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ISM France - Archives 2001-2021

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USA -

Lobby israélien ? Vous avez dit : Lobby israélien ?

Par

J’ai reçu beaucoup de sollicitations à commenter l’article de John Mearsheimer et Stephen Walt (je désignerai ces deux auteurs par leurs initiales, M-W, dans la suite de cet article), publié dans la London Review of Books, et qui a été mis en circulation extensive sur Internet, soulevant une tempête de controverses.
Je livre ici quelques idées, à ce sujet.

L’article, comme je l’ai indiqué, a été publié dans la London Review of Books, qui est bien plus ouverte à des débats sur ces questions que les revues américaines – ceci n’est pas indifférent, en référence (j’y reviendrai) à la soit disant influence de ce que M-W appellent "le Lobby (sioniste)".

Un article publié dans la revue juive (américaine) Forward cite M., qui aurait dit que cet article aurait été commandité par une revue américaine, mais qu’il aurait été rejeté et que "le lobby pro-israélien est tellement puissant que lui-même et son coauteur Stephen Walt n’auraient jamais pu obtenir que leur étude soit publiée dans une publication scientifique basée aux Etats-Unis."

Mais en dépit de sa parution en Angleterre, l’article de M-W a suscité la réaction hystérique prévisible et prévue des partisans habituels de la violence d’Etat, ici (aux Etats-Unis), allant du Wall Street Journal jusqu’à Alan Dershowitz, parfois en des termes qui exposeraient instantanément leurs auteurs au ridicule, n’était le fait que, ce faisant, ils s’alignaient (comme d’habitude) sur les positions du pouvoir (américain).



Il faut faire crédit à M-W d’avoir pris une position vouée à susciter des hauts cris, des mensonges et des dénonciations fanatiques. Mais il convient de noter à ce propos qu’il n’y a là rien d’inhabituel.

Prenez n’importe quel sujet ayant accédé au statut d’Ecriture Sainte parmi "le troupeau des esprits indépendants" (j’emprunte cette célèbre description des intellectuels à Harold Rosenberg) : par exemple, quoi que ce soit de relatif aux guerres des Balkans, qui ont joué un rôle fondamental dans ces extraordinaires campagnes d’auto-adulation qui ont défiguré le discours intellectuel vers la fin du précédent millénaire, dépassant de très loin en la matière y compris les précédents historiques, pourtant déjà suffisamment laids.

Naturellement, il est extraordinairement important, pour ce troupeau, de protéger son image de soi, basée pour l’essentiel sur la tromperie et le mensonge. Par conséquent, toute tentative de ne serait-ce que fournir des faits simples (incontestés et incontestablement pertinents) est soit ignorée (M-W ne sauraient être ignorés), soit déclenche des broncas, des diffamations, des mensonges et des tromperies extrêmement spectaculaires, accompagnés d’autres réactions standard.

C’est très facile à démontrer et cela ne se limite absolument pas à ces cas particuliers. Les gens dépourvus d’expérience en matière d’analyse critique des doctrines conventionnelles peuvent être très gravement induits en erreur par le cas du Moyen-Orient (MO, dans la suite de ce texte).



Mais, ayant reconnu que M-W ont adopté une position courageuse qui mérite nos louanges, nous n’en devons pas moins continuer à nous poser la question de savoir à quel point leur thèse est convaincante ? Pas terriblement, à mon humble avis.

J’ai passé en revue ailleurs ce que la littérature (historique et documentaire) me semble avoir catalogué comme les principales sources de la politique américaine au MO, tant dans des livres que dans des articles des quarante années écoulées, mais je ne pense pas que cette littérature fournisse une quelconque raison de modifier ce qui m’a toujours semblé une interprétation autrement plus plausible.

Notez, incidemment, que ce qui est (ici) en jeu, c’est une question particulièrement subtile : (il s’agit de) peser l’impact de plusieurs facteurs qui (tout le monde en convient) interagissent dans la détermination de la politique de l’Etat (américain), à savoir : (A) les intérêts stratégico-économiques de (certaines) concentrations de pouvoir intérieur inhérentes au lien étroit entre l’Etat et le monde des affaires et (B) le Lobby.



La thèse de M-W consiste à dire que c’est (B) qui prédomine et, ce, de manière écrasante. Pour évaluer cette thèse, nous devons distinguer entre deux questions tout à fait indépendantes, qu’ils [M-W, ndt] ont tendance à faire fusionner : (1) les échecs allégués de la politique américaine au MO ; (2) le rôle causal du Lobby dans les conséquences (néfastes) (de ces échecs).

Dès lors que les positions du Lobby sont conformes à celles explicitées au point (A) [voir ci-dessus, ndt], les deux facteurs sont extrêmement difficiles à démêler. Or, les points de conformité sont (effectivement) très nombreux.



