans son action, le politique et le religieux, le national, le régional et le mondial. Cette action diversifiée avait pour but de se débarrasser du colonialisme et de son oppression tout en élevant et en faisant progresser la société arabo-musulmane.
En Tunisie, il fut un grand dirigeant et un combattant luttant contre l’occupation française et les ennemis de la religion islamique. Il était un partisan de la réforme (islah), du renouveau (tajdid) et de la résistance (mouqawama). Cet engagement l’exposa à l’exil et à l’émigration en raison de son appel en faveur de la réforme et de ses principes.

Abdelaziz Thâalbi, partisan de la réforme et de la résistance

Sa naissance et sa formation
Le cheikh Abdelaziz Thâalbi est né à Tunis le 5 septembre 1876. Il grandit sous la coupe de son aïeul Abderrahman Thâalbi dont il hérita des mœurs et des principes. Abderrahman Thâalbi était l’un des grands dirigeants et l’un des saints patrons de la ville d’Alger (1).
Cheikh Abdelaziz Thâalbi mémorisa le Coran et suivit ses études élémentaires à domicile avec un précepteur. Il intégra ensuite l’école primaire de Bâb Suwiqa à Tunis. Il rejoignit par la suite la Mosquée Zitouna dont il obtint le diplôme en 1896. Il fréquenta l’école Khaldûniyya jusqu’à ce qu’il obtienne son diplôme supérieur.
Abdelaziz Thâalbi fut l’un des premiers hommes à rejoindre le premier parti de libération de la Tunisie et de résistance au colonialisme français lors de son apparition en 1895. Il fonda ensuite le Parti Nationaliste Islamique qui appelait à la libération et à l’unité du monde arabe.
Il fut rédacteur de deux journaux al-Moubashshir et al-Mountazar, jusqu’à leur interdiction par le gouvernement français. Il publia ensuite le journal Sabîl ar-Rishâd qu’il consacra à la prédication islamique, à l’orientation et à l’appel à la réforme. Le gouvernement français l’interdit au bout d’un an et promulgua une loi visant à restreindre la liberté de la presse.

Sensibilisation au cas de la Tunisie
Les autorités françaises lui interdirent de quitter le pays pour sensibiliser le monde au sort de la Tunisie. Il fuit à Tripoli en Libye qu’il quitta pour Benghazi. En 1898, Abdelaziz Thâalbi gagna Istanbul après être passé par la Grèce et la Bulgarie. Il quitta ensuite Istanbul pour se rendre, pour la première fois, en Égypte. Il y rencontra les dirigeants égyptiens. Pour les Tunisiens, il réclama l’ouverture des portes de l’école militaire ottomane afin qu’en sortent des jeunes gens aptes à mener une révolution en Tunisie.
En 1902, il rentra en Tunisie afin de se consacrer à la diffusion de l’appel à la réforme sociale, à la libération des esprits et à rejeter l’inertie dans laquelle se trouvait la Tunisie. Il parcourait le pays dans ce but et donnait des cours aux personnes qui se précipitaient autour de lui et qui croyaient en ses idées.
Les choses ne se déroulèrent pas comme il le souhaitait. L’administration française vit dans son mouvement un danger pour ses intérêts. Il fut arrêté et emprisonné. Cet emprisonnement fit grand bruit et obligea le gouvernement français à le relâcher.

L’esprit libéral du Coran
Le colonialisme n’était pas son seul adversaire. On pouvait compter parmi ses détracteurs certaines tendances islamiques. A sa sortie de prison, Abdelaziz Thâalbi composa un ouvrage pour répondre à ses contradicteurs et pour exposer la religion islamique orthodoxe à son apparition. Cette religion se basait sur la liberté, la justice et la tolérance. Dans ce livre, il démontra que l’Islam n’était pas incompatible avec la civilisation moderne et qu’il n’empêchait pas le progrès. Il préféra publier ce livre en français, à Paris, afin de lui assurer un plus grand succès. De plus, il voulait éviter à sa famille de subir les répercutions de la publication de cet ouvrage.
Le livre fut publié à Paris en 1905 sous le titre L’esprit libéral du Coran. Ce livre exposait nombre de ses idées réformatrices qui étaient populaires à cette époque. Il développait notamment ses idées se rapportant à l’émancipation de la femme musulmane, à la lutte contre les innovations blâmables (bida’), à l’attachement au Coran et à la Sounna et à l’appel à débarrasser la doctrine musulmane des futilités incompatibles avec l’esprit du monothéisme (tawhid).

