Envoyer cet article
Ramallah - 11 janvier 2008
Par Abbas & Bush
Ma question maintenant est de savoir où est le problème quand il s’agit de demander à Israël d'accepter et de respecter les résolutions des Nations Unies relatives au problème palestinien, ce qui aiderait à mettre un terme à la fin de l'occupation israélienne des territoires arabes et aiderait également à trouver une solution entre les Palestiniens et Les Israéliens?
Question : M. le Président George Bush - vous avez lancé la guerre contre l'Irak après que les dirigeants irakiens aient refusé d'appliquer les résolutions des Nations Unies. Ma question maintenant est de savoir où est le problème quand il s’agit de demander à Israël d'accepter et de respecter les résolutions des Nations Unies relatives au problème palestinien, ce qui aiderait à mettre un terme à la fin de l'occupation israélienne des territoires arabes et aiderait également à trouver une solution entre les Palestiniens et Les Israéliens?
Et pour Mahmoud Abbas, avez-vous demandé au président George Bush de demander à Israël de geler totalement la colonisation afin de permettre aux négociations de réussir?
BUSH: Oui, mais redites-moi la partie au sujet de l'ONU ? Qu'est-ce que vous dites- je ne vous comprends pas très bien.
Question : Je vous demandais seulement de demander à Israël d'accepter les résolutions des Nations Unies relatives au problème palestinien, juste pour faciliter la solution, et mettre fin à l'occupation
BUSH : En fait, je demande à Israël de négocier de bonne foi avec un dirigeant élu du Territoire Palestinien pour aboutir à une solution permanente – l’accord de l'ONU n'a pas fonctionné dans le passé. Et maintenant nous allons avoir l'occasion de redéfinir l'avenir en ayant un Etat négocié entre un dirigeant élu par le peuple palestinien et le Premier Ministre d'Israël. C'est l'occasion d'aller de l'avant. Et la seule façon pour cela - le seul moyen de vaincre les terroristes sur le long terme est d'offrir une vision alternative plus optimiste.
Et c'est ce que nous essayons de faire, monsieur.
Nous pouvons rester coincés dans le passé, ce qui ne produira rien de bon pour les Palestiniens, à mon avis.
Nous pouvons tracer un avenir plein d’espoir, et c'est exactement ce que ce processus a l'intention de le faire, de redéfinir l'avenir pour les citoyens palestiniens et les Israéliens.
Je suis convaincu que deux États démocratiques vivant côte à côte en paix est dans l'intérêt non seulement des Palestiniens et des Israéliens, mais aussi du monde.
La question est de savoir si oui ou non les questions difficiles peuvent être résolues et si une vision se dégage, de sorte que le choix soit clair pour les Palestiniens – Le choix est : voulez-vous cet état, ou voulez-vous le statu quo? Voulez-vous un avenir commun basé sur un État démocratique, ou voulez-vous les mêmes vieilles histoires ? Et je suis convaincu que si l’on offre ce choix aux Palestiniens, ils choisiront la paix.
Et c’est donc ce que nous essayons de faire, monsieur.
ABBAS : Pour nous, la colonisation est considérée comme un obstacle aux négociations, et nous en avons parlé plus d'une fois avec M. le Premier ministre Ehud Olmert, très franchement. Et nous en avons également parlé dans cette réunion avec le Président George Bush et, en conséquence, le Président a entendu cette question. Et nous avons entendu les déclarations faites par le Secrétaire d'État, Mme Rice, et elle a - son point de vue sur les colonies était très positif.
Question : Monsieur le Président Bush, le Premier ministre Ehud Olmert a déclaré qu’il n’y aura pas de paix ici aussi longtemps que les militants de Gaza continueront à menacer Israël. Comment voyez-vous cela, Monsieur le Président, (inaudible) - de Gaza?
Et pour vous, Président Abbas, comment avez-vous l'intention de prendre le contrôle de Gaza, et pensez-vous que cela soit possible d'ici la fin de l'année et avant la fin de la présidence de M. Bush?
BUSH : Tout d'abord, Gaza est une situation difficile. Je ne sais pas si vous pourrez la régler en un an, ou non. Mais je sais qu’elle ne pourra être résolue que si le Premier ministre - le président a une vision qu'il peut présenter à la population de Gaza qui dit : Voici votre choix: Voulez-vous que ceux qui ont créé le chaos dirigent votre pays, ou voulez-vous ceux d'entre nous qui ont négocié un accord avec les Israéliens qui mènera à une paix durable?
