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ISM France - Archives 2001-2021

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Jérusalem -

Nabi Samuel, un village oublié de Jérusalem qui lutte pour survivre

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Le village de Nabi Samuel, au nord-ouest de Jérusalem occupée, s"est retrouvé isolé après que la construction du mur d’apartheid israélien l’ait transformé en une petite prison. Les 320 habitants de Nabi Samuel, ont organisé il y a quelques jours un sit-in pour protester contre les pratiques de l’occupation contre leur village isolé. Ses terres ont été attaquées et la cour de l’école a utilisé comme parking par les colons qui visitaient le sanctuaire du Prophète Samuel.

Nabi Samuel, un village oublié de Jérusalem qui lutte pour survivre

Nabi Samuel, encerclé par le mur et les colonies israéliennes
Eid Barakat, habitant du village, a raconté au Centre palestinien d’information l’histoire du village et la souffrance endurée par ses habitants : « En 1971, les maisons du village situées autour du sanctuaire ont été démolies, au prétexte qu’elles étaient vieilles et au bord de l’effondrement, mais c’était faux ; le véritable objectif était la recherche d’antiquités israéliennes, car nous avons été transférés dans des maisons situées à 400 mètres de la mosquée du village. »

Il a ajouté : « Les autorités d'occupation israéliennes ont autorisé chaque famille à construire une cuisine et une salle de bains extérieures. Elles ont détruit et empêché la construction de toute autre structure nécessitée par la croissance naturelle de la population », précisant qu’une Fondation norvégienne a commencé ces dernières années à porter les cas de démolition de maisons devant les tribunaux israéliens.

Eid a noté qu'il « a reçu 23 ordres de démolition, y compris la construction de ma maison et même la construction de cabanes au toit de tôle, d'une fosse d’aisance ou d'un puits », soulignant que les autorités d'occupation interdisent la construction ou l'expansion de village.

Il a souligné qu'en 1995, les forces d'occupation israéliennes ont confisqué environ 3.500 dunams (35 ha) des terres du village et en ont fait un parc national qui englobe tout le village et ses environs, y compris sa mosquée, alors que les résidents se voient refuser le droit de construire. de rénover ou de planter des arbres.

Il a déclaré : « Nous avons essayé de nous opposer aux pratiques de l'occupation, mais nous n'avons pas réussi, » expliquant que la seule rue du village n'a pas été rénovée depuis 1967 et qu'il y a trois ans, nous avons pu le faire avec l'aide des Norvégiens. »

Un sit-in de protestation

Eid a expliqué que le sit-in organisé il y a quelques jours avait pour but de protester contre la transformation de l'entrée du village en parking pour les colons qui visitaient le mausolée du prophète Samuel, ce qui a rétréci l'entrée du village et a provoqué des problème de circulation et retarder l’accès des élèves à leurs écoles. Le sit-in protestait également contre la construction d’une salle de mariage au même endroit dans le but de harceler et de déplacer la population palestinienne.

En ce qui concerne l’enseignement, il a souligné que l’école du village était constituée d'une pièce de 20 mètres carrés. « Plus tard, après l’intervention de la reine jordanienne Rania Al-Abdullah et de la Fondation Madrasati, nous avons eu des pré-fabriqués pour augmenter le nombre de salles de classe. Nous disposons maintenant de quatre salles de classe de 20 élèves chacune. Cependant, le problème n’est pas résolu, car environ 50 écoliers vont étudier dans les villages de Jib et Bir Nabala. Le village manque également d'un dispensaire. En cas de naissance, les femmes se rendent dans les hôpitaux de Cisjordanie . »

Il a souligné que le mur d'apartheid séparait le village de la Cisjordanie et des villages voisins tels que Beit Iksa, Beit Hanina, Al Jib, Bir Nabala et Badu, auxquels on ne peut accéder qu'en franchissant un poste de contrôle militaire et en parcourant de longues distances. « Personne ne peut nous rendre visite à l'exception d'amis très proches, de parents au premier degré et uniquement après coordination avec la partie israélienne. »

Eid a appelé l'Autorité palestinienne à se préoccuper de son village oublié et à réduire le chômage de sa population, soulignant que les résidents ne quitteront pas leur village pour ne pas laisser l'occupation confisquer leurs terres.

Source : Palestine Info

Traduction : MR pour ISM

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