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ISM France - Archives 2001-2021

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Monde -

INTERNET – UN CHAMP DE BATAILLE : CRIMINALISER TOUTE CRITIQUE CONTRE L'ENTITE SIONISTE, Y COMPRIS LES COMPARAISONS ENTRE LES ISRAELIENS, SIONISTES ET JUIFS AVEC LES NAZIS

Par

Cet article est paru sur Alter Info.net, précédé de la Note de la rédaction suivante : Cet article explicite de manière concise et claire les nouvelles méthodes de la propagande sioniste et reflète bien ce contre quoi nous devons nous battre quotidiennement. Depuis que nos détracteurs ont échoué dans leur tentative à nous déstabiliser avec les menaces y compris de mort, en instrumentalisant la justice, en essayant de nous fragiliser financièrement, semblent revoir leurs méthodes, ainsi une nouvelle stratégie de diviser pour gagner est mise en place ; jeter le doute et la suspicion sur les sites ou les organisations dont ils n'ont pas réussi à venir à bout. Ainsi des sites, des blogs sont créés pour porter de fausses accusations. Certains d'entre eux véhiculent des mensonges contre Alter Info et parmi les plus gros, nous serions financés et soutenus par les sionistes himself, rien que ça... Pour ne pas faire leur promotion, nous éviterons bien évidemment de les citer ici. Les internautes sionistes à la solde de la hasbara pullulent sur notre site sans doute pour faire le même travail de sape. Il arrive que certains échappent à notre vigilance et traversent le filtre antisioniste. Il nous arrive parfois de supprimer plusieurs centaines de messages par jour et en bannir autant. Malgré tout, soyez vigilants et ne tombez pas dans leur grossier piège.

Il devient de plus en plus évident que l’Internet est en passe de se transformer en un véritable champ de bataille. Un espace virtuel, mais une guerre réelle. La blogosphère dérange, les échanges d’idées et d’information s’effectuent en temps réel, dépassant le filtre des médias traditionnels. C’est une guerre de l’information. Les exemples sont nombreux, mais allons-y avec quelques-uns.

On apprenait cette semaine qu’un nouveau projet de loi déposé à Ottawa vise à octroyer plus de pouvoir à la police et aux agents du renseignement (SCRS) pour surveiller et espionner l’Internet en leur permettant l’écoute et l’interception électronique de communications sur Internet ainsi que la collecte d’informations personnelles sur les utilisateurs. Selon ce nouveau projet de loi annoncé par Peter Van Loan, le ministère de la sécurité publique, les fournisseurs de services Internet (ISP) pourraient se voir obligé de partager les données concernant la consommation d’un client, ce qui les pousserait donc à stocker ces informations pour tous leurs clients, en tout temps.

« Ça voudrait donc dire qu’on serait surveillé, en quelque sorte, en tout temps, » expliquait au Globe and Mail Richard Rosenberg, président de la B.C.Freedom of Information and Privacy Association, une association de défense de la vie privée et de la liberté d’information basée en Colombie-Britannique. (Source en français)

Un autre projet de loi introduit par Nicholson exigerait entre autre :

• Que les forces policières puissent obtenir des données de transmission (informations sur le routage) qui est envoyé ou reçu via le téléphone ou l’Internet si autorisé par un mandat.
• Des compagnies de télécommunications de garder les données relatives à des communications spécifiques ou abonnés si ces informations sont nécessaires à une enquête et demandé par une ordonnance.
• De permettre à la police d’activer à distance des dispositifs de repérage qui sont inclus dans certaines voitures et autres bidules électroniques tels que les téléphones cellulaires.

Le même type de loi permettant la surveillance de l’Internet est en place dans plusieurs autres pays.

En Angleterre, il s’agit du Regulation of Investigatory Power Act de 2000.

Aux États-Unis, le USA PATRIOT Act de 2001 donnait de l’expansion aux surveillances électroniques de l’Internet qui sous l’administration Bush, autorisait la National Security Agency (NSA) à le faire sans mandats. Le Protect America Act de 2007 et le FISA Amendments Act de 2008 augmentaient encore plus ce pouvoir.

En Australie, le Surveillance Devices Bill de 2004 et le Intelligence Services Act de 2001 donnent à peu près les mêmes pouvoirs aux autorités australiennes et leurs services du renseignement.

En Nouvelle-Zélande, c’est la même histoire avec le Search and Surveillance Powers Bill qui a été introduit en septembre 2008.

