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ISM France - Archives 2001-2021

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Monde Arabe -

L’échec de l’assimilationnisme

Par

Préface d'Allal el-Fassi datant de 1954 à l’ouvrage de Bouzar Nadir, Abus de confiance, Alger, ENAL, 1989. Le texte original ne porte pas de titre et d’intertitre.

Je voudrais vous présenter, dans la préface de ce livre, trois hommes d’Afrique du Nord. Je ne les ai connus, successivement, qu’après leur refuge au Caire, lors de leurs visites au bureau du Maghreb arabe. Ces rencontres m’ont mis en présence d’un même problème. En plus de leurs liens nationaux et religieux, ils sont unis par le fait qu’ils ont tous trois vécu cette tragédie qui accable l’élite cultivée de l’Afrique du Nord, particulièrement de l’Algérie.

Ali El-Hammami

Le premier d’entre eux est feu Ali El-Hammami. Né d’un père originaire du Sous (province du Sud marocain) et d’une mère d’El Akhmas (Nord du même pays), il grandit en Algérie à la suite de l’immigration de ses parents. El-Hammami fut à l’avant-garde de la jeunesse algérienne, issue de la Première Guerre mondiale, conquis par l’esprit des humanités françaises, convaincu de la nécessité de combattre pour libérer l’Algérie du racisme colonialiste, mais au nom même des principes français des droits de l’homme et dans le cadre de ces libertés, égalité et fraternité, tellement chantées par les Français.

Après avoir soutenu l’émir Khaled (petit-fils de l’émir Abd El-Kader) dans sa lutte sur le sol algérien, il se rendit en France où il se joignit à cette équipe d’hommes nouveaux, jaillis de la guerre en tendant au socialisme extrémiste et gagnés par le communisme international, pour bientôt dépasser le parti socialiste et fonder le parti communiste français.

Hammami se trouva auprès de Thorez parmi les responsables du bureau central de cet organisme. Il recruta des camarades en leur inculquant la doctrine nouvelle, cette doctrine de classe qui cultive la fraternité et pénètre autant du sens du devoir que de celui du droit, sans considérations de race, de pays, de religion ou de couleur, cette doctrine basée sur les sentiments humanitaires dans la lutte contre le colonialisme et le capitalisme. Notre compatriote demeurait encore persuadé de ce que les communistes français s’étaient purgés de toute trace de cet esprit bourgeois qui considère les fils d’Afrique comme des gens d’un niveau retardé et, par conséquence, indignes de jouir des droits de l’« homme blanc ».

Mais, l’expérience quotidienne, non au contact des riches ou des gens des classes moyennes, mais auprès des combattants du prolétariat, au cœur même de Paris et non en Algérie ou à Rabat, amènera Hammami à cette constatation que, ainsi que l’exprime Schopenhauer, la doctrine n’est qu’un vernis, impuissant à libérer les Français, quelles que sincères soient leurs intentions, de leur mentalité et du complexe de supériorité qui les travaille à l’égard des Maghrébins.

Ce souci psychologique préoccupe la pensée de notre compatriote jusqu’au jour où il est décidé de réunir à Moscou les représentations communistes du monde entier. Alors, Thorez et la majorité des Français du « parti » décrétèrent que ce serait la délégation française qui représenterait au congrès l’Algérie et l’Afrique du Nord. Hammami, s’appuyant sur cette conviction que l’Afrique du Nord est un pays distinct de la France, s’opposa à la décision et demanda la désignation d’une délégation autochtone.

Le conflit dégénéra en une violente discussion et aboutit à un mouvement d’indignation de Hammami, qui lança un encrier à la face de l’assemblée. Moscou se rangea aux demandes des communistes maghrébins. Hammami se rendit au congrès. Mais la découverte du fond de l’esprit de ses camarades de parti avait été pour lui une blessure. Il réagit profondément sur lui-même jusqu’à réviser sa position à l’égard du communisme : dorénavant, il alliera quelques principes marxistes, dans sa philosophie personnelle, à la nécessité de considérer le problème socialiste en Afrique du Nord en regard de la vitalité de l’Islam et de l’intégrité de la conscience nationale.

