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Egypte - 26 avril 2009
Par Rod Cox
La pièce dans son ensemble fait au maximum 13 mètres sur 27 mètres, mais elle est divisée en plusieurs pièces, dont certaines sont fermées et une grande qui est une salle de bains et des toilettes, la seule. Les seules fenêtres se trouvent sur la double porte d'entrée située au bout du couloir qui mène au bâtiment.
Le plafond est bas, environ 2 mètres, mais il a au moins une ventilation. Il n'y a pas de poubelles, et à l'intérieur, les pièces ne sont pas du tout surveillées, de sorte que les actes d'intimidation ou de racket ne sont pas contrôlés.
Photo Rod Cox : Le "Palace Palestine" à l'aéroport du Caire, le donjon où sont maintenus pendant plusieurs jours, voire des semaines, les Palestiniens avant d'embarquer sur leur vol.
Je suis arrivé dimanche au point de sortie de la bande de Gaza, à Rafah, avec une camionnette. En appelant l'ambassade britannique et l'Égypte, on m’a dit clairement que la camionnette ne serait pas autorisée à sortir en raison de l’«accord avec Galloway», donc, j’ai pris la décision de mettre à l’abri la camionnette et de partir pour le Royaume-Uni, où je dois présenter une exposition chose et 'effacer' cet accord de Galloway qui empêche ma sortie et que les Égyptiens sont tellement désireux de faire respecter.
C’est bien de voir qu'ils puissent tenir des engagements, et d’en faire d’eux-mêmes grand cas, mais j'espère qu'à l'avenir, les convois ne trahiront pas le principe d’ouverture des portes pour le gain politique rapide de la couverture médiatique qu’il a actuellement.
Par exemple, les bateaux du Free Gaza n’ont pas dit qu’en contrepartie d’une autorisation d’accès à la bande de Gaza, ils acceptaient de renoncer aux droits des autres à franchir la frontière et d’y venir par voie maritime. Ils demandent un accès sans réserves à la mer et je demande à tous ceux qui se rendent à Rafah de n’accepter rien de moins.
Je me souviens avoir discuté avec mon groupe dans le convoi en Libye pour savoir si oui ou non nous allions camper à la frontière et pendant combien de temps. La réponse n'était pas unanime, mais en majorité nous avions l’intention de rester longtemps.
Ma perception est que la plupart des gens ont eu le sentiment, qu’après un long voyage, ils étaient entrés et sortis précipitamment de Gaza, en accomplissant pas grand-chose au niveau personnel et en ne changeant pas le moins du monde la situation à la frontière en ce qui concerne l'aide qui, malgré les assurances du contraire, est toujours en train de pourrir à El Arish, ainsi que pour les Palestiniens, dont la plupart ne peuvent pas passer, ou passent avec difficulté - voir ci-dessous, et pour les exportations qui ne sont pas du tout autorisées à rentrer.
Pire, le public britannique pense que George Galloway a accompli quelque chose, dont il a moins besoin de penser à la Palestine. Mais c'est un long long combat, rempli de trahisons et d'opportunisme politique, et nous devons être prêts à le reconnaître.
Nous voulons tous un sauveur, un héros, mais en réalité il n'existe pas mais il y a beaucoup de gens prêts à en porter le costume, juste pour la célébrité. Faisons en sorte que, lorsque nous avons un tout petit peu de pouvoir, nous n’en profitions pas pour renoncer aux droits des autres. L’objectif du combat, c’est la Libération de la Palestine, et non son asservissement.
Donc, je suis arrivé encore à pied lundi matin, j’ai été accueilli avec une sympathique tasse de café, et mis dans le bus pour l'Egypte. Ce bus ne fait un trajet que d’environ 500 mètres, mais vous devez être dedans, vous ne pouvez pas marcher.
La veille, le bus avait fait ses 500 mètres en 12 heures au cours desquelles tout le monde était monté et descendu à plusieurs reprises, en se précipitant pour remonter à l’intérieur quand il avançait de 100 mètres, puis en descendant encore pour s’asseoir exactement à la même place qu'avant ou en retournant dans la salle d'embarquement pour aller aux toilettes.
Lundi, nous sommes entrés en Égypte vers 15h, soit seulement 5 heures après mon arrivée. Le retard était dû aux Egyptiens, qui appellent les bus quand ils veulent.
À l'arrivée, nous avons rempli les demandes de visa, et nos passeports ont été pris pour traitement. Comme prévu, j’ai été interrogé par la police qui a expliqué que selon l’accord avec Galloway, les membres du convoi ne sont autorisés à entrer en Egypte que sous surveillance de la police et qu’ils doivent quitter directement l'Égypte, soit par la Libye s’ils ramènent leur voiture, ou soit par l'aéroport du Caire. Il n’y a pas d’autres routes autorisées. Toutefois, si je quitte l'Égypte après avoir respecté cette règle, c’est terminé, et si je reviens encore une fois, je serai soumis aux mêmes règles que n’importe qui.
