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Naplouse - 10 mai 2005
Par ISM
Les étudiants et les ouvriers d' Assira Al Shamaliya, accompagnés de pacifistes israéliens et internationaux marcheront de leur village jusqu'à Naplouse en prenant la route de Sebaatash, qui a été fermée par l'armée israélienne depuis plus de quatre ans et demie.
Une base militaire y a été installée.
Depuis le début du deuxième Intifada, Naplouse est assiégée et entrer ou sortir de la ville est presque impossible.
Cela a eu un impact dévastateur sur l'économie locale et les villages voisins.
Bien que, ces deux dernières semaines, les gens de tous âges aient été généralement autorisés à traverser les checkpoints, il est encore impossible aux véhicules de passer, excepté 35 taxis et moins d'1% de la population de la ville qui sont parvenus à obtenir des autorisations pour leurs véhicules.
Les marchandises autorisées à entrer ou sortir de la ville doivent passer par un checkpoint pour marchandises et elles doivent déchargées du camion puis rechargées dans un autre camion positionné de l'autre côté du checkpoint.
Cela exige des propriétaires des camions d'avoir des permis qui doivent être renouvelés de tous les mois à tous les trois mois.
Il est impossible aux petites entreprises familiales traditionnelles de supporter toutes ces charges qui s'ajoutent à la pauvreté provoquée par l'occupation.
Naplouse, une ville de 200.000 personnes à l'intérieur des checkpoints, était par le passé au coeur économique de la Palestine.
C'était en grande partie en raison de la production agricole et de laitière des villages voisins et des marchés florissants de la ville.
Les magasins et les marchés sont maintenant pleins des marchandises israéliennes, souvent produit dans les colonies.
Il est difficile et parfois impossible d'acheter dans la ville des marchandises produites localement telles que l'huile d'olive.
Assira Al Shamaliya se situe à dix kilomètres de Naplouse.
Depuis la fermeture de la Route Sebaatash, les habitants ont été forcés de faire un détour de 25 kilomètres et pour passer par un checkpoint.
La population d'Assira demande la réouverture de la route Sebaatash et la remise en place d'un accès direct à la ville.
Source : www.palsolidarity.org
Traduction : MG pour ISM
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