Je me demande s’il y a une analogie de principes entre l’attitude de Maurice Thorez, lorsqu’il entrave l’envoi d’une délégation nationale maghrébine, indépendamment de la représentation nationale française, à un congrès communiste, et celle du général Guillaume, l’ancien Résident général de France du Maroc, lorsqu’il dissout le parti national marocain de l’Istiqlal, en même temps que le parti communiste marocain tout en laissant la liberté aux partis nationaux français du Maroc, y compris la section « marocaine » du parti communiste français qui assemble dix mille membres « blancs ».

Notre pauvre Hammami ressassait la triste évolution de son existence. Dans son puissant roman « Idris » (1) que j’ai eu l’honneur d’éditer et de présenter, il conclut, en pensant à son propre cas, que le sentiment national s’était nettement développé à l’étude de l’histoire et des mouvements traditionnels maghrébins, ce qui lui permit de retrouver son équilibre dangereusement menacé par le paradoxe des idées occidentales, aussi nobles qu’elles paraissent être, et de la réalité de l’attitude des Occidentaux dans leurs empires.

Parmi les soucis les plus dominants, dominait celui-ci : la triste situation des travailleurs nord-africains soumis à l’exploitation des capitalistes européens d’une part, et leur situation diminuée au profit de leurs camarades coloniaux européens, d’autre part. Commentant dans ce sens, à propos de la nécessité de créer une centrale des syndicats ouvriers nord-africains, il m’a écrit notamment : « Une fédération ouvrière, quels qu’en soient ses caractères, combat toujours avec l’esprit des classes qui l’inspirent et orientent son action. Un tel organisme est français avant d’être prolétaire : qu’il s’agisse des syndicats fédérés, comme à l’époque qui a précédé le « Front populaire » ou de syndicats unis, comme il est de mode aujourd’hui, ce ne furent jamais et ce ne seront jamais que des organismes créés pour servir les intérêts du prolétariat français. L’internationalisme et l’universalisme qui les symbolisent n’ont jamais marqué leur action dans les colonies. Les syndicats français ne sont pas les seuls à agir ainsi : on retrouve une pratique semblable dans les fédérations syndicales d’Amérique, d’Australie, de l’Afrique du Sud et des Indes. Elles ne brûlent d’encens qu’aux pieds des statues blanches et nous, nous ne pouvons être classés par nos camarades européens parmi les pures idoles ».


Le docteur Bachir Madi

J’aborde le deuxième cas. Il s’agit du regretté docteur Bachir Madi. Ce dernier appartenait à une classe sociale autre que celle de Hammami et avait une formation différente. Fils d’une famille notable algérienne (son père était un caïd, donc un collaborateur des Français), il était de mère française, par conséquent éduqué à la française. Il était titulaire du diplôme de doctorat en droit français. Rentré dans les rangs de l’armée française, il devint officier, officier français.

Il participa à ce qu’il est accoutumé de désigner par la « pacification française du Maroc ». Il obtint la citoyenneté. Ainsi il appartint aux services de la direction des Affaires indigènes (politiques) françaises au Maroc. C’est alors que, à la lumière des manœuvres administratives françaises dans la fameuse « politique berbère » et des réactions de la jeunesse marocaine, il commença à discerner les visées réelles du Protectorat et son action insidieuse contre l’Islam et les races indigènes.

N’étant pas touché dans sa personne, à l’instar de l’auteur de ce livre, et ce grâce au paravent de la « Légion étrangère » qui l’abritait, il fut tout de même ulcéré à la constatation des procédés colonialistes appliqués à ses frères. Il se révolta, mais exclusivement, alors, contre le système de l’administration française au Maghreb.