J’ai aussi rencontré quelqu’un qui est entré à Gaza par bateau, et les Égyptiens n'ont pas de règle Galloway pour eux, donc ils récupèrent leur passeport et on leur dit qu’ils sont libres de partir où ils veulent, mais moi, je suis envoyé au point de transit, qui est le salon des Départs, maintenant fermé pour la journée, où on me fait attendre avec un nombre croissant de Palestiniens, plus de 150 à la fin, alors que mon passeport est confisqué.
A leur départ, les membres du convoi ont eu un traitement similaire, sauf qu’en raison du plus grand nombre, je suis sûr qu'ils ont passé un agréable moment dans un délai raisonnable assis confortablement dans une salle de transit de l'aéroport. Comme que je suis le dernier du convoi et que je voyage seul, j’effectuerai ce transit avec les Palestiniens.
Nombreux de ceux qui avaient fait le chemin avant, m’ont expliqué que nous allions être mis dans des bus, emmenés sous escorte policière jusqu’à l'aéroport du Caire et expulsés - désolé, transités vers notre pays de destination. Tous, ou presque tous les Palestiniens semblent être traités de cette manière. La plupart des Palestiniens de mon groupe partaient vers l’Arabie Saoudite où ils travaillaient avant la fermeture de la frontière. Maintenant, après plusieurs tentatives de leur part, ils sont autorisés à y retourner, mais les Égyptiens ne leur ont pas, apparemment, accordé de visa pour l'Égypte, de sorte qu'ils doivent voyager sous escorte, ce qui est, pour être honnête, une procédure qui n'est pas rare, et dont j’avais déjà fait l’expérience.
Si vous transportez des marchandises, ou si vous êtes un citoyen pour qui les autorités sont inquiètes, alors vous êtes escortés par la police jusqu’à la prochaine frontière. Cela m’est arrivé à Chypre quand j'étais jeune, où j'ai été libéré dans le pays, mais je devais faire rapport aux autorités tous les jours.
En Syrie, où des convois de camions sont escortés d’un camp à l’autre par la police pour stopper la contrebande, et d'ailleurs aussi en Europe, et, bien sûr, dans le cadre des très luxueux accords de transit pour le convoi quand il a traversé les pays d’Afrique du Nord sans documents douaniers. Le convoi a payé un peu mais c’est normal de facturer les frais de service et c’est raisonnable de le faire.
Tout passager arrivant au Royaume-Uni et devant changer d’avion, par exemple à Heathrow, est retenu dans une zone de transit d'où il n’a pas accès au Royaume-Uni, mais d’où il peut se rendre à la porte d'embarquement de son vol. Pendant l’attente, il a un choix de cafés et autres services et a accès aux bureaux des compagnies aériennes et à internet, au téléphone et à des toilettes.
Je tiens à préciser que Le Caire possède une zone de transit sécurisé qui est conforme aux normes internationales, et quand je l'ai finalement vue, il y avait de nombreux étrangers.
Donc, je n'étais pas trop préoccupé par le fait d'être dans l'autobus, mais les énormes attentes et les conditions improvisées étaient moins que parfaites - mais hey! Nous bougions. Donc, mon amie est partie en taxi pour une destination qu'elle n'avait pas encore décidée, malgré son entrée «illégale» dans Gaza, et moi je suis parti pour la salle de transit vers 19h, au bout de seulement trois heures d'attente!
Après 5 autres heures à se prélasser, on nous a fait monter dans les bus qui n’étaient pas totalement inconfortables, et après avoir passé 4 autres heures dans les bus en stationnement, nous avons commencé à nous diriger lentement vers Le Caire à environ 3 ou 4 h du matin.
A l’aube, nous nous sommes arrêtés pendant une demi-heure pour prendre un café, la première occasion d'acheter de la nourriture autre que des bonbons depuis l’entrée dans le système, et la première occasion d'utiliser des toilettes en près de 8 heures, puis nous sommes repartis vers l'aéroport du Caire où nous sommes arrivés vers 10 heures du matin.
Nous avons passé le contrôle des passeports à deux reprises, soit un total de peut-être six fois sur le trajet, et nous avons été conduits à l'extérieur de l'aérogare vers notre salle de transit.
Je pense que les Palestiniens ne s'attendaient pas à ce que l’on m’envoie avec eux, et quand je suis arrivé, ils m’ont accueilli chaleureusement et m’ont donné des morceaux de pain et de fromage qu’ils avaient conservé de leur voyage. Ils m'ont dit, un peu avec satisfaction, qu’un occidental connaissait enfin leur sort, et un peu inquiets pour ma constitution délicate, que maintenant, je pouvais comprendre la situation des Palestiniens!