Il y a une vision rivale dans la bande de Gaza. Et à mon avis, le Hamas, qui a fait campagne sur, nous allons améliorer votre vie grâce à une meilleure éducation et à une meilleure santé, n'a rien apporté sauf la misère. Et je suis convaincu que son gouvernement apportera un avenir plein d’espoir. Et la meilleure façon de le rendre très clair, c’est d’avoir une vision qui soit compréhensible.
Vous savez, le passé n’a été que des mots vides. Nous - en fait, n’avons pas fait grand-chose - je suis le seul président qui ait vraiment articulé une solution à deux États pour l’instant -, mais dire réellement deux Etats n'a pas beaucoup d'importance tout pendant que les frontières ne sont pas définies, que la question du droit au retour ne sera pas résolue, qu’il y ait un accord sur Jérusalem, que des mesures de sécurité - les mesures de sécurité habituelles soient mises en place. C'est ce que je veux dire. Je veux parler d’un Etat clair, défini dans lequel les gens peuvent se rassembler.
Et c’est ce qu’il y aura - il n'y aura pas de meilleure différence, de différence claire, que la vision du Hamas à Gaza et la vision du Président et du Premier Ministre et de son équipe basés ici à Ramallah.
Et pour moi, c'est comme cela que vous résoudrez la question à long terme. Et la définition de long terme, je ne sais pas ce que cela signifie. Je ne suis pas un calendrier - en fait, je suis sur un calendrier – j’ai 12 mois. (Rires.) Mais je suis impressionné par la compréhension du Président sur la façon dont une vision et un avenir permettront de définir clairement les enjeux pour les Palestiniens.
ABBAS : Gaza, c’est considéré comme un coup d’état, nous considérons qu'il s'agit d'un coup d'Etat ce qui s'est passé à Gaza. Maintenant - nous considérons qu'il s'agit d'un coup d'état. (Rires) Et nous nous occupons de Gaza à deux niveaux.
D’abord, nous traitons les gens en tant que membre de notre communauté et nous prenons l'entière responsabilité de ce qui est nécessaire pour notre peuple. Nous dépensons à Gaza 58% de notre budget. Cela n’est pas intéressé - il est de notre devoir envers notre peuple que nous lui fournissions tout ce dont il a besoin.
Quant à la question du Hamas, nous avons dit qu'il s'agit d'un coup d’état et ils doivent se retirer de ce coup d'Etat et ils doivent reconnaître la légitimité internationale, l’ensemble de la légitimité internationale, et reconnaître aussi l'Initiative arabe. Sur ce sujet, nous aurons une autre discussion.
BUSH: Merci à tous.
Source : http://www.apartheidmasked.org/
Traduction : MG pour ISM
Afin d'assurer sa mission d'information, ISM-France fait appel à votre soutien.
L'ISM a pour vocation la diffusion d'informations relatives aux événements du Proche Orient. Les auteurs du site travaillent à la plus grande objectivité et au respect des opinions de chacun, soucieux de corriger les erreurs qui leur seraient signalées.
Les opinions exprimées dans les articles n'engagent que la responsabilité de leur auteur et/ou de leur traducteur. En aucun cas l'ISM ne saurait être tenu responsable des propos tenus dans les analyses, témoignages et messages postés par des tierces personnes.
D'autre part, beaucoup d'informations émanant de sources externes, ou faisant lien vers des sites dont il n'a pas la gestion, l'ISM n'assume aucunement la responsabilité quant à l'information contenue dans ces sites.
7 novembre 2021
Le Philistin bientôt dans votre ville avec vos commandes de produits palestiniens20 octobre 2021
Jihad islamique : "La Palestine et Jérusalem ne seront pas libérées sans unité".16 octobre 2021
Le Hamas présente les 3 étapes de la réforme suite à la visite du Caire5 octobre 2021
Soutien à la résistance palestinienne30 septembre 2021
APPEL AU MOIS INTERNATIONAL D’ACTIONS POUR LA LIBERATION DE GEORGES ABDALLAH du 24 septembre au 23 octobre 202129 septembre 2021
La haute cour israélienne reporte de six mois l'évacuation de Khan al-Ahmar26 septembre 2021
Les forces d’occupation abattent quatre Palestiniens lors de raids menés à l'aube16 septembre 2021
Le Jihad islamique prêt à participer aux actions des prisonniers15 septembre 2021
"Fedayin", le film sur le parcours de résistant de Georges Abdallah, à Bordeaux le 21 septembre 202114 septembre 2021
L'AP fait marche arrière sur le transfert des fonds du Qatar à GazaRamallah
11 janvier 2008