Il abandonna le Maroc, écoeuré, et se réfugia en France, convaincu que les méfaits perpétrés au Maghreb n’étaient dus qu’aux égoïsmes des fonctionnaires locaux. Quant aux Français de France, il croyait trouver en eux, tout au moins chez les membres des bonnes familles, le respect des traditions, le culte de la religion et le sentiment national, donc le reflet de l’idéal du Maghrébin. Ainsi, il s’égara, comme il le disait, dans les milieux de la « droite » métropolitaine et coopéra avec eux dans la lutte contre ce qu’il appelait les « les usurpateurs du pouvoir, les adeptes d’une démocratie boiteuse née de la collusion de la franc-maçonnerie et des Juifs ».

Il crut alors qu’il trouverait dans l’association des grandes familles de France et du Maghreb une ressource pour protéger le peuple africain du Nord contre le racisme vulgaire du colonialisme. Il se contint dans l’action des pan-Européens, des « Croix de feu », des « Cagoulards » et des partis extrémistes, pour sauvegarder à la fois la France du capitalisme et du colonialisme et rétablir les principes monarchistes, nationaux et chrétiens en métropole. Mais, de cette association avec les « bien nés », il retira l’assurance de tels préjugés que, comme Hammami, il se trouva à nouveau dans la nécessité de réviser sa position.

Il découvrit alors que le monde qu’il recherchait dans son for intérieur n’était pas celui auquel il avait tenté de s’intégrer. Il rejoignit les réfugiés arabes en Allemagne et en France pendant la dernière guerre : il les aida dans leurs efforts pour convaincre l’Allemagne de soutenir les musulmans de Palestine et les Arabes dans leur lutte contre la colonisation. Il en résulta pour lui une dernière déception : la consécration de cette idée qu’il ne faut compter sur aucun des Occidentaux.

Condamné à mort par contumace, il se réfugia en Egypte, où il commença, au bureau du Maghreb arabe, une œuvre intellectuelle, avec cette bouillante foi qui lui fit si brillamment dénoncer les dangers du colonialisme, aux peuples opprimés et les dangers de la doctrine coloniale aux jeunes élites maghrébines. Sa brochure, Hello Babitt, fut son dernier écrit, un testament, dirais-je, dans lequel il proclame que l’Islam et l’arabisme sont les seules possibilités de salut du Maghreb et que l’indépendance et l’unité sont les seules solutions à apporter aux problèmes en cours.


Nadir Bouzar

Et nous voici au troisième cas : Nadir Bouzar, l’auteur de ce volume de valeur. Il descend d’une famille maghrébine, exactement de la « Seguia Hamra » du Sud marocain. Sa famille est connue par le prestige de son ancêtre, Sidi Ahmed Ben Youssef El-Miliani. Bouzar est né au Maroc, d’une mère européenne et d’un père algérien de la ville de Miliana. Miliana est un centre dans lequel la France avait précédemment triomphé en opposant le chérif Omar – celui qu’honora Alphonse Daudet – à l’émir Abdelkader, le chef de la résistance algérienne.

Abdelkader Bouzar, père de l’auteur, a été formé à la médersa d’Alger, cette institution créée par les Français « pour diriger l’Islam en Algérie et le moderniser », suivant l’expression si chère à monsieur Chatellier, et devint un de ces hommes de bonne foi qui crurent dans les paroles des dirigeants français.

Ces hommes de bonne foi sont d’une autre classe que celle des « béni-oui-oui » ; ils ont été créés par la politique indigène française pour succéder à ceux-ci, conformément aux nécessités de l’évolution. Lui-même choisit d’être parmi ceux-là puisqu’il refusa un poste de cadi (juge) pour échapper au dirigisme de la politique indigène.

Nadir nous raconte l’histoire de son père, la tragédie qu’il subit avant d’être convaincu de la nécessité de se détourner de la voie dans laquelle il s’était engagé. La guerre du Riff et le mouvement national marocain l’impressionnèrent profondément. Alors, il se retrouva musulman parmi les musulmans et nationaliste comme le lui commandait son âme de Maghrébin.

