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Cisjordanie -

Maisons détruites, vies ruinées - les démolitions criminelles dans les territoires palestiniens occupés

Par

> graham@thecreatetrust.org

Graham Peebles est directeur de The Create Trust, une organisation caritative britannique. Il a travaillé en Cisjordanie en 2009, s'occupant d'une série d'ateliers éducatifs pour des enfants palestiniens.

Dans le catalogue de crimes qu'est l'occupation israélienne de la Cisjordanie et de Gaza, la destruction des maisons palestiniennes se classe comme l'un des plus cyniques et odieux. Quelques 90.000 personnes sont actuellement menacées de déplacement, en Cisjordanie, en raison des politiques israéliennes comme les restrictions et les discriminations sur les logements, l'abrogation des droits de résidence, l'expansion des colonies et la construction du mur de séparation. (1) Tout ceci avec l'approbation tacite des US(a), qui financent toute l'opération.

Maisons détruites, vies ruinées - les démolitions criminelles dans les territoires palestiniens occupés

Démolition de maison à Anata, 25 janvier 2012 (photo Anne Paq*)
La maison, c'est un refuge par rapport au monde, un lieu sûr et sécurisant, un endroit où on se détend en famille et avec les amis, où on respire sans crainte. Cette image simple de la normalité est inconnue de beaucoup des Palestiniens qui vivent sous la brutale et illégale occupation d'Israël. La pratique israélienne de démolition des maisons, des infrastructures de base et des moyens d'existence continue de dévaster les familles et les communautés palestiniennes à Jérusalem Est et dans les 60 pour cent de Cisjordanie contrôlés par Israël, appelés Zone C. La plupart des gens touchés vivent déjà dans la pauvreté, et les démolitions sont une cause majeure de leur déplacement de leur dépossession en cours en Cisjordanie . (2)

L'année dernière (2011) a vu plus de maisons démolies que pendant les 6 années précédentes, et un nombre record de sans-logis et de déplacés. A novembre 2011, les autorités israéliennes avaient démoli 467 maisons palestiniennes et autres bâtiments en Cisjordanie (y compris à Jérusalem Est), déplaçant 869 personnes (3). Les Nations-Unies indiquent même le chiffre plus élevé de 1000. Parallèlement à la destruction illégale des maisons palestiniennes, l'expansion coloniale a accéléré et avec elle, selon Human Rights Watch, "une escalade de la violence perpétrée par les colons."

Le nombre total de démolitions de maisons répertoriées depuis le début de l'occupation de 1967 est estimé à 24.813. Avec des Palestiniens obligés, de façon perverse, soit à démolir leur propre maison, soit se voir facturer la démolition par les forces d'occupation, certains propriétaires entreprennent de le faire eux-mêmes. "La famille est tenue de payer les frais de démolition de sa maison, qui peuvent aller jusqu'à des dizaines de milliers de dollars. Pour éviter ces frais, les Palestiniens confrontés à la démolition de leur maison peuvent "choisir" de la démolir. On ne sait pas combien de Palestiniens ont "opté" pour cette solution." (4) Ces démolitions "faites main" ne sont pas incluses dans le chiffre cité, ce qui fait que le total réel est beaucoup plus élevé.

Réfléchissons un instant à l'absurdité de vivre sous la menace d'une autorité illégale qui oblige des familles à raser leur propre maison.

Photo
Démolition dans la Vallée du Jourdain, 12 janvier 2012 (photo Anne Paq*)


Des vies détruites

L'impact sur les familles dont les maisons ont été démolies et les effets, immédiats et à long terme, sont dévastateurs. Les enfants sont particulièrement vulnérables, comme les femmes enceintes et les personnes âgées. Des familles sont déplacées et séparées, des enfants sont sans abri, effrayés et perturbés pendant des années.