En Suède, le parlement a approuvé de nouvelles lois permettant les services du renseignement de filtrer les appels internationaux, les fax et courriels sans ordre de la cour.

Facebook

Facebook qui compte presque que 12 millions d’utilisateurs au Canada seulement et environ 250 mondialement, ne se gêne pas pour violer la vie privée de ses abonnés. On accumule vos données personnelles et les garde de façon indéfinie, même si vous fermez votre compte. Toutes ces informations personnelles deviennent la propriété de Facebook et seront partagées avec un million de fournisseurs tiers, sans compter la CIA...

La stratégie de cyberdéfense d’Obama

Aux États-Unis, un plan pour créer un poste de commande de la cyberespace sous le contrôle du Pentagone menace le droit à la vie privée et soulève de nombreuses inquiétudes diplomatiques. L’administration Obama soutient qu’elle veut protéger la nation de cyber-attaques et va de l’avant pour se préparer pour de possible opérations offensives contre des réseaux d’ordinateurs adversaires. Le Pentagone au contrôle d’un poste de commande d’intervention sur l’Internet. Tout ce qui a de plus rassurant. Les libertés civiles sous la responsabilité militaire du Pentagone et de ses contractants privés du secteur militaro-industriel.

Le futur de la censure sur Internet

Nous connaissons tous la censure de l’Internet par le régime communiste chinois. Mais l’Australie vient de nous donner un autre aperçu de ce que sera le futur de la censure sur Internet. Le gouvernement australien vient de produire une liste de 1 370 sites Internet bannis. Présentement, il s’agit d’un projet pilote volontaire auquel les fournisseurs d’Internet peuvent se soumettre. Mais si l’expérience est concluante est qu’ils en fassent une loi, quiconque mettra un lien sur son site vers l’un de ces sites interdits par la liste noire du gouvernement sera passible d’une amende de $11.000 par jour. Non seulement il sera un crime de reproduire le contenu d’un site Internet interdit, mais même le simple fait de reproduire son adresse le sera.

Ce n’est pas uniquement similaire à l’interdiction de certains livres. C’est comme interdire des livres et interdire de prononcer leur titre. Cela représente beaucoup d’interdictions. Mais voici la partie tortueuse : le gouvernement ne va même pas dire quels sont les sites interdits ! C’est un secret. Alors, il existe 1.370 sites Internet qui pourraient résulter en une poursuite judiciaire contre vous si vous vous trouvez en Australie, mais vous ne pourrez pas savoir lesquels jusqu’à ce que vous tombiez sur l’un d’eux.

La police de la pensée

Le Ministre des affaires étrangères d’Israël a annoncé la création d’une nouvelle police de la pensée pour mener une guerre sur l’Internet. Le gouvernement va commencer à payer des anciens militaires et autres jeunes pro-israéliens parlant différentes langues pour se promener sur différents sites, blogs et forums sur Internet et ainsi influencer les débats en faveur d’une image positive d’Israël. L’establishment lui donnera le nom « d’escadron de guerre Internet ».

Cela va probablement finir par leur sauter en plein visage comme un vieux pétard parce que la blogosphère va maintenant simplement assumer que TOUS les commentaires pro-Israël sont de la propagande payée. Il faut contrôler la pensée, criminaliser certains segments de celle-ci, intimider. On va même chercher à criminaliser les comparaisons entre les israéliens, sionistes et juifs avec les nazis.

Peu à peu, la police de la pensée s’installe. C’est sur Internet que cette guerre va bientôt faire rage. Vous êtes sur le champ de bataille, avec vos pensées, votre ordinateur et vos données privées. Plus rien ne vous appartient, tout pourra être retenu contre vous. On commence par criminaliser certaines choses, puis peu à peu, c’est la dissidence politique et la critique du gouvernement qui deviendra un crime. C’est le gouvernement et les militaires qui vous dicteront ce qui est permis de penser et ce qui ne le sera pas. À moins qu’on ne renverse la vapeur et qu’on réalise qu’Internet est le dernier vrai bastion de la liberté au sens large et de la liberté d’expression en particulier.

Note ISM

Pour compléter ce sinistre tableau, n'oublions pas la France et l'infâme projet de loi dite "Loi Martin Luther King " qui vise à assimiler juridiquement l’antisionisme à l’antisémitisme.



Source : Les 7 du Québec

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