La bourgeoisie française proclame trop la liberté et la justice, mais elle agit toujours de la même façon que le Cousin Pons, de Balzac. L’expérience d’Abdelkader n’a pas profité à son fils, Nadir. Le conflit intérieur, dans la famille, était inévitable entre le père, revenu de l’assimilation, et un fils néophyte. Le père laissa son fils subir les épreuves. Le résultat s’en retrouva dans la conclusion que fait l’auteur, c’est-à-dire le retour à l’identité maghrébine qui s’impose d’elle-même à celui-même qui cherche à en nier la réalité.


Les Maghrébins : un peuple indépendant

Trois expériences de trois individus dans trois milieux différents conduits à la même conclusion !

Il n’y a pas de doute : Les Maghrébins sont un peuple indépendant par sa doctrine, ses mœurs, ses sentiments, sa religion, sa civilisation et son entité. Toute tentative de le métamorphoser et de l’extraire de son cadre particulier, par l’assimilation ou par tout autre forme factice, ne peut aboutir qu’à l’échec et amener à la déception.

Echec parce que, premièrement, le Maghrébin ne veut pas et ne peut pas ne pas être Maghrébin et, deuxièmement, les Français ne veulent pas et ne peuvent pas ne pas être Français.

Comme ces derniers font tout pour contraindre les Maghrébins à oublier leur propre existence, mais que ceux-ci font tout pour persuader ceux-là de leur intention bien arrêtée de vivre, le conflit est fatal. Nous voilà donc en présence d’une lutte à mort… ou à vie, puisqu’il s’agit d’une existence ou d’un anéantissement.

Déception parce que l’abandon de la personnalité religieuse, nationale ou simplement humaine des Maghrébins, par sa dissolution dans l’entité française, ne satisfait même pas la mentalité française. Pourquoi ? Parce qu’il y a quelque chose qu’on ne peut changer : c’est l’histoire ; et une autre qu’on ne peut pas oublier, c’est le sang qui circule dans les veines.

Certains se sont permis de dénoncer le fanatisme religieux ou doctrinal des Français. Quant à moi, je crois que les Français sont avant tout racistes. Ils se sont toujours déclarés les ennemis du racisme et, avec condescendance, il traitent convenablement les « hommes de couleur » sur le territoire métropolitain, mais ils entretiennent toujours dans le fond de leur âme un sentiment de supériorité et un désir de suprématie.

Ils utilisent la religion lorsqu’elle se trouve sur leur chemin, ils exploitent l’intérêt matériel lorsqu’il en est besoin, mais ils colonisent parce qu’ils ont un besoin morbide de la domination, de la grandeur, de l’expansion. C’est ainsi que chaque Français est devenu un véritable seigneur pour qui tout colonisé n’est rien d’autre qu’un serviteur.

Telle est la vérité amère qui creuse le fossé entre les Français et nous. Et c’est bien la raison pour laquelle la France n’a pas laissé se créer des nations indépendantes, alliées et associées à elle au service du même idéal. Et c’est ainsi que les anciennes colonies françaises ont oublié le passage de la France ; les Canadiens français mêmes, bien que catholiques, sont unis à l’Angleterre par un lien spirituel.

Il en est de même pour la Syrie, le Liban, l’Indochine qui ont conquis leur indépendance, sans que la France ne conserve chez eux le même patrimoine que garde la Grande-Bretagne en Egypte, en Irak, aux Indes, au Pakistan, sans citer l’Australie et le Canada.

Tel est l’orgueil – je ne dis pas la fierté – des Français qui ont tenu à succéder à Rome dans le système de l’impérialisme : ils obtiennent les mêmes résultats.

Personne n’est plus affecté que moi dans les dénonciations de ces vérités. Rien ne me serait plus cher que de voir les Français reprendre conscience, même si tard, de ce que leur intérêt réside non plus dans cette attitude d’orgueil figé, mais dans la souplesse et l’adaptation aux réalités.