La pièce dans son ensemble fait au maximum 13 mètres sur 27 mètres, mais elle est divisée en plusieurs pièces, dont certaines sont fermées et une grande qui est une salle de bains et des toilettes, la seule. Les seules fenêtres se trouvent sur la double porte d'entrée située au bout du couloir qui mène au bâtiment.
Le plafond est bas, environ 2 mètres, mais il a au moins une ventilation. Il n'y a pas de poubelles, et à l'intérieur, les pièces ne sont pas du tout surveillées, de sorte que les actes d'intimidation ou de racket ne sont pas contrôlés.
Notre bus a déposé environ 150 personnes dans ce lieu, mais il n'était pas vide quand nous sommes arrivés, il y avait des gens qui y avaient passé des jours, et un homme a affirmé y être depuis un mois, mais je n’ai pas pu le vérifier. Ces détenus de longue durée avaient empilé des tapis de prière comme lits sur le carrelage poussiéreux et ils restaient assis dessus pour garder leur place. J'ai pris quelques photos bien que l’on m’ait mis en garde, mais je les ai.
Le problème pour les travailleurs d'Arabie Saoudite, c’est que leur visa est expiré, et personne n'a de représentation politique dans la bande de Gaza (à l'exception du Royaume-Uni!), Pour obtenir un nouveau visa, les Palestiniens doivent se rendre à l'ambassade au Caire!
Mais ils ne peuvent pas entrer en Egypte pour y aller sans convaincre les autorités égyptiennes qu'ils vont en obtenir un, aussi ils doivent obtenir un pré-visa de la représentation palestinienne au Caire, la transmettre aux Égyptiens, puis se présenter au passage de Rafah jusqu'à ce que, par magie, un jour, leur nom apparaisse sur une liste. Quand ils sont au Caire, ils sont détenus dans ce cachot jusqu'à ce que le représentant palestinien réunisse certains documents, qu’ils les apporte à l'ambassade d'Arabie Saoudite, puis qu’il les amène aux Egyptiens, ce qui prend généralement deux jours. Mais même quand vous obtenez le visa ou le permis de travail, ou si vous l’avez déjà, vous devez toujours rester dans ce trou jusqu'au départ de votre vol.
Dans mon groupe, il y avait, à part moi, un Américain et deux Britanniques, mais personne ne les a remarqués! Pourquoi?, Parce qu'ils étaient des ressortissants palestiniens et, par conséquent, «des Palestiniens» pour les Egyptiens.
Les Britanniques ont contacté l'ambassade, et ils ont effectivement été autorisés à s’asseoir hors du donjon, au soleil, « car ils avaient un petit enfant», même si j'ai remarqué que d'autres mères avec des petits enfants n’étaient pas parvenues à atteindre cet objectif, alors que peut-être le fait d'être Britannique l’a permis. Ils avaient déjà réservé un vol - pour dimanche, dans cinq jours, et ils vont être détenus jusqu'à cette date.
Je leur ai demandé pourquoi ils avaient réservé un vol aussi tard, et ils ont répondu qu'ils n'avaient aucune idée de la durée de la procédure, et que cela avait déjà pris 3 jours, donc parier sur un vol plus tôt aurait été imprudent. Ils avaient téléphoné à l'ambassade pour tenter d'obtenir un vol plus tôt puisqu’ils ne sont pas autorisés à se rendre dans la véritable salle de transit pour le faire eux-mêmes. Ce qui signifie qu'ils sont en état d'arrestation, pour autant que je puisse voir.
Je ne sais pas selon quelles règles un couple marié avec un enfant de 2 ans peuvent être détenus dans une prison mixte pendant cinq jours sans lits, privés de bains, d’équipements pour enfants, de poubelles, de lumière du jour, de vie privée, ou même de nourriture, à moins qu'ils puissent se payer les prix excessifs pratiqués par le gérant du café local qui apporte la nourriture. Ils sont en état d'arrestation, aucun sentiment d’être en transit, et leur seul crime, comme d'habitude, c'est qu'ils sont Palestiniens - (même s’ils sont Britanniques aussi)
Une des choses que vous pouvez faire en transit, c’est acheter un billet. Mais vous ne pouvez pas le faire dans Le Palais Palestine. Là, les gardiens vous disent tout simplement - quand votre vol sera prêt, nous vous le dirons.
Mon obstination m’a permis d’apprendre que, pour Londres (et ils n’ont tout simplement pas d'autres destinations, et pas Manchester, ou n'importe où en Europe, bien que cela, je pense, soit dû aux limites intellectuelles de mon ravisseur) le vol décollera à 8 heures. Je serai donc détenu jusqu'à demain!
