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ISM France - Archives 2001-2021

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Cisjordanie -

Le Mur de Sécurité d’Israel : Les Mauvaises barrières font les mauvais voisins - 2ème partie

Par

OLP - Département des Négociations

“La formule pour les paramètres d’une solution unilatérale sont : Augmenter le nombre de Juifs, diminuer le nombre de Palestiniens, ne pas se retirer sur les frontières de 1967 et ne pas diviser Jérusalem"
Vice-Premier Ministre israélien, Ehud Olmert, (1)

QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES :



1 - Qu’est ce qui ne va pas avec le "Mur de Sécurité d’Israël ?"


Le Mur ne sera pas construit sur les frontières d’Israël mais plutôt profondémment dans les Territoires Occupés Palestiniens, annexant ainsi de facto la terre palestinienne et s’assurant que les colonies d’Israël resteront.

On estime qu’environ 45% de la Cisjordanie Occupée (contenant environ 94% des colons illégaux israéliens) sera de facto année par Israël.

De plus, le Mur est construit de façon à séparer les centres de population palestinienne de leurs terres agricoles et de leurs ressources en eau.

La stratégie est d’annexer autant de terre palestinienne que possible tout en enfermant militairement autant que possible les Palestiniens, tout cela dans une tentative de continuer la colonisation et l’occupation de la terre palestinienne par Israël.

En même temps, Israël isolera de façon effective les centres de population palestinienne les unes des autres et restreindra non seulement la liberté de mouvement des individus mais aussi des marchandises et des services, aggravant ainsi les problèmes de l’économie palestinienne déjà sévèrement touchée.

On estime que, lorsque le mur sera terminé, environ 380 000 Palestiniens seront bloqués entre le Mur et la frontière d’Israël d’avant l’occupation en 1967 (La Ligne Verte), 160 000 d’entre eux seront bloqués dans des ghettos murés de part en part ou dans des enclaves.


Carte : Le Mur de “Sécurité” d’Israël : Encore une nouvelle saisie de terres, Decembre 2003




2 - Est-ce un “Mur” ou une “barrière” ?


Le Mur possède différentes formes. Dans certains secteurs (notamment autour de la ville palestinienne de Qalqilya), le mur en béton fait de 8 mètres de haut (2 fois la hauteur du Mur de Berlin) et il y a des miradors armés positionnés tous les 200 mètres.

Dans d’autres secteurs, le Mur est une barrière comprenant des tranchées (de plus de 4 mètres de profondeur), des clotûres électriques, des fils barbelés et des routes militaires.

Il y a également une zone-tampon de 30 à 100 mètres de large à l’Est du Mur avec des clotures électriques, des tranchées, des détecteurs et des routes pour patrouille militaire.

Qu’il soit appelé “Mur”, “barrière” ou “cloture” n’est pas important parce que l’effet est le même : La confiscation israélienne de la terre palestinienne appauvrit les communautés palestiniennes et contraint les Palestiniens à abandonner leurs biens.




3 - Le mur est il nécessaire à la sécurité d’Israël ?


Non. Le mur ne protège pas les citoyens Israéliens à l’intérieur d’Israël, il protège en fait l’occupation israélienne, les colonies illégales et la colonisation continuelle de la terre palestinienne.

Si Israël était vraiment intéressé par la sécurité, il appliquerait la Loi internationale et se retirerait complètement des Territoires qu’il occupe depuis 1967 et/ou construirait le Mur sur la frontière d’avant l’occupation en 1967 plutôt que dans les Territoires Occupés Palestiniens.

La Ligne Verte ne fait que 320 kms de long, alors que le Mur est prévu d’une longueur de 752 à 786 kms, soit plus du double de la longueur de la Ligne Verte.

Le Mur, conçu pour englober les colonies illégales israéliennes en Israël, nécéssitera plus de mesures de sécurité et fournira plus d’opportunités pour l’ouverture de brèches dans le Mur.