Participation à une politique efficace
En 1907, Abdelaziz Thâalbi rejoignit le mouvement politique que le leader Ali Bach Hamba (2) avait fondé. Ce mouvement était connu dans les milieux politiques sous le nom du Mouvement des Jeunes Tunisiens, en raison de l’influence du Mouvement des Jeunes Ottomans sur certains points de son action et pour son soutien à l’idée de la Ligue Islamique. Cheikh Abdelaziz Thâalbi fut chargé de l’édition arabe du journal Le Tunisien, l’hebdomadaire du Parti.
Lorsque l’Italie déclara la guerre à la Libye et qu’elle atteignit Tripoli en 1911, Abdelaziz Thâalbi fut l’un des premiers à soutenir les combattants libyens. Il leur envoya notamment des missions médicales. Les Français lui reprochèrent cette attitude. Ils le capturèrent et l’expulsèrent de Tunisie. Il se rendit à Marseille puis à Paris où il ne cessa de revendiquer la liberté de la Tunisie.
Au même moment, les Français tentèrent de l’amadouer en lui proposant de le nommer à un poste scientifique à condition qu’il renonce à son action politique. Cheikh Thaâlbi refusa et voyagea en Suisse, en Allemagne, en Turquie et en Orient. Il rentra en Tunisie en 1913.
Après la Première Guerre mondiale, il appela à la tenue d’une conférence pour résoudre le problème de la Tunisie. Il fut désigné comme leader à l’unanimité. Il se rendit ensuite à Paris afin de défendre le cas de son pays lors de la Conférence de paix de Paris (3). Ses activités à Paris consistèrent à donner des conférences, à prononcer des discours, à écrire des articles dans les journaux français partisans des peuples sous domination française et à entrer en contact avec les dirigeants des partis politiques français, les responsables des associations culturelles et les organisations humanitaires.

La Tunisie martyre
Abdelaziz Thâalbi consacra tous ses efforts à la rédaction du livre La Tunisie martyre. Il reçut l’aide de l’avocat tunisien résidant à Paris, Ahmed Sakka, qui traduisit l’ouvrage en français. En janvier 1920, lors de sa publication en Tunisie, le livre fit beaucoup de bruit. Il fut distribué clandestinement.
Une copie du livre se retrouva entre les mains de l’étudiant Habib Bourguiba qui affirma à son sujet, lorsqu’il devint le premier Président de la République de Tunisie : « Je cachais le livre sous ma couverture. J’étais fortement influencé par ses idées. J’ai appris ce que ce livre contenait de chiffres et d’informations à propos des morts et de la pauvreté. J’ai ressenti de l’humiliation qui était le résultat du colonialisme et je pleurais en cachette. »
Le livre se limitait à la diffusion des lois, des ordonnances et des décrets que la France souhaitait appliquer. Abdelaziz Thâalbi expliquait ces lois et ces ordonnances. La France considérait tout lecteur de ce livre comme « ennemi de la France ». Elle fit de sa lecture un délit.
La Tunisie martyre provoqua une intensification du sentiment national des Tunisiens (4) qui adhérèrent à ce qui était mentionné dans les pages de l’ouvrage. Ils s’entendirent sur la création du premier parti politique, organisé en Tunisie, sous la présidence du cheikh Abdelaziz Thâalbi. Il s’agissait du Parti Libéral Constitutionnel Tunisien (Destour) dont l’annonce de la création eut lieu le 15 juin 1920.
La réponse du gouvernement français fut l’arrestation du cheikh Abdelaziz Thâalbi et son transfert à la prison militaire de Tunis en 1920. Il fut emprisonné sous le chef d’accusation de conspiration contre l’État français. Compte-tenu des réactions que suscitèrent ces mesures abusives dans l’opinion publique, aussi bien en Tunisie qu’en France, les autorités françaises furent à nouveau contraintes de le relâcher au début du mois de mai 1921.