"Sur une série d'indicateurs de santé mentale, les résultats des enfants dont les maisons ont été démolies sont alarmants : retrait, plaintes somatiques, dépression/anxiété, difficultés sociales, taux plus élevés de pensées délirantes, obsessionnelles, compulsives et psychotiques, troubles de l'attention - même six mois après la démolition. Ils pleurent davantage, ont peur d'aller à l'école, pensent qu'on ne les aime pas ou que les autres sont méchants avec eux, ils ont un sentiment de culpabilité, sont nerveux et très tendus." (5)

Les démolitions de maisons ajoutent au nombre de réfugiés palestiniens, qui constituent le groupe de réfugiés le plus important au monde. En 2007, l'estimation du nombre de réfugiés palestiniens dans le monde était de 7 millions, et 450.000 déplacés en interne en Israël et dans les territoires palestiniens occupés. (6)

Une propagande qui autorise la violence

En même temps que des maisons, des lieux de travail, des commerces et des sources de revenus, sont détruits des puits, des citernes collectant l'eau de pluie et autres structures de base. Lorsque j'étais en Cisjordanie en 2009, j'ai été témoin de la démolition de nombreux étals de vente installés au bord des routes. J'en ai compté 8 complètement démolis ou sur le point d'être démolis par les Forces israéliennes de Défense, la force sécuritaire d'occupation de l'Amérique.

En 2011, la plupart des démolitions ont ciblé des structures de subsistance, ruinant les sources de revenu et les normes de vie de quelques 1.300 personnes. La raison donnée - les Palestiniens installent des magasins sans les autorisations officielles requises.

Les explications israéliennes justifiant les démolitions ne servent que la propagande qui cherche à justifier l'injuste, l'illégal, l'inhumain. L'absurdité des autorisations est un outrage au bon sens. Ce sont les autorités israéliennes qui accordent, ou refusent d'accorder les permis pour toute une série d'aspects de la vie quotidienne : le logement, l'importation des marchandises, les déplacements, le développement du commerce et des infrastructures, comme les canalisations d'eau, les lignes électriques, les communications, etc. Selon Broken Homes, les forces israéliennes d'occupation affirment qu'elles ne détruisent que les maisons construites sans permis dans "13%" des cas, ou pour des raisons militaires, "41%". Quelle foutaise. C'est juste le discours de l'arnaqueur qui essaie de piéger l'honnête homme pour qu'il légitime les actions des forces d'occupation et qu'il valide son autorité illégitime.

Ce dédale bureaucratique fou, établi, maintenu et géré comme instrument de contrôle, s'ajoute à l'arsenal mis en place par Israël pour mettre les Palestiniens à genoux, physiquement et émotionnellement. "Le régime militaire spolie les Palestiniens de leurs droits et nie leur capacité à avoir tout maîtrise réelle sur l'élaboration de la politique de l'espace terrestre dans lequel ils vivent et sur le respect de leurs droits." (7)

La structure juridique à deux niveaux installée par la force occupante est conçue et mise en œuvre pour maximiser la souffrance des Palestiniens, ne leur laissant pas d'autre choix que celui de vivre en dehors du système. Les restrictions discriminatoires de logement d'Israël ont pour conséquence un défaut de permis de construire pour la population palestinienne en Cisjordanie qui l'oblige à construire sans autorisation et à vivre sous la menace constante des expulsions et des démolitions.

Photo
Démolition à Jéricho, 5 janvier 2012 (photo Anne Paq*)


Des conventions bafouées

Alors que les maisons et les structures palestiniennes essentielles sont détruites, les Israéliens qui vivent confortablement et en sécurité dans leurs colonies illégales sont autorisés à bafouer la loi. Peace Now a documenté "une augmentation spectaculaire du nombre de nouvelles constructions illégales dans les colonies ; la construction se poursuit selon des projets qui n'ont jamais été approuvés par les forces israéliennes. Au moins 507 unités de logement non approuvées sont actuellement en construction dans 29 colonies," et elles ne sont sujettes à aucun ordre de démolition, même si elles ont été bâties sans les permis nécessaires "obligatoires" selon le droit israélien.

Les démolitions de maisons, exercées exclusivement contre les Palestiniens, ont déplacé des milliers de familles, tout en négligeant de faire respecter les règlementations d'urbanisme sur les colons israéliens. Les forces de l'occupation sont empêtrées dans des contradictions qui étranglent leurs actions dans un réseau de malhonnêteté et de tartuferie, justifiant leurs atrocités par une bureaucratie qui consolide la criminalité.