Je ne doute pas de ce que beaucoup de Français reconnaissent, à la lecture de ce livre, la véracité et la sincérité de ce qui y est rapporté ; ils le reconnaîtront en eux-mêmes et auprès d’autres. Mais je me demande bien quelle sera leur réaction publique.

Quant à moi, j’ai pleuré en suivant le déroulement de la tragédie (2). J’ai pleuré quand j’ai pénétré la personnalité de Bouzar et de ses semblables qui ont tenté de concilier le nationalisme et l’amitié française. J’ai pleuré aussi lorsque je me suis mis à la place de ces personnalités françaises qui s’efforçaient de concilier les principes des lois et de justice et le racisme colonial qui, lui, ne peut pas les déserter.

La conclusion que je ferai, c’est que Français et nous, sommes esclaves du même mal : le colonialisme, issu de l’orgueil français.

C’est pour cela que notre combat pour notre libération de la domination française est, en même temps, le combat pour la libération de la France et des Français, de cette tare d’orgueil qui les accable.

Il est inutile de nous abuser en parlant d’amitié franco-marocaine : elle est aujourd’hui inexistante. Mais elle n’est pas impossible.

Si les Français désirent cette amitié, il faut qu’ils coopèrent avec nous pour la créer.

Premier pas pour y parvenir : reconnaître que le Maghreb n’est pas la France : que les Maghrébins sont un peuple distinct du peuple français et qu’ils méritent de jouir, avec leur pays, de ces droits dont jouit la France : La liberté et l’indépendance. S’il en était ainsi, le Maghreb indépendant, dégagé de la domination française et de toute autre, débarrassé de la colonisation, serait prêt à tendre sa main à la France libre et débarrassée de l’orgueil et du besoin de suprématie, pour fonder enfin avec elle cette ère d’amitié et de coopération qu’elle n’est parvenue à réaliser ni dans son empire d’hier ni dans celui d’aujourd’hui.

Quant au livre, il a rempli un vide qu’il fallait combler parce qu’il a exposé aux Français et aux Maghrébins cette tragédie que subissent, dans le silence et la résignation, tous les Africains du Nord, et qui les a à jamais dégoûtés de l’autorité française.

Oui. Le dégoût. C’est le seul mot qui exprime l’impression laissée par les fonctionnaires français sur leurs administrés musulmans et juifs.

Le lecteur sait bien que le dégoût pousse à toutes les extrémités ceux qui décident de s’en délivrer. Je crois bien que les colonialistes ont devancé Hitler dans la pratique du machiavélisme, en y ajoutant le dégoût. En effet, Hitler a considéré dans son livre, Mein Kampf, le dégoût comme un moyen radical pour déposséder les gens de leurs droits.

Si la colonel Ben Daoud, l’Algérien, et l’interprète Mohamed Attabou, le Marocain, se sont suicidés, pour fuir le dégoût, Bouzar a agi en brave parce qu’il a pu traverser le drame pour parvenir au rivage de la foi qui est la véritable force.

J’ai la certitude que cette même foi, dans laquelle il s’est réfugié, sera celle qui guidera l’évolution des Maghrébins pour les porter à la Victoire et à la Délivrance.

J’espère que ce livre sera utile à ceux qui parmi les jeunes Maghrébins, tentent encore de faire l’essai de l’expérience occidentale avec confiance. Et pour qu’il ne soit pas perdu de temps, je formule le vœu que cet avertissement, compris, coïncide avec leur ralliement en la foi en Dieu et dans le Maghreb.

Allal El-Fassi
Le Caire, 16 octobre 1954



Notes de lecture :

(1) El Hammami Aly, Idris, Roman Nord-Africain, Réed. ENAG, Alger, 2006
(2) Allal El-Fassi parle de sa lecture d’Abus de confiance.

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