Entre le politique et le religieux
Son activité politique à la tête du Destour n’empêchait pas Abdelaziz Thâalbi de poursuivre son engagement religieux. Il aidait les dirigeants réformateurs dans l’étude des conditions d’existence du monde musulman et dans l’exploration des sujets religieux et sociaux qui préoccupaient les penseurs musulmans de son époque.
Il utilisa l’organe du Destour, la revue al-Fajr, pour clarifier l’approche théorique qu’il choisit afin de diffuser ses idées réformatrices. Cette approche théorique se résume ainsi : « La source d’orientation est la religion islamique. La science et la morale sont les fondements de la religion. Le moyen de diffuser la religion est la prédication. Il est possible d’être audacieux dans la voie de la prédication et de mépriser les tracas qui se trouvent sur ce chemin. »
Peu de temps après la création du Destour, vers la fin de l’année 1921, des différends apparurent entre certains dirigeants du parti. Ces différends portaient sur les méthodes de travail à suivre pour réaliser les revendications nationales. La majorité était aux côtés d’Abdelaziz Thâalbi. Ils estimaient nécessaire de réclamer une constitution et de s’accrocher aux revendications mentionnées dans La Tunisie martyre. La minorité qui était dirigée par Hasan Qalâtî, appelait à accepter les réformes annoncées par le gouvernement français qui se limitaient à la levée du contrôle de la presse, la création d’un Ministère de la Justice et à remplacer le Conseil de la Shoura par le Grand Conseil.
Cela aboutit à l’éclatement du Destour et à la création d’un nouveau parti, le « Parti Réformiste ». Ce parti ne parvint pas à attirer les masses populaires qui restèrent fidèles au cheikh Abdelaziz Thâalbi et à son parti.

Professeur de philosophie en Iraq
Abdelaziz Thâalbi quitta de nouveau la Tunisie le 26 juillet 1923 pour se rendre en Italie. Il partit ensuite en Grèce, en Turquie, en Égypte, dans le Hijâz, en Inde, à Mascate, au Bahreïn et au Koweït. Finalement, il arriva à Bagdad le 14 juillet 1925. L’Emir Faysal ordonna qu’on le nommât au poste d’enseignant de philosophie islamique à l’Université Âl al-Bayt. Il exerça cette fonction de 1926 jusqu’à la fermeture de l’Université en 1930.
Avant de traiter de la philosophie islamique, le cheikh Abdelaziz Thâalbi estimait qu’il était important de consacrer quelques cours introductifs à l’étude des religions ayant précédé la religion musulmane. Il s’agissait aussi bien des religions anciennes (les religions égyptienne, grecque ou romaine) que des religions célestes (le judaïsme et le christianisme).
Il justifia son choix en affirmant : « Si nous creusons la question de la philosophie islamique, nous trouvons des éléments et des composantes qui sont issus du développement général des religions et des croyances. Ainsi, le chercheur effectuant des recherches sur l’islam doit d’abord observer les religions qui l’ont précédé et qui ont eu un impact dans les pays arabes car l’esprit de l’islam est la sève de la philosophie. Sans cela, il est très difficile de comprendre l’esprit éternel de l’islam. »
Abdelaziz Thâalbi fut ensuite nommé surveillant de la mission des étudiants irakiens en Égypte. A la fin du mois de septembre 1930, il quitta Bagdad pour rejoindre son nouveau poste au Caire.