J'ai un petit réseau de soutien en dehors de l'Égypte, et j'ai décidé de téléphoner pour vérifier les vols. Tout d'abord, j'avais besoin de charger mon téléphone, qui n'a pas vu une prise de courant depuis environ 30 heures, et est fort maltraité en ce moment.
J'ai identifié trois prises de courant pour le moment mais elles étaient toutes occupées. Il est clair que c'est le genre de situation où le banditisme peut se développer, mais j'ai réussi à être sur une file d'attente et à obtenir environ 15 minutes avant d'être viré, et ce qui m'a permis de découvrir qu'il y avait un vol à 16h30.
Cela était la même chose pour le vol de Damas pour lequel il y avait un petit groupe de preneurs, donc nous avons tous été emmenés sous la surveillance d'un seul policier dans la véritable salle de transit. Obtenir mon billet a été une expérience intéressante, mais l'essentiel est que je n'avais aucune liberté d'action. Asseyez-vous ici, debout, les sacs ici, allez-y, c'est le vol et le prix, à prendre ou à laisser ou retourner en prison.
J'ai été vraiment désolé de quitter mes amis ici:
Ali, un citoyen américain avec un billet pour Dallas, qui avait dû attendre des mois avant d’obtenir l'autorisation des Égyptiens de quitter la bande de Gaza;
Sahal, qui travaille en Arabie Saoudite depuis 30 ans et n'avait pas été en mesure de faire sa visite annuelle à ses parents et à sa famille dans la bande de Gaza depuis deux ans. Il a renoncé à tout pour revenir il y a neuf mois pour le mariage de sa fille, et parce que son père a 90 ans. Il a réalisé qu'il risquait de ne jamais revenir, et en fait son retour a eu lieu après une interruption de neuf mois, et trois tentatives à la frontière ;
et Mahmoud, aussi employé en Arabie Saoudite, également en attente de renouvellement de visa auprès de l'ambassade saoudienne, et l'homme responsable des morceaux de pain et de fromage avec lesquels je me suis régalé à mon arrivée.
Ces hommes sont assis tristement d’un côté du couloir, sur leurs bouts de tapis, puisqu’ils s’étaient appropriés ces endroits silencieux la veille. Le long de ce mur, il y a une rangée de «perpétuité», les résidents de longue durée qui sont là depuis un mois. L’un de ces hommes a une famille, sa femme reste dans une petite pièce qui est devenue une pièce réservée aux femmes et elle le rejoint quand quelqu'un a un peu de nourriture, ils ont une fille de 10 ans qui transmet des choses entre eux avec un sautillement dans sa démarche.
Ces détenus de longue durée sont installés au fond et les nouveaux arrivants sont rassemblés autour de l'entrée, là où il y a de la lumière, et aussi les services de police.
C’est là que j'ai rencontré l'homme au manteau en poil de chameau, qui allait à Dubaï, en disant: «Putain de Hamas, sans eux, nous n'aurions pas à subir toute cette merde», ce qui est à la fois vrai et faux en même temps, et pour les gens ici, c’est une récrimination populaire. "Abou Mazen paie nos salaires et il n'y avait pas de problème quand c’était lui le responsable» cela est faux, bien sûr, mais les quelques intéressés dans le débat en anglais semblaient approuver.
J'ai tenté de suggérer à l'homme que maintenant les rues de Gaza étaient sures, mais ensuite je me suis rendu compte qu'il ne voulait pas débattre avec moi, il voulait qu’on me prenne pour un partisan du Hamas, et il le faisait à haute voix. Pourquoi?
Les gens m'avaient vu prendre des photos et mesurer la taille de la pièce, et certains au moins étaient venus et m’avaient aidé. Tous m’ont demandé d’en parler au monde, tandis que de nombreux autres étaient résignés et fatigués, mais au moins, ils regardaient avec un certain intérêt. Il essayait de me discréditer face à ces gens.
En fait, ce n'est pas la première fois que je le rencontrais. Il était à Rafah, mais à chaque fois à proximité des soldats, comme il le faisait ici. Peut-être qu'il essayait lui-même d’entrer dans les bonnes grâces des soldats pour avoir un voyage peinard, peut-être que c’était un agent provocateur, mais je lui ai dit que je ne pouvais plus lui parler quand il disait "Putain de bande de Gaza, c'est fini, je vais à Dubaï ". Des prisons dangereusement lourdes de tensions, surtout si vous devez y vivre pendant un mois.
DITES-LE AU MONDE. Vous savez, je ne pense pas qu'à l'époque des pires persécutions des Juifs en Russie, ils aient été traités pire que les Palestiniens ne le sont aujourd'hui. Peut-être que nous devrions avoir une déclaration demandant de mettre fin aux souffrances des Palestiniens, que nous allons leur donner une patrie en Palestine.
Source : http://www.rodcoxandgaza.blogspot.com/
Traduction : MG pour ISM
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