Israël a longtemps utilise la façade de “sécurité” pour la colonisation continuelle de la terre palestinienne et la notion de Mur de « sécurité » convient proprement à l’objectif à long-terme d'annexer autant de terre palestinienne que possible avec aussi peu de Palestiniens que possible.




4 - Qu’est ce qu’Israël essaie réellement de faire en construisant ce mur ?


Israël tente d’annexer une partie des Territoires Occupés Palestiniens en établissant des ghettos correspondants aux centres de population palestinienne, sous contrôle de l'armée, tout en continuant sa politique d’occupation illégale.

On estime que le Mur, lorsqu’il sera terminé, permettra à environ 94% de la population de colons israéliens de rester en Cisjordanie Occupée dans à peu près 60 % des colonies prévues pour rester.

En même temps, le Mur garantira que les Palestiniens verront leurs possibilités de mouvement déniées, tandis que les colons israéliens pourront voyager librement à travers les Territoires Occupés Palestiniens.

Le but ultime d’Israël est de rendre la vie tellement difficile aux Palestiniens – par la perte des terres et des ressources en eau, la démolition des maisons et des marchés, les restrictions de mouvement et d’accès à la santé et à l’éducation – que les Palestiniens éventuellement partiront.

Une fois terminé, le Mur laissera moins de 13% de la Palestine Historique à la population indigène palestinienne.


De plus, Israël tente de "nettoyer" la population palestinienne des terres confisquées par la construction du Mur.


Le 2 octobre 2003, l’armée israélienne a publié un ordre déclarant que toutes les terres de Cisjordanie Occupée situées entre le mur de “sécurité” et la frontière d’Israël d’avant l’occupation de 1967 comme "fermées" (la Zone Fermée ou Seam Zone)

L’ordre stipule que "Personne n’entrera dans la Zone Fermée (Seam Zone) et que personne n’y restera." (2)

Le libre accès à la Zone Fermée qui représente environ 2,9 % de la Cisjordanie Occupée, ne sera autorisé qu’aux « Israéliens » (définis comme citoyens Israéliens, résidents israéliens et toute personne qui sera autorisée à immigrer en Israël (c’est-à-dire, toute personne qui est Juive))


L’Ordre demande aux habitants palestiniens de la Zone Fermée d’obtenir des permis pour vivre dans leurs maisons, cultiver leurs fermes et pour voyager.

• Rien dans l’Ordre ne garantit que les permis seront délivrés ou même respectés s’ils sont effectivement délivrés.

• Les Palestiniens n’habitant pas dans la Zone Fermée mais dont les terres agricoles ou le travail sont dans la Zone Fermée devront également faire une demande de permis pour cultiver leur terre ou aller au travail.

• L’Ordre autorise effectivement tout Juif au monde le droit de voyager librement dans la Zone Fermée mais refuse les mêmes droits aux Chrétiens et aux Musulmans qui y vivent, et de cultiver leurs propres terres.

• L’Ordre affecte environ 13 000 Palestiniens qui vivent dans 15 villes et villages.

Lire la traduction francaise de l’Ordre Militaire du 2 octobre 2003




5 - Israël prétend que le Mur est une mesure temporaire et qu’il pourra l’enlever quand un accord de Paix sera atteint : Qu’en est-il ?


Définir des mesures comme temporaires est une stratégie souvent utilisée pour justifier des actions illégales qui deviennent permanentes.

En 1967, lorsqu’Israël a commencé à violer la 4ème Convention de Genève avec la contruction des colonies illégales israéliennes dans les Territoires Occupés Palestiniens, Israël a prétendu que les colonies étaient une mesure de sécurité « temporaire ».

Plus de 36 après, ces colonies ne sont pas seulement devenues permanentes mais continuent de se développer.

Israël n’a jamais démantelé aucune de ces colonies « temporaires » et il y a maintenant près de 370 000 colons qui vivent illégalement dans les Territoires Occupés Palestiniens.