Israël n'a aucune légitimité, au regard du droit international, à construire et créer des ghettos de colons subventionnés, ni à détruire les structures de ceux qui construisent sans sa permission. Le but, c'est la domination totale des Palestiniens, avec toute la terre sous contrôle israélien. Comme l'avait déclaré Menachem Begin, "Le retour de même un pouce de terre aux Arabes serait une trahison de la nation."

Les démolitions de maisons, d'infrastructures et de lieux permettant la subsistance sont illégales selon le droit international. La politique systématique de démolition de maisons menée contre les habitants palestiniens de Jérusalem contrevient à la 4ème Convention de Genève :
"Article 53. - Il est interdit à la Puissance occupante de détruire des biens mobiliers ou immobiliers, appartenant individuellement ou collectivement à des personnes privées, à l'Etat ou à des collectivités publiques, à des organisations sociales ou coopératives, sauf dans les cas où ces destructions seraient rendues absolument nécessaires par les opérations militaires."

En outre :

"Article 147. - Les infractions graves visées à l'article précédent sont celles qui comportent l'un ou l'autre des actes suivants, s'ils sont commis contre des personnes ou des biens protégés par la Convention : l'homicide intentionnel, la torture ou les traitements inhumains, y compris les expériences biologiques, le fait de causer intentionnellement de grandes souffrances ou de porter des atteintes graves à l'intégrité physique ou à la santé, la déportation ou le transfert illégaux, la détention illégale, le fait de contraindre une personne protégée à servir dans les forces armées de la Puissance ennemie, ou celui de la priver de son droit d'être jugée régulièrement et impartialement selon les prescriptions de la présente Convention, la prise d'otages, la destruction et l'appropriation de biens non justifiées par des nécessités militaires et exécutées sur une grande échelle de façon illicite et arbitraire."

Il faut transformer la théorie en action, la complaisance collective cède la place à l'indignation internationale. Il faut faire appliquer et respecter la loi.

Outre les articles ci-dessus, une série d'articles afférents de la Convention des Nations Unies relative aux Droits de l'Enfant où nous trouvons :
"- Article 9.1 : Les Etats parties veillent à ce que l'enfant ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré ;
- Article 24.1 : Les Etats parties reconnaissent le droit de l'enfant de jouir du meilleur état de santé possible ;
- Article 27.1 : Les Etats parties reconnaissent le droit de tout enfant à un niveau de vie suffisant pour permettre son développement physique, mental, spirituel, moral et social.
- Article 31 : Les Etats parties reconnaissent à l'enfant le droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge et de participer librement à la vie culturelle et artistique.
- Article 38.1 : Les Etats parties s'engagent à respecter et à faire respecter les règles du droit humanitaire international qui leur sont applicables en cas de conflit armé et dont la protection s'étend aux enfants.
"

Tous sont pertinents quant à l'impact des démolitions de maison sur les enfants. Une pléthore de lois internationales encercle Israël. Ce qu'il faut, et de toute urgence, c'est les appliquer.

Photo
Démolition à Az-Za'ayyem, périphérie de Jérusalem, 29 novembre 2011 (photo Anne Paq*)


En silence, s'il vous plaît : le transfert ethnique

La politique de démolition est un outil de terreur dans une campagne planifiée, avec la claire intention de soumettre, de contrôler et d'intimider. Les démolitions de maisons sont liées à la stratégie globale d'expansion d'Israël et à la réalisation de ses objectifs impérialistes.
"Le grand dessein de la doctrine expansionniste judéo-sioniste est de s'emparer de toutes les terres riches en pétrole, des rives de l'Euphrate à celles du Nil," ce qui comprend la construction ininterrompue de colonies de peuplement, la violence des colons et des Forces Israéliennes de Défense (IDF). Israël a continué de faire fi des accords pour un moratoire sur la construction illégale dans les colonies israéliennes, les expulsions de familles palestiniennes pour faire place aux colons continuent au même rythme et dans toute la partie orientale de Jérusalem, une pression non stop s'exerce dans le cadre d'un "transfert silencieux".