Photo
>Lors d'un banquet au domicile de Toufic Diab l'éditeur du journal égyptien "Al-Jehad" au Caire le samedi 21 mars 1931.
Assis de droite à gauche: Makram Ebeid Pasha, Leader adjoint du Parti Wafd – L'expert légal et futur membre du Conseil de Régence en Égypte au lendemain de la révolution du 23 juillet 1952 Baheyeddin Barakat Bey – Le nationaliste palestinien Cheikh Abdelqader Al-Muzaffar – Le leader nationaliste tunisien Abdelaziz El-Thaalbi – Le Premier ministre Égyptien Moustafa El-Nahhas Pacha – Haj Amin Al-Husseini, Mufti de la Palestine – Le nationaliste égyptien Hamad El-Bassel Pacha – Le futur Premier ministre égyptien Mahmoud Fahmi Al-Nokrachi Pacha – L'écrivain égyptien Wahid Bey El-Ayyoubi.
Debout de droite à gauche: Personne non-identifiée – L'hôte Toufic Diab - L'ingénieur Mohamed Hamed – Dr. Mansour Fahmy – Eltaher - Les deux autres individus ne sont pas identifiés (Source photo)
>

Durant cette période, il visita la Palestine. Des liens d’amitié s’établirent entre lui et le Mufti de Palestine, Hadj Amin al-Husseini. Tous deux s’accordèrent à appeler, à grande échelle, à la tenue d’un Congrès islamique à Jérusalem dans le but d’attirer l’attention de l’opinion publique islamique, de gagner la compassion et de former un front fort pouvant faire face au sionisme.
Le Congrès islamique qui eut lieu à Jérusalem du 7 au 17 décembre 1931, aboutit à des décisions. Après le Congrès islamique, Abdelaziz Thâalbi fut élu membre au Bureau permanent du Congrès. Il fut ensuite nommé Responsable du Comité de Propagande et de Publication.

Missionnaire d’al-Azhar en Inde
Abdelaziz Thâalbi fut envoyé par l’université al-Azhar en Inde pour étudier la question des intouchables. Il écrivit un rapport historique révélant de nombreuses vérités inconnues à cette époque, notamment le fait que Gandhi avait repris le mouvement national indien aux musulmans.
Après une émigration qui dura quatorze ans, Abdelaziz Thâalbi rentra en Tunisie le 19 juillet 1937. Le peuple tunisien lui accorda un accueil chaleureux et se réjouit de son retour. Il pensait sincèrement que cheikh Abdelaziz Thâalbi allait mettre un terme au nouveau désaccord apparu dans les rangs du Destour après le Congrès de Ksar Hellal qui se tint le 2 mars 1934. Les tentatives de réconciliation entre les deux partis Destouriens, le « vieux » et le « néo », débutèrent. Ses efforts partirent en fumée car chacun des partis se cramponnait à ses idées.

Photo
Le Cheikh Abdelaziz Thaalbi à Ferryville le 25 septembre 1937


Son éloignement de la politique et son départ
La situation s’aggrava entre les deux partis entraînant, petit à petit, l’éloignement d’Abdelaziz Thâalbi du champ politique surtout après que le « vieux Destour » arrêtât son action de lui-même suite aux événements du 9 avril 1938 (5). Abdelaziz Thâalbi n’abandonna pas pour autant ses activités intellectuelles et culturelles. Il était un prédicateur religieux et un réformateur social avant d’être un leader politique. Il publia la seconde partie de son ouvrage sur la biographie du Prophète (BSDL) intitulé Les miracles de Mohammed Messager d’Allâh.
Lorsque sa maladie incurable l’obligea à s’isoler chez lui, après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il garda contact avec les intellectuels. Des jeunes venaient chez lui chaque vendredi après la prière de l’après-midi. Il donnait des cours à ces jeunes étudiants de la Mosquée Zitouna sur l’application de la loi islamique, des cours d’histoire ou sur ses différents voyages dans les pays musulmans d’Orient.
Le cheikh Abdelaziz Thâalbi répondit à l’appel de son créateur le 1er octobre 1944. Sa mort eut un fort impact sur les Tunisiens qui connaissaient le travail considérable qu’avait réalisé le réformateur pour son pays. Toute sa vie durant, cheikh Abdelaziz Thâalbi prodigua des efforts pour relever la nation islamique dans son ensemble.