Prenons le point (1) et posons-nous la question qui coule de source suivante : pour qui cette politique a-t-elle été un échec, au cours des soixante années écoulées ?

Pour les trusts de l’énergie ? Pas vraiment : ils ont "réalisé des profits qui surpassent les rêves de l’avarice" (pour citer John Blair, qui a dirigé les plus importantes enquêtes gouvernementales sur l’industrie, dans les années 1970). Ils continuent à le faire aujourd’hui, et le MO est leur vache à lait préférée.

Fut-ce un échec pour la grande stratégie américaine basée sur le contrôle de ce que le Département d’Etat a qualifié, voici soixante ans de cela, de "source stupéfiante de puissance stratégique", en parlant du pétrole du MO et de l’immense richesse que représente ce "gros lot matériel" sans équivalent ?

On a du mal à l’imaginer. Les Etats-Unis ont réussi à maintenir l’essentiel de leur contrôle – leurs indéniables revers occasionnels, comme le renversement du Shah d’Iran, n’étaient aucunement dus à des initiatives du Lobby. Et comme je l’ai indiqué, les trusts de l’énergie ont prospéré.

De plus, ces succès extraordinaires ont dû surmonter beaucoup d’obstacles : au premier chef, comme ailleurs dans le monde, ce que des documents internes [à l’administration US, ndt] qualifient de "nationalisme radical", (en réalité, le nationalisme indépendantiste).

Comme dans d’autres régions du monde, il a été jugé expédient de formuler ces préoccupations en termes de "défense contre l’URSS", mais très rapidement ce prétexte ne résiste pas à l’examen, au MO pas plus qu’ailleurs.

Et, de fait, on concéda officiellement que cette affirmation était fallacieuse, peu après la chute du mur de Berlin, quand la Stratégie de Sécurité Nationale pour l’année 1990 de Bush préconisa le maintien des forces destinées à intervenir au MO, où de sérieuses "menaces pour nos intérêts ne sauraient être laissées en l’Etat sur le seuil du Kremlin" - c’est donc aujourd’hui un prétexte qu’on ne peut plus invoquer pour poursuivre les mêmes politiques que par le passé. Et cela fut vérifié, pratiquement, en ce qui concerne le monde entier.



Ceci soulève immédiatement une autre question au sujet de la thèse de M-W.
Où étaient donc "les Lobbies" qui auraient conduit à poursuivre des politiques tout à fait similaires, dans le monde entier ?

Prenons l’année 1958, une année particulièrement critique pour les affaires du monde.

En 1958, l’administration Eisenhower identifia les trois principaux défis pour les Etats-Unis. Il s’agissait du MO, de l’Afrique du Nord et de l’Indonésie : autant de pays producteurs de pétrole, autant de pays musulmans.
Le sort de l’Afrique du Nord fut solutionné, grâce à l’indépendance (purement formelle) de l’Algérie.
L’Indonésie et le MO furent "traités" au moyen des massacres terribles déclenchés par Suharto (en 1965) et de la destruction, par Israël, du nationalisme arabe laïc (Nasser, 1967).

Au MO, cela instaura l’étroite alliance entre les Etats-Unis et Israël, et cela corrobora l’appréciation des services secrets américains, en 1958, selon lesquels un "corollaire logique" de l’opposition au "nationalisme radical" (entendre : le nationalisme indépendantiste laïc) était le "soutien à Israël", en tant qu’unique base américaine fiable dans la région (avec la Turquie, qui entra dans une étroite alliance avec Israël, précisément cette année-là).

Le coup d’Etat de Suharto suscita une euphorie virtuelle, et il demeura "notre genre de mec" (ainsi que le qualifiait l’administration Clinton) jusqu’à ce qu’il n’ait pu maintenir son contrôle, en 1998, ce qui impliqua un état de sévices horrifique, à faire pâlir celui de Saddam Hussein – lequel était aussi "notre genre de mec", jusqu’à ce qu’il désobéisse aux ordres, en 1990.

Y avait-il un Lobby indonésien ? Un Lobby saddamiste ? La question peut être généralisée et étendue au monde entier. Tant que ces questions n’auront pas été traitées, la question (1) ne pourra pas être sérieusement réglée.


Quand nous creusons la question (1), nous constatons que les politiques américaines au MO sont tout à fait semblables aux politiques américaines poursuivies dans les autres régions du monde, et qu’elles ont connu un succès remarquable, face à de nombreuses difficultés : soixante ans, c’est une longue période, pour ne connaître en permanence que le succès.
Il est bien vrai que Bush II a affaibli la position américaine, et pas seulement au MO, mais c’est là une tout autre question.