De plus, on ne pourra jamais revenir en arrière sur les dommages causés par le mur :
• Les fermiers palestiniens ont déjà perdu leurs récoltes, leurs terres et leur principale moyen d’existence ;
• Les maisons et les entreprises des Palestiniens ont été démolies pour la construction du Mur (par exemple, à Nazlat Issa où 124 boutiques et 7 maisons ont été démolies).


De plus, l’investissement d’Israël estimé à 2 millions de dollards par kilomètre indique que le Mur est prévu pour être permanent.


Dans son dernier rapport sur le Mur, le Secrétaire Général des Nations-Unies, Kofi Annan, a déclaré :

Israël a déclaré à plusieurs reprises que la Barrière était une mesure temporaire. Cependant l’envergure de la construction et la quantité de terres de Cisjordanie Occupée qui ont été réquisitionnées pour son tracé ou qui se situeront entre la Barrière et la Ligne Verte sont une affaire sérieuse et auront des implications sur le futur.

L’installation de la plus grande partie de la structure sur la terre palestinienne occupée pourrait détériorer de futures négociations. (3)
(Rapport complet des Nations-Unies – 24 novembre 2003)




6 - Etant donné qu’Israël a construit des “portes d’accès » agricoles pour que les fermiers puissent accéder à leurs terres, comment peut-on affirmer que le mur est destiné à confisquer la terre ?


Si Israël voulait réellement faciliter l’accès des fermiers palestiniens à leurs terres, le mur aurait été construit de l’autre côté des terres agricoles et non pas entre les fermiers et leurs terres.

Les portes sont une tentative israélienne de donner une apparence humaine au mur de “sécurité ».

En réalité, les portes sont ouvertes irrégulièrement.

Par exemple, les portes ont été fermées du 4 au 20 octobre 2003 lors de la cuillette des olives, causant aux fermiers la perte de leur récolte annuelle et par conséquent de leur revenu.

Dans le cas de la porte nord à Qalqilya, la porte n’a jamais été réouverte.
La fermeture des portes ont entrainé la mort du bétail (en particulier, les volailles).

Israël n’ayant pas fourni à l’avance les heures d’ouverture des portes, les Palestiniens ont dû supporter des attentes longues et exténuantes et l’accès leur a souvent été refusé.

De nombreux fermiers ont décidé de camper et de vivre dans leurs champs pour s’assurer de l’accès à leurs terres mais les soldats israéliens ont arrêté les fermiers et les ont renvoyés dans leurs villages.

De plus, les Palestiniens doivent faire la demande de “permis” pour accéder à leurs propres terres et les critères pour obtenir ces permis ne sont pas clairs.

Ces permis ne sont pas garantis et même s’ils sont accordés, ils le sont pour une durée limitée (en général 1 mois) et peuvent ne pas être honorés.
Par exemple, à Qalqilya, en novembre 2003, 1 200 fermiers ont fait une demande de permis et seuls 300 ont été délivrés (environ 25% ont été délivrés à des Palestiniens décédés ou absents).

En effet, l’existence réelle du système de permis montre que la confiscation israélienne de la terre palestinienne a pris une forme légale.


De plus, Israël se réserve le droit de confisquer la terre agricole palestinienne si elle n’est pas régulièrement cultivée. Ainsi, en refusant le droit aux fermiers palestiniens de cultiver leurs terres, Israël prépare la phase qui évoque la Loi de "Tu l’utilises ou tu la perds" pour confisquer la terre.




7 - Mais le mur n’a-t’il pas réussi autour de la Bande de Gaza ?


Avec une population d’environ 1,2 million de Palestiniens et une surface d’environ 365 kms2, la Bande de Gaza est l’une des zones les plus peuplées au monde.

Depuis 1994, un mur a été mis en place autour de la Bande de Gaza, coupant les Palestiniens de la Bande du reste du monde.

Les Palestiniens de la Bande de Gaza sont incapables de quitter la Bande sans obtenir la permission d’Israël pour le faire, alors que les colons israéliens qui y vivent illégalement ont une totale liberté de mouvement.


