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Venezuela -

Premier acte de politique étrangère du gouvernement Maduro : défendre les droits du peuple palestinien

Par

Caracas, 18 avril 2013 - Pour son premier acte de politique étrangère, le gouvernement du président Maduro a organisé à Caracas une réunion du Comité de Défense des Droits du Peuple Palestinien qui rassemble une cinquantaine de pays (1) et a renouvelé le soutien absolu du Venezuela bolivarien à l’État de Palestine et à sa reconnaissance comme membre à part entière de l’ONU.

Premier acte de politique étrangère du gouvernement Maduro : défendre les droits du peuple palestinien

Les Ministres des Affaires Étrangères de l’État de Palestine et de la République Bolivarienne du Venezuela, Riad Malki et Elías Jaua, réunis à Caracas, les 17 et 18 avril 2013.
"Nous allons continuer la lutte pour la reconnaissance intégrale de la Palestine," a expliqué le chancelier vénézuélien, rappelant que cette réunion à Caracas "s’inscrit dans la continuité de la politique étrangère de Hugo Chavez et que continuera le président Nicolas Maduro : appuyer, à n’importe quel prix, la cause du peuple palestinien. Ce Comité pour les Droits de la Palestine n’aurait pu se réunir aujourd’hui au Venezuela s’il n’y existait un gouvernement indépendant, souverain, socialiste, et révolutionnaire." Elías Jaua a dénoncé le refus du gouvernement israélien d’appliquer les résolutions émises par les Nations Unies et a manifesté sa solidarité avec les prisonniers palestiniens.

"Grâce à cette résidence officielle, nous pourrons mener un grand travail et nous pourrons fortifier les relations mutuelles entre le Venezuela et la Palestine,” a souligné Riad Malki, ministre palestinien des Affaires étrangères, au moment d’inaugurer le siège diplomatique de son État à Caracas. Malki a exprimé son souhait que la Palestine puisse offrir rapidement une résidence officielle à l’ambassade du Venezuela “pour montrer notre gratitude et notre engagement. En quelques mois nous avons déjà signé plus de douze accords. Nous signerons le prochain à Ramallah, » a expliqué le chancelier palestinien pour décrire le développement de la relation bilatérale entre les deux nations, exprimé dans les accords signés par la commission mixte en décembre 2012 dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’alimentation et de la formation. Les deux pays ont signé aujourd’hui à Caracas un nouvel accord qui homologue les diplômes et titres universitaires entre citoyen(ne)s des deux pays.

Nous avons approuvé aujourd’hui une feuille de route pour accompagner le peuple palestinien et ses autorités dans la défense de leur souveraineté, pour activer la solidarité internationale et pour que la Palestine devienne rapidement un pays à part entière, après le premier vote par 130 pays de la résolution 67/19 conférant le statut d’observateur à l’ONU", a précisé Jorge Valero, ambassadeur du Venezuela à l’ONU, qui a dénoncé "la conversion par Israël de la Bande de Gaza en prison à ciel ouvert la plus grande monde et la poursuite criminelle de la politique d’occupation et de colonisation, avec l’emprisonnement de 5000 citoyen(ne)s palestinien(ne)s qui jouit de l’impunité impériale."

Photo
Réunion du Comité pro-Palestine, Caracas, Ministère des Affaires Étrangères, 17-18 avril 2013


Dans sa résolution finale, le Comité pour la Défense des Droits du Peuple Palestinien a exigé ce jeudi 18 avril l’arrêt immédiat de l’occupation israélienne du territoire palestinien et a demandé à tous les États membres de l’ONU d’appuyer la sortie de ce territoire. Le Comité condamne la destruction des terres, des ressources hydrologiques, de l’infrastructure et des organisations comme conséquence de l’occupation perpétrée par l’État d’Israël en Palestine et exige de celui-ci le paiement d’indemnisations pour les dommages causés. "Les Palestiniens veulent pouvoir se déplacer librement dans leur territoire sans devoir penser que leurs maisons peuvent leur être enlevées," déclare la résolution qui demande aussi aux États membres d’établir des relations diplomatiques pleines avec l’État du Moyen Orient. "La Palestine remplit les critères pour être un État et elle est prête à l’assumer". Est exigée la libération immédiate de tous les Palestiniens emprisonnés par Israël "dont des enfants, des fonctionnaires élus et des personnes qui restent détenues sans jugement."

Le Comité lance un appel au Conseil de Sécurité de l’ONU ainsi qu’aux parties signataires de la quatrième convention de Genève pour qu’elles assument les responsabilités qui leur incombent. Enfin les pays signataires du Comité ont décidé de déclarer 2014 comme année de solidarité avec la Palestine.



Note :
(1) Ce comité réunit notamment les représentants à l’ONU du Sénégal, de Cuba, de l’Équateur, de Malte, du Nicaragua, de la Guinée, de la Namibie, du Laos, du Mali, de Sierra Leone, de Tunisie, de l’Indonésie, de la Palestine, de l’Egypte, de l’Irak, de l’Inde, de l’Algérie, du Koweit, du Liban, de la Syrie, de l’Arabie Saoudite, de la Biélorussie, du Sri Lanka, de la Mauritanie, du Vietnam et du Venezuela, ainsi que de l’Organisation de la Coopération Islamique et de la Ligue des États Arabes.

Source : Venezuela Infos

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