Fermer

S'inscrire à la mailing list ISM-France

Recevez par email les titres des derniers articles publiés sur ISM-France.

Votre adresse courriel

Fermer

Envoyer cet article

Votre adresse courriel
Envoyer l'article à
Votre message
Je profite de l'occasion pour m'abonner à la newsletter ISM France.
ISM France - Archives 2001-2021

Imprimer cet article Envoyer cet article
Article lu 2431 fois

Monde -

Au sommet de Washington : nucléaire israélien et refus des sanctions contre l'Iran

Par

Pas question pour la Turquie de laisser passer cette occasion. Lors de la conférence sur la sécurité nucléaire qui réunira à Washington une cinquantaine de pays et d’organisations, il sera question du programme nucléaire israélien. Oui israélien… et pas seulement iranien, comme comptent le faire certains dirigeants occidentaux qui s’acharnent pour décrocher de la Chine et de la Russie un durcissement des sanctions contre l’Iran au sein du Conseil de sécurité. Sachant qu’à l’origine, selon de sources officielles américaines, le programme nucléaire iranien ne devait pas figurer directement sur l’ordre du jour de cette rencontre.

Au sommet de Washington : nucléaire israélien et refus des sanctions contre l'Iran


Bien entendu, c’est le Premier ministre Reccep Teyyep Erdogan qui s’en chargera. Des sources du Ministère des Affaires turques l’a fait savoir à certains médias, dont le quotidien saoudien AlWatan. Précisant qu’« Ankara prône depuis longtemps le principe qu’aucun pays du Proche-Orient ne dispose de l’arme nucléaire, dont entre autre Israël, et de juger tous (les pays) sur le même pied d’égalité ».

Ces sources ont nié toute coordination de cette démarche avec le Caire, également convié à la rencontre qui se tient ces lundi et mardi, ainsi que cinq autres pays arabes, dont l’Arabie Saoudite, les Emirats, la Jordanie, le Maroc et l’Algérie. Certains dirigeants de ces pays ont également fait part aux Américains de leur volonté de soulever la question du nucléaire israélien, pour exiger des pressions sur Tel Aviv en vue de l’amener à adhérer au Traité de Non Prolifération et à soumettre ses installations nucléaires aux contrôles.

En ayant été informé, dès la semaine dernière, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a annulé sa participation à la conférence, se contentant d’envoyer son ministre chargé des renseignements et de l’énergie atomique, Dan Meridor.

Mais il semble que certains dirigeants occidentaux ont décidé de prendre la relève, dont la chancelière allemande Angela Merkel qui, avant de quitter Berlin en direction de la capitale américaine, n’a eu de mots que pour le nucléaire iranien : « Le temps presse, et une décision sur d'éventuelles sanctions devrait être prise très prochainement, » a-t-elle déclaré avant de s’envoler, faisant remarquer la présence des président russes et chinois à la conférence, qui persistent à refuser tout durcissement de sanctions contre l’Iran et faisant allusion à des décision décisives le mois d’avril.

Or, en arrivant à Washington, elle devrait être déçue. Au moment même où elle se trouve à bord de son avion, Dimitri Medvedev exprimait devant la caméra d’une chaîne américaine, la ABC, une énième fois, le refus de son pays l’idée de sanctions qui cibleraient l’approvisionnement énergétique de l’Iran, par crainte « d’une catastrophe humaine » : « Des sanctions ne devraient pas être paralysantes. Elles ne devraient pas impliquer des souffrances, » a précisé Medvedev depuis Saint-Pétersbourg, avant de s’envoler à son tour à Washington.

Faire un don

Afin d'assurer sa mission d'information, ISM-France fait appel à votre soutien.

Oui ! Je soutiens ISM-France.


Contacter ISM France

contact@ism-france.org

Suivre ISM France

S'abonner à ISMFRANCE sur Twitter RSS

Avertissement

L'ISM a pour vocation la diffusion d'informations relatives aux événements du Proche Orient. Les auteurs du site travaillent à la plus grande objectivité et au respect des opinions de chacun, soucieux de corriger les erreurs qui leur seraient signalées.

Les opinions exprimées dans les articles n'engagent que la responsabilité de leur auteur et/ou de leur traducteur. En aucun cas l'ISM ne saurait être tenu responsable des propos tenus dans les analyses, témoignages et messages postés par des tierces personnes.

D'autre part, beaucoup d'informations émanant de sources externes, ou faisant lien vers des sites dont il n'a pas la gestion, l'ISM n'assume aucunement la responsabilité quant à l'information contenue dans ces sites.

A lire également...
Même lieu

Monde

Même sujet

Armement israélien

Même auteur

Leila Mazboudi

Même date

13 avril 2010