Cela (m’)amène au point (2). Comme je l’ai indiqué, l’alliance USA-Israël a été conclue précisément au moment où Israël a rendu un énorme service aux trusts américano-saoudiens de l’énergie, en écrasant le nationalisme arabe séculier, qui menaçait de détourner [ sic ! ndt] des ressources vers des besoins domestiques (arabes, ndt).

C’est aussi à ce moment-là que le Lobby a décollé (mis à part sa composante chrétienne évangélique, de très loin la plus nombreuse et sans doute la plus influente, mais ce ne sera le cas, pour l’essentiel, que durant les années 1990.

C’est aussi à cette époque-là que la classe politico-intellectuelle entama son idylle avec Israël, qui l’avait laissée plutôt indifférente jusqu’alors.
Ces intellectuels et ces politiques représentent une partie très influente du Lobby, en raison de leur rôle dans les médias, dans le milieu universitaire, etc.

A partir de ce moment, il est difficile de distinguer l’"intérêt national" (au sens convenu et perverti de cette expression) des effets (de l’action) du Lobby.

J’ai passé en revue les états des services rendus par Israël aux Etats-Unis, jusqu’à l’heure actuelle, dans d’autres colonnes, je n’y reviendrait donc pas ici.

M-W se focalisent sur l’Aipac et les chrétiens évangéliques, mais ils reconnaissent que le Lobby inclut la majorité de la classe politico-intellectuelle – dès lors, la thèse perd l’essentiel de sa consistance. Ils ont aussi une manière particulièrement sélective de sélectionner leurs "preuves" (dont la ne sont que des assertions). Prenons, par exemple, les ventes d’armes à la Chine (par Israël, ndt), qu’ils citent parce qu’elles étaient censées contrevenir aux intérêts des Etats-Unis.

Mais ils omettent de mentionner que, les Etats-Unis s’y étant opposés, Israël fut contraint de reculer : sous Clinton, en 2000 et, à nouveau, en 2005, le régime néocon de Washington faisant tout, cette fois-ci, pour humilier Israël.

Et ce, dans les deux cas, sans le moindre clignement de paupière du Lobby, bien qu’il se soit agi là d’un très sérieux coup de règle sur les doigts administré à Israël.

Et il y a beaucoup d’exemples similaires. Prenez le pire crime de l’histoire d’Israël : son invasion du Liban, en 1982, dans le but de détruire l’OLP, nationaliste laïc, en réduisant au silence ses appels embarrassants à une solution politique, et d’imposer au Liban un régime maronite lige.

L’administration Reagan a fortement soutenu l’invasion, y compris ses pires atrocités, mais quelques mois plus tard (en août), quand les atrocités devinrent si graves que même le correspondant du New York Times à Beyrouth Thomas Friedman les critiquait, et qu’elles commençaient à porter atteinte aux "intérêts nationaux" des Etats-Unis, Reagan ordonna à Israël de couper court à son invasion, puis il intervint pour parachever l’éviction de l’OLP du Liban, issue particulièrement heureuse tant pour Israël que pour les Etats-Unis (et cohérente avec l’opposition américaine constante aux nationalismes indépendantistes).

L’issue ne fut pas exactement ce que voulait l’alliance USA-Israël, mais ce qui est significatif, ici, c’est que les Reaganiens ont soutenu l’agression et les atrocités (israéliennes), tant qu’elles "servaient les intérêts nationaux des Etats-Unis" et qu’ils y ont mis un terme quand ce n’était plus le cas (intervenant eux-mêmes, dès cet instant, pour parachever le boulot). Rien, là, que de très normal.


Autre problème : M-W ne traitent pas du rôle des trusts de l’énergie. Ils sont pourtant loin d’être marginaux, dans la vie politique américaine – c’est particulièrement transparent dans l’administration Bush, mais c’est vrai, de fait, depuis toujours.

Comment pourraient-ils être à ce point impotents, face au Lobby ?

Comme l’a fait observer à juste titre le spécialiste du MO Stephen Zunes : "Il y a des groupes d’intérêts qui ont des enjeux en jeu dans ce qui se passe dans la région du Golfe persique, bien plus puissants que l’Aipac [ou que le Lobby, de manière générale], comme les compagnies pétrolières, les industries de l’armement et d’autres intérêts spéciaux, dont la puissance de lobbying et les contributions financières aux campagnes électorales (américaines) surpassent de très loin celles du lobby sioniste – dont ce dernier a tendance à se vanter, en en rajoutant – et des donateurs qui lui sont liés."


Serait-ce que les trusts de l’énergie ne savent pas où se trouvent leurs intérêts, ou bien alors ils font partie du Lobby, eux aussi ? A ce stade, où est la distinction entre les points (1) et (2), si ce n’est dans les marges ?