Le "transfert silencieux" est loin d'être calme et pacifique. C'est l'expulsion violente, forcée et le déplacement des familles palestiniennes de Jérusalem est. "Transfert silencieux" fait référence à la technique des forces de l'occupation qui consiste à priver les Palestiniens de toute maîtrise sur leurs vies et à anéantir tous leurs espoirs en rendant leur vie quotidienne impossible, menant au "transfert" des citoyens de Jérusalem Est en Cisjordanie . Le ryhtme croissant de l'expansion coloniale et des démolitions de maisons poussent les Palestiniens à bout, détruit leurs moyens d'existence et les perspectives d'une paix juste et durable.

Juste après Noël 2011, "le maire de Jérusalem Nir Barkat a annoncé des plans pour dépouiller de leurs cartes d'identité 70.000 résidents palestiniens de Jérusalem, et de les transférer à l'administration civile de Cisjordanie . Bien que ce ne soit pas un transfert physique, ce dépouillement des papiers d'identité marquera la plus grande spoliation de masse de droits de citoyenneté depuis 1967." Le processus de nettoyage ethnique se poursuit rapidement à Jérusalem. C'est illégal, il faut faire appliquer et respecter la loi.

L'intimidation, les contrôles injustes sur la construction des maisons, le vol et le rationnement de l'eau et la remise de notifications de démolition constituent une méthodologie de souffrance qui sous-tend la politique de "transfert silencieux" à Jérusalem Est. Finir par épuiser la population, jusqu'à ce que tôt ou tard elle abandonne, tout simplement. "Une fois qu'ils partent, ils résilient leurs droits aux cartes d'identité de Jérusalem, détruisant tout espoir d'emploi en "Israël" - les maintenant de fait encagés dans la pauvreté de la Cisjordanie à jamais." (8)

Les maisons, l'infrastructure et les commerces sont démolis à l'intérieur de Jérusalem Est et dans la Zone C de la Cisjordanie , "C" pour "cleansing" - nettoyage ethnique. Le rythme et la méthode des démolitions de maisons montrent que c'est plus une politique de nettoyage ethnique progressif qu'autre chose, avec un objectif politique et stratégique clair.

Tout ce que fait Israël dans les territoires palestiniens occupés fait partie intégrante d'un plan global, une projection de domination totale. Les démolitions ne font pas exception à cette règle. Angela Goldstein, de l'ICAHD (Israëli Committee Against House Demolitions) a déclaré :
"Chaque démolition est un microcosme de l'occupation : la raison pour laquelle ils démolissent une maison particulière dans un endroit particulier révèle comment fonctionne l'ensemble de l'occupation, et comment le processus de démolitions de maisons contribue à l'occupation dans son ensemble. Nous voulons démasquer la manière dont Israël ramène l'occupation à un conflit de sécurité. La politique de démolition de maisons montre exactement le contraire. Dans plus de 90% des cas, les familles dont la maison a été détruite n'avaient aucun antécédent sécuritaire. Les démolitions de maison vont main dans la main avec l'expropriation des terres pour l'expansion des colonies."

La construction de colonies de peuplement est illégale en vertu du droit international. Il faut faire appliquer et respecter la loi.

Photo
Démolition à Fasayil, Vallée du Jourdain, 14 juin 2011 (Photo Anne Paq*)


Les partenaires américains du crime

Israël méprise le droit international, avec le soutien et l'implication de leur allié en chef criminel et partenaire dans le crime, les Etats-Unis. Chaque fois qu'un bulldozer Caterpillar, tout droit sorti de l'entrepôt US de la souffrance, percute une maison palestinienne, Israël perpètre un nouveau acte illégal et la multinationale US est complice d'un crime, provoquant encore plus d'angoisse et de détresse.