Le mur entourant la Bande de Gaza Occupée est différent de celui qui est contruit actuellement en Cisjordanie Occupée : le Mur autour de la Bande de Gaza a été construit sur la Ligne Verte et contrairement au mur qui est construit en Cisjordanie Occupée, il ne sépare pas les Palestiniens de leurs terres ou les secteurs les uns des autres.


En dépit de la présence du Mur, Israël continue de porter des attaques liées à la sécurité dans la Bande de Gaza, y compris :
• des invasions militaires ;
• des bombardements aériens tuant des civils palestiniens (y compris des enfants) ;
• des confiscations de terre ;
• des démolitions de maisons et
• des assassinats de “bombes à retardement” bien qu’ils n’aient jamais eu d’attaques-suicides à la bombe en Israël venant de la Bande de Gaza.




8 - Si Israël construit le Mur sur la partie Ouest de la Cisjordanie Occupée et non sur sa partie Est dans la vallée du Jourdain, est-ce que le Mur est acceptable ?


Non. Il n’y a pas de mur “humain” s’il s’agit d’une annexion de facto de la terre palestinienne ou s’il refuse aux Palestiniens la liberté de mouvement ou la possibilité de gagner leur vie.


Même sans la partie Est du mur, 16,6% de la Cisjordanie Occupée (domicile de 380 000 Palestiniens environ), se trouveront entre le Mur et la Ligne Verte.

La partie ouest du mur, seule, a causé déjà le déracinement de plus de 100 000 arbres, la démolition d’un grand nombre de maisons et la destruction de plus de 124 entreprises.


De plus, même sans la contruction de la partie Est du mur, Israël est encore capable de poursuivre sa politique d’enfermement à l’intérieur des centres de population palestinienne.

A l’exception de Jéricho, elle-même entourée de fossés et de soldats israéliens, la Vallée du Jourdain n’est pas densément peuplée et les quelques villages existants ont reçu des ordres de démolition pour des mosquées, des maisons et des écoles.

En conséquence, en restreignant la liberté de mouvement des Palestiniens dans la vallée du Jourdain par des barages routiers, des couvre-feux et autres restrictions de voyage actuellement existants, Israël peut effectivement enfermer la population palestinienne tout en annexant la Vallée du Jourdain.




9 - Y-a t’il une preuve qu’Israël tente d’annexer la terre palestinienne ?


Oui. Dans certains endroits, par exemple à Qalqilya, des checkpoints ont été déplacés plus loin à l’intérieur des Territoires Occupés Palestiniens avec des demandes de permis pour "entrer en Israël" aux Palestiniens qui veulent visiter ces secteurs au-delà des checkpoints (alors qu’ils sont encore à l’intérieur des Territoires Occupés Palestiniens).

De plus, certains propriétaires de terres ont reçu des ordres d’expropriation par lesquels Israël indique que cela "corrigera la frontière".


Bien qu’Israël n’ait jamais eu recours aux Lois d’annexion, il a pourtant annexé de facto la terre palestinienne en violation des Lois Internationales.




10 - Le Mur est-il légal selon les Lois Internationales ?


Non. Le mur viole la 4ème Convetion de Genève, y compris les obligations suivantes qui ne peuvent pas être abrogées en invoquant un « besoin militaire » :


Interdiction de l’utilisation de la Punition Collective :

Aucune personne protégée ne peut être punie pour une infraction qu'elle n'a pas commise personnellement. Les peines collectives, de même que toute mesure d'intimidation ou de terrorisme, sont interdites.
Le pillage est interdit.
Les mesures de représailles à l'égard des personnes protégées et de leurs biens sont interdites.
(Article 33 – 4ème Convention de Genève)


Le mur servira à diviser les Territoire Occupés Palestiniens avec les mouvements d’un endroit à un autre contrôlés entièrement par l’armée israélienne, ce qui punira effectivement la totalité de la population palestinienne.

Les Juifs israéliens vivant illégalement dans les Territoires Occupés Palestiniens pourront, cependant, continuer à bénéficier d’une totale liberté de mouvement.



