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ISM France - Archives 2001-2021

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Jenin -

Commémoration du 13ème anniversaire de la Bataille de Jénine : l’histoire d’une unité par le sang de grands leaders

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Avec tous ses sacrifices et avec la lutte des moudjahidins de Sarayya al-Quds, la bataille de Jénine symbolise un épisode majeur de l’histoire de la résistance palestinienne. Par le sang des martyrs, elle représente la lutte entre les forces du bien et les forces du mal, les premières recherchant sans cesse la victoire et la libération.
Nous célébrons en ces jours le treizième anniversaire de cette bataille héroïque que trois leaders de la jeunesse résistante et croyante ont mené face à une armée qui se dit « la plus puissante du monde ». Ils l’ont menée avec courage et fermeté, ce dont l’ennemi lui-même a témoigné.

Commémoration du 13ème anniversaire de la Bataille de Jénine : l’histoire d’une unité par le sang de grands leaders

Les héroïques combattants palestiniens du camp de réfugiés de Jenin, début avril 2002
En ce début du mois d’avril 2002, l’ennemi sioniste lança de tous les côtés une large et féroce attaque sur le camp de réfugiés Jénine, avec l’objectif de chasser les moudjahidins et « d’éliminer l’infrastructure de la résistance », comme l’avait déclaré Ariel Sharon[1].

Les forces sionistes ont tiré sur le camp de réfugiés de Jénine, qu’ils désignaient comme le « nid de frelons de Sarayya Quds » avec son « noyau » qu’est Jihad islamique. Sous l’opération sioniste armée « Rempart », les sionistes tentèrent d’envahir le camp à plusieurs reprises. A chaque fois, ils se heurtèrent aux habitants qui résistèrent aux soldats avec toute la fermeté et la force dont ils étaient capables.

Face à l’ennemi et tout au long de l’opération qui a duré deux semaines sans interruption, Sarayya Quods, grâce à la qualité de leur résistance et de leurs opérations martyrs, infligèrent vingt-trois pertes dans les rangs des officiers et soldats sionistes et en blessèrent plus de cent-quarante autres, près de Jaradat, selon les aveux même de l’armée d’occupation.

Les habitants du camp, enfants, jeunes et personnes âgées n’oublieront jamais la rencontre et la réunion du sheikh Mahmoud Tawalbe avec le sheikh Abu Jandal et le sheikh Jamal Abu al-Hija[2] qui visait à planifier et à étudier le dédale des ruelles du camp afin d’organiser la résistance pour contrer l’agression généralisée dont menaçait l’ennemi sioniste.

Photo
Le camp de réfugiés de Jenin après l'attaque des forces sionistes, du 3 au 11 avril 2002. Photo : Luc Delahaye/ Source : Contretemps, 1er mai 2002


Cet événement, toujours retranché dans leurs souvenirs, ils souhaiteraient qu’il se répète en raison de l’esprit de force et de résistance de l’ensemble du peuple palestinien qu’il renfermait.

L’un des dirigeants de Sarayya Quds dans le camp de réfugiés de Jénine, Abu Mahmoud, raconte : « Cet événement que constituait la rencontre des dirigeants des différentes factions, était un symbole marquant dans les rangs des combattants et du peuple. Ce fut une image qui donna aux résistants le témoignage d’une motivation puissante pour davantage de cohésion et de coordination face à l’agression sioniste, qui ne faisait pour sa part aucune distinction entre un Palestinien et un autre ».

Abou Mahmoud se rappelle ces jours avec fierté. Ils restent pour lui une très belle victoire de la résistance contre l’armée sioniste, qui se considérerait comme « invincible ».

Et comme il l’assure, la résistance, en particulier dans le nord de la Cisjordanie occupée, fut une épine dans le pied de l’occupant. Elle asséna des coups importants, les uns après les autres, en dépit de toutes les tentatives désespérées de l’ennemi pour l’éliminer. La résistance a encore montré au monde qu’elle préservait son fusil, qu’il faisait partie intégrante de la vie de des Palestiniens. Elle ne l’abandonnera qu’une fois que l’ennemi aura été chassé de leur terre.

[1] Note de la traductrice (NDT) : Alors Premier ministre de l’entité sioniste.
[2] NDT : Ils furent : commandant du Mouvement du Jihad islamique en Palestine dans le camp de Jénine pour Mahmoud Tawalbe, commandant du Fatha dans le camp de Jénine pour Abu Jandal et commandant des Brigades Izz Al-Din Al-Qassem du Hamas dans le camp de Jénine pour Jamal Abu al-Hija.


Suite de l'article sur le site du Mouvement Islamique de Libération


Article source : http://www.alestqlal.com/ar/index.php?act=Show&id=32740
Traduction : Houria Tahrir

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