"Caterpillar a une longue histoire de complicité dans les violations généralisées des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés. Caterpillar fournit régulièrement Israël en équipement spécialement conçu pour un usage militaire, sachant qu'il est utilisé pour démolir des maisons palestiniennes, pour tuer et blesser des civils palestiniens et internationaux, pour détruire les oliviers et les terres arables, et pour faciliter l'expropriation du territoire palestinien par la construction de colonies de peuplement réservées aux juifs et du mur d'apartheid d'Israël." (9)

Les Etats-Unis sont les fournisseurs de tout ce qui détruit et contamine dans les territoires palestiniens occupés, depuis les bombes au phosphore blanc brûlant les enfants de Gaza aux bulldozers Caterpillar qui démolissent leurs maisons. Les Etats-Unis donnent à Israël au moins 8,2 millions de dollars/jour en aide militaire seule. Le rapport d'Amnesty International, Fuelling Conflict, déclare : "le transfert d'armes à un violeur régulier des droits de l'homme est illégal en vertu du droit international." La fourniture d'armes répétée à Israël par les Etats-Unis maintient et soutient l'occupation. Fournir ces armes n'est pas seulement illégal en vertu du droit international, mais en vertu du droit des US(a). Il faut faire appliquer et respecter la loi, nationale et internationale, aux Etats-Unis et dans les territoires palestiniens occupés.

Ceux qui siègent confortablement, bouffis de suffisance, à la Maison Blanche, savent parfaitement ce que les entreprises US soutiennent, où les armes US sont déployées et ce que le silence des administrations US fait perdurer. Par leur soutien, les US(a) tolèrent la démolition constante et continue des maisons et la destruction d'innombrables vies. Et par quelques mots de condamnation proférés par une administration Obama qui fait semblant de se préoccuper de justice et de primauté du droit, la secrétaire d'Etat Hilary Rodham Clinton, "décrit les démolitions comme 'inutiles', notant qu'elles violent les obligations d'Israël en vertu de la 'feuille de route' US pour la paix."

La "feuille de route US pour la paix" est un chemin de décombres éclaboussé de sang conduisant directement et rapidement nulle part, entre les mains d'un médiateur dont le projet n'est pas la paix. Comme le souligne Noam Chomsky, "Les Etats-Unis ont bloqué la perspective de deux-Etats soutenue virtuellement par le monde entier depuis la moitié des années 1970," pour une hégémonie et une domination prolongées, dans tout le Moyen-Orient et le monde.

Toute "feuille de route" pour la paix pourrait être rapidement pilotée et parcourue si les Etats-Unis retirent le soutien manifeste qu'ils garantissent à Israël, les outils diplomatiques, économiques et militaires qui alimentent l'occupation illégale et provoquent des souffrances indicibles au peuple palestinien.

Les jours sont comptés pour tant de tyrannie et d'injustice. Un mouvement croissant de solidarité et de coopération se renforce tous les jours dans le monde entier. Mettre un coup de projecteur dans les recoins les plus sombres, et il n'en existe pas beaucoup de plus sombres qu'Israël, soutenir tous ceux qui demandent justice, liberté et unité. Tout ce qui partout pervertit et salit la vie d'hommes, de femmes et d'enfants doit être dénoncé. Bonté sera devoir, justice sera rendue. Faire appliquer et respecter la loi est le cri de ralliement.


(1) IDMC (Internal Displacement Monitoring Centre),Occupied Palestinian Territory: No end to internal displacement, 5.07.2011.
(2) UNRWA, Demolition Watch.
(3) Human Rights Watch, World Report 2012 – Israël/Occupied Palestinian Territories.
(4) If Americans Knew, Homes Demolished in Israël and Palestine.
(5) Save The Children (UK), Broken Homes:  Addressing the Impact of house demolitions on Palestinian children and families.
(6) Ibid.
(7) B’Tselem, Settlements & land, Land Expropriation and Settlements.
(8) Seth Freedman, Force Israël’s hand on Palestinian home demolitions, The Guardian, 15.07.2010.
(9) Rachel Corrie Foundation for Peace and Justice.


* Toutes les photos (et beaucoup d'autres) qui illustrent cet article sont visibles sur le blog d'Anne Paq, Chroniques de Palestine.

Source : Dissident Voice

Traduction : MR pour ISM

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