Il faudrait aussi nous expliquer, j’y reviens, pourquoi la politique des Etats-Unis au MO est semblable à leurs politiques ailleurs dans le monde – politiques auxquelles Israël, je le rappelle incidemment, a apporté des contributions importantes, par exemple en aidant l’exécutif américain à franchir les barrières parlementaires du Congrès pour mener des campagnes de terreur massive en Amérique centrale, pour contourner les embargos frappant tant l’Afrique du Sud que la Rhodésie, et encore bien d’autres pays. Tout ceci, encore une fois, ne fait que rendre de plus en plus difficile la distinction entre (2) et (1) – ce denier étant d’une uniformité quasi absolue, pour l’essentiel, dans le monde entier.


Je ne vais pas passer en revue les autres arguments, mais je ne pense pas qu’ils soient particulièrement pertinents, à y regarder de plus près.


La thèse que M-W proposent, toutefois, ne manque pas de séduction.

La raison, je pense, tient au fait qu’elle maintient un gouvernement américain immaculé, sur son haut pinacle de noblesse, d’"idéalisme wilsonien", etc, essentiellement dans les serres d’une force toute-puissante, desquelles il ne saurait se libérer.

Cela revient tout à fait à attribuer les crimes [américains] des soixante dernières années à "des illusions exagérées concernant la guerre froide", ou que sais-je encore ?


Dans les deux cas, c’est expédient, mais [le moins qu’on puisse en dire, c’est que ] ça n’est pas très convaincant.

NC


Commentaire de Jeff Blankfort

"Il y a des groupes d’intérêts qui ont des enjeux en jeu dans ce qui se passe dans la région du Golfe persique, bien plus puissants que l’Aipac [ou que le Lobby, de manière générale], comme les compagnies pétrolières, les industries de l’armement et d’autres intérêts spéciaux, dont la puissance de lobbying et les contributions financières aux campagnes électorales (américaines) surpassent de très loin celles du lobby sioniste – dont ce dernier a tendance à se vanter, en en rajoutant – et des donateurs qui lui sont liés."

Cette allégation ne peut être démontrée, pour la simple raison qu’elle est fallacieuse. Ainsi, par exemple, en 2002, Haim Saban, un Israélo-américain qui finance le Saban Center dépendant du Brooking Institute et qui est un gros contributeur de l’Aipac, a fait don de 12,3 millions de dollars au parti démocrate, soit presque autant que ce que les lobbies des industries de l’armement ont donné aux deux partis (démocrate et républicain), à savoir : 14 millions de dollars.

En 2001, la publication Mother Jones a affiché sur son site ouèbe la liste de 400 principaux contributeurs aux élections de 2000. Sept des dix premiers, douze des vingt premiers et 125 des 250 premiers étaient des juifs. Je n’en dirai pas plus.

Tous ces juifs étaient-ils des partisans d’Israël ? Dans une certaine mesure, certainement, car, comme l’ont dit un certain nombre d’observateurs : "Depuis des années, aux yeux du Congrès, les juifs américains n’ont qu’une marotte en tête, et cette marotte, c’est Israël".

Maintenant, si "l’universitaire spécialiste du Moyen-Orient, Stephen Zunes", que cite Chomsky, ou si Chomsky lui-même, détiennent une preuve qui contredise ce que je viens de dire, qu’ils n’hésitent pas à me la présenter (je leur ai envoyé copie de ce message, à tous les deux).

Le reste de ses commentaires sur l’étude de Mearsheimer et Walt s’apparente aux œufs brouillés habituels répétés par Chomsky dans une demi-douzaine de bouquins, ou plus, au fil des années, à en croire l’ancienneté de ses références.

Le passage du temps ne les rendent en rien plus valides.

Si des gens veulent trouver plus d’éléments sur la position de Chomsky sur cette question, d’un point de vue critique, ils peuvent lire un article que j’ai écrit l’année dernière, et que j’ai intitulé Damage Control : Noam Chomsky and the Israël-Palestine Conflict [Contrôle des dégâts : Noam Chomsky et le conflit israélo-palestinien], dont voici le lien url :
http://www.leftcurve.org/LC29WebPages/Chomsky.html

Chomsky n’a pas commenté – tout du moins, pas publiquement, à ma connaissance – cet article, bien qu’il ait reçu de nombreuses invitations à le faire, tout en faisant l’aveu que telle fut (en revanche) la raison qu’il a choisi de retenir pour motiver sa réponse à l’étude de Mearsheimer et Walt.

Jeff Blankfort

Source : http://www.zmag.org

Traduction : Marcel Charbonnier

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