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ISM France - Archives 2001-2021

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Naplouse -

Naplouse est debout

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Au camp de Balata, au centre culturel Yafa, des jeunes participent aux activités proposées : troupe de danse populaire et traditionnelle, et formation socio-politique sur le thème des réfugiés.
Ils étaient le matin à l'école. Et l'après-midi, ils viennent au centre, pour des formations ou des activités.
Pour la formation, des jeunes entre 15 et 20 ans. Ils sont sérieux, ils prennent des notes, écoutent, posent des questions, sur la question des réfugiés palestiniens, leurs droits, leur situation dans les pays, en Palestine et dans les camps.

Le froid s’installe dans la ville. Pas de soleil aujourdhui.

Place Dawwar, le rond-point principal de la ville : le mouvement de la résistance islamique, Hamas, organise aujourd’hui l'anniversaire du déclenchement du mouvement, il y a 17 ans.

Une foule, des milliers se sont rassemblés ce matin, des enfants, des jeunes, des femmes, des hommes, le cortège au milieu de la foule. Les orateurs sont perchés sur des immeubles en construction, comme une partie de la foule, d'ailleurs, montée sur les toits.
Les drapeaux verts du mouvement se mêlent aux drapeaux palestiniens.

Pas de photos en posters levés par les participants, mais des pancartes avec les noms de lieux de Palestine : Yafa, ville d'où viennent les réfugiés des camps et notamment de Balata, Naqab, Asdoud, etc...

Des femmes en rangs, levant haut les drapeaux du mouvement, des fillettes qui me demandent de les prendre en photos, les têtes ceintes du foulard vert.

Soudain, des pointes rouges apparaissent, ce sont des miniatures des célèbres fusées al-Qassam, fierté du mouvement. Ces fusées qui tombent sur les colonies dans la bande de Gaza.


Au centre du rassemblement, une matérialisation de la mosquée du dome du rocher, symbole de la ville d'al-Quds.

Des chants révolutionnaires, les mêmes que les autres mouvements, mais dont les paroles ont été modifiées pour célébrer le mouvement. La continuité historique d'un mouvement de libération nationale qui date de plus de soixante ou plus. Un poster géant pend sur l’un immeuble : celui de cheikh Yassine.

Le poster d’Arafat est mis au milieu de la place, bien en haut.
D'autres posters, celui de Rantissi et d'autres martyrs sont également bien en vue.

Les orateurs rappellent l'historique du mouvement, dénoncent les compromissions et insistent sur l'unite nationale qui doit s'affermir en cette periode difficile.


Soudain, les Brigades avancent, au pas : masques, jeunes, ils défilent et prennent place, quelques minutes avant la fin du rassemblement, sécurité oblige.

Pendant ce temps, un des orateurs rappelle les martyrs, salue les prisonniers, tous les prisonniers, et non seulement ceux du mouvement, promettant leur libération prochaine.

Il rappelle aussi la grève de la faim des otages d'al-Aqsa, cheikh Raed Salah et ses frères emprisonnés parce qu'ils ont apporté de l'aide humanitaire aux populations palestiniennes sous le blocus.


Non loin de là, au camp de Balata, au centre culturel Yafa, des jeunes participent aux activités proposées : troupe de danse populaire et traditionnelle, et formation socio-politique sur le thème des réfugiés.

Ils étaient le matin à l'école. Et l'après-midi, ils viennent au centre, pour des formations ou des activités.
Pour la formation, des jeunes entre 15 et 20 ans. Ils sont sérieux, ils prennent des notes, écoutent, posent des questions, sur la question des réfugiés palestiniens, leurs droits, leur situation dans les pays, en Palestine et dans les camps.

A Balata, ce sont des réfugiés, fils de réfugiés, qui rêvent de retourner dans leurs villes et villages d'origine, dans la région de Yafa. Dans quelques temps, une exposition de photos sur les réfugiés et notamment sur le camp de Balata, sera mise en place.


Quel plaisir d'entendre les enfants chanter, quelques mètres avant d'arriver au centre culturel Yafa.
Ce sont les enfants de la troupe de danse, la dabke, qui s'entrainent.

L'animateur, un jeune de moins de trente ans, dirige le groupe.
Les visages sont souriants, joyeux.
Avant de rentrer chez eux, avant la tombée de la nuit, pour se mettre à faire les devoirs et étudier les lecons, un moment de détente utile, le temps de renouer avec l'histoire, de se réapproprier leur histoire, leur culture, collectivement.

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