Paris - 26 septembre 2012

Palestine Le Combat : Liberté, Démocratie et Judaïsme ?

Par Hamurabi Parizi

Ce samedi 29 septembre, un meeting pas comme les autres se tiendra à Paris, au CICP, un des rares lieux où le thème de la violence du sionisme (en Palestine et ailleurs) sous toutes ses formes sera abordé. En l’occurrence, on abordera essentiellement la question française du sionisme et les formes violentes qu'il revêt : moyens de pression judiciaires, physiques, verbaux, intimidations, menaces, agressions...

Un des outils de cette violence : la LDJ. Apparue en octobre 2000 sous le nom de "Liberté Démocratie et Judaïsme", dissoute  le 14 juin 2003 à la Préfecture de Paris, elle se renomme ensuite "Ligue de Défense Juive". On peut donc la considérer comme une association de fait. Cette organisation n'a qu'un seul but : défendre et redorer l'image de l'occupation coûte que coûte. Son idéologie se nourrit de la haine, du racialisme. L’impunité dont elle bénéficie est une atteinte grave à l’État de droit.
 
Il y a 12 ans débutait la 2ème Intifada scellant les illusions des accords d’Oslo.

On peut considérer que la création de la LDJ France est une réponse au mouvement de solidarité français à  la seconde intifada.

Le soulèvement populaire révèle une Palestine occupée dont la situation s'aggrave d'année en année. En France, de nouvelles générations prennent la parole. Conscientes de la violence de l'occupation et du gouffre qui les sépare du discours politique et médiatique ambiant, ces personnes dénonceront sans relâche l'occupation, ses dérives, ses abus, en réclamant des sanctions et des positions politiques claires envers l'occupant.
 
La campagne Boycott Désinvestissement Sanctions, initiée par la société civile palestinienne en 2005, s’imposera comme l'axe central du mouvement de solidarité français. Par là même, la dimension arabe et musulmane s'affirmera nettement en son sein, sans pour autant exclure les autres, refusant l’islamophobie et le racisme anti-arabe face à un consensus de la classe politique française qui le partage avec l’occupant.

Hamurabi Pariz'i



Voir le programme du meeting, samedi 29 septembre à 19h30, au CICP, 21ter rue Voltaire, Paris 75011, pour rendre hommage à la résistance palestinienne et réaffirmer notre volonté de la soutenir, malgré les pressions, ICI.