(1) Note de la traductrice : Cf. «Sidi Abderrahmane ben Mohamed ben Makhlouf At-Thaalibi», URL:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sidi_Abderrahmane_ben_Mohamed_ben_Makhlouf_At-Thaalibi
(2) NTD : Ali Bach Hamba (Tunis, 1876 – Istanbul, 1918) : Journaliste et homme politique tunisien d’origine turque.
(3) NTD : Elle débuta le 18 janvier 1919 à Paris et se termina en août 1920. Cette conférence internationale organisée à l’initiative des vainqueurs de la Première Guerre Mondiale avait pour objectif de négocier un traité de paix avec les vaincus.
(4) NTD : Des Tunisiens francophones, car le livre n’a été publié qu’en français. La traduction en arabe réalisée par Hamadi Sahli ne fut éditée qu’en 1988.
(5) NTD : Cf. « Évènements du 9 avril 1938 », URL :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89v%C3%A9nements_du_9_avril_1938


Nous publions ci-dessous une traduction d’un article d’Abdelaziz Thâalbi dans lequel il défend l’idée d’unité arabe. Il plaide aussi en faveur de l’identité arabe du Maghreb que lui déniaient les idéologues de la colonisation tels que Louis Bertrand le Directeur de la revue L’Afrique latine
Source : thawabitarabiya.com
Traduction : Souad Khaldi

L’unité arabe en cours de réalisation
par Abdelaziz Thâalbi


L’unité arabe n’est ni le désir d’un écrivain obsédé, ni le rêve d’un historien, ni le phantasme d’un poète utopiste et encore moins une idée désastreuse d’un esprit fatigué. L’unité arabe est une réalité tangible sur laquelle il n’y a aucun doute. Les philosophes sophistes nous trompent sur sa représentation en réfutant les faits scientifiques dans le but d’atteindre le dessein qu’ils visent. Ils en viennent à faire semblant d’ignorer les évidences pertinentes depuis les premiers temps de la création avant que n’apparaissent les premières germes des Européens dans la terre des pays aryens.

La communauté arabe est une grande entité immuable qui n’accepte aucun morcellement ou aucune séparation. Elle occupe une grande partie du territoire de l’Asie occidentale et une partie de l’Afrique. Sur ce continent, la communauté arabe s’étend de l’océan Indien à l’est à l’océan Atlantique à l’ouest. Cette partie du continent africain est peuplé par des Arabes – d’origine ou arabisés – qui peuplent ces vastes territoires isolés entre l’Asie et l’Europe. Ces Arabes sont soucieux de leur arabité. Ils se comprennent grâce à la langue de leurs ancêtres malgré tous les efforts fournis par l’Europe pour les éloigner de l’arabe.

Il ne fait aucun doute que l’unité du territoire géographique, de la langue, de la religion, de l’éducation et de l’histoire est le point vital pour l’unité des races. Tous ces phénomènes de premier plan que nous offrent l’ensemble de ces pays arabes cohérents entre eux, nous prouvent de manière probante l’immuabilité de l’unité arabe sans tergiversation et sans discussion possible.

Nous ne sommes pas imprudents en affirmant que la oumma arabe est en train de se préparer à rejouer son rôle civilisateur qu’elle a délaissé depuis des siècles sous l’influence des forces négatives qui s’abattaient sur elle. Il n’est pas évident pour une communauté, comptant des dizaines de millions d’individus, de garder éternellement la tête courbée, alors qu’elle tient entre ses mains les clés des voies de communication et de passage entre les civilisations. Il ne lui manque rien si ce n’est un peu de fermeté et de mémoire.

Source : http://forum.stop55.com/265040.html

Traduction : Souad Khaldi

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