Interdiction contre l’Annexion

Les personnes protégées qui se trouvent dans un territoire occupé ne seront privées, en aucun cas ni d'aucune manière, du bénéfice de la présente Convention, soit en vertu d'un changement quelconque intervenu du fait de l'occupation dans les institutions ou le gouvernement du territoire en question, soit par un accord passé entre les autorités du territoire occupé et la Puissance occupante, soit encore en raison de l'annexion par cette dernière de tout ou partie du territoire occupé. (Article 47 – 4ème Convention de Genève)


Israël annexe de facto des secteurs supplémentaires des Territoires Occupés Palestiniens.




11-– Le mur de “Sécurité” est-il legal selon les Accords d’Oslo ?


Non, le mur viole les Accords d’Oslo.


Obligation de Préserver l’Intégrité Territoriale des Territoires Occupés Palestiniens :

Les deux parties considèrent la Cisjordanie et la Bande de Gaza comme une unité territoriale unique dont l’intégrité et le statut seront préservés au cours de la période intérimaire. (Accord Interimaire, Chapitre 2, Article XI)


La construction d’un mur dans les Territoires Occupés Palestiniens viole l’intégrité territoriale de la Cisjordanie .



Interdiction de restriction de la Liberté de Mouvement :

Sans déroger aux pouvoirs de sécurité et aux responsabilités d’Israël conformément à cet Accord, le déplacement des personnes, des véhicules et des marchandises en Cisjordanie , entre les cités, les villes, les villages et les camps de réfugiés, sera libre et normal et ne devra pas être effectué par des checkpoints ou des barrages routiers. (Accord Intérimaire, Annexe I, Article IX, para 2(a))


Les pouvoirs de sécurité d’Israël, avec le respect de la liberté de mouvement, s’étendent non seulement à interdire ou limiter l’entrée en Israël des personnes ou des véhicules venant des Territoires Occupés Palestiniens.

Construire un mur en Cisjordanie Occupée affecte la liberté de mouvement des Palestiniens non seulement vers Israël, mais également à l’intérieur et d’un bout à l’autre des Territoires Occupés Palestiniens.




12 - Que fait la communauté internationale pour arrêter cela ?


En dépit de la condamnation mondiale du Mur (y compris une résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies demandant à Israël d’arrêter et d’inverser la construction du mur) et même les inquiétudes des Etats-Unis et des Européens, la communauté internationale n’a pris aucune mesure qui ait eu un effet.

La 4ème Convention de Genève oblige la communauté internationale à garantir que la Convention soit respectée, le but premier de celle-ci étant de protéger une population sous occupation.

Les Hautes Parties contractantes s'engagent à respecter et à faire respecter la présente Convention en toutes circonstances. (4ème Convention de Genève – Article 1)


En dépit du fait que le mur de “sécurité” d’Israël viole les Lois Internationales et les Accords d’Oslo, la communauté internationale n’a pris aucune mesure pour respecter ses obligations de faire respecter la 4ème Convetion de Genève.


Ainsi, cela nous enseigne qu’Israël est au-dessus des Lois.





(1) Dans un interview avec le journal Ha’aretz, le Premier Ministre-adjoint Olmert descript sa vision de la “paix” avec les Palestiniens et l’idée d’une séparation unilatérale basée sur la construction du mur. David Landau, Un maximum de Juifs, un minimum de Palestiniens, Ha’aretz GA Coverage, Online Edition - 5 Decembre 2003.

(2) Ordre des Forces de Défense d’Israël Concernant des Directives de Sécurité (Judée et Samarie)(numéro 378), 1970 Déclaration Concernant la fermeture du secteur numéro s/2/03 (Seam Area), Section 3a.

(3) Rapport du Secrétaire-General des Nations-Unies préparé suite à une résolution de l’Assemblée Générale ES-10/13, UN Doc. A/ES-10/248 at 7. (24 Novembre 2003).

Source : www.nad-plo.org/

Traduction : MG

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