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ISM France - Archives 2001-2021

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Liban -

La fanfare propagandiste contre la résistance...de Beyrouth à Paris !

Par

Soudainement, sans aucun préalable et d’un seul coup, la fanfare de la propagande a repris ses tam-tams contre la résistance, entre Beyrouth et Paris, comme elle est revenue à une coordination évidente selon un programme unique, adoptée déjà entre 2005 et 2007. Si la campagne contre la résistance avait, à l’époque, mis en avant la Syrie, la fanfare mène actuellement ses attaques contre le Hezbollah en diffusant les mêmes mensonges et par le biais des mêmes personnes !

Parallèlement à une campagne menée par quelques personnes insignifiantes de ce qui reste des forces du 14 mars, le Figaro, par la plume de son journaliste Malbrunot, a repris son intoxication et ses sous-entendus en ce qui concerne l’assassinat du premier ministre Rafic Hariri.

Le grand paradoxe est la simultanéité et l’adéquation entre l’attaque médiatique menée à Beyrouth et les écrits de Malbrunot, connu pour son hostilité à toutes formes de résistance dans le monde arabo-islamique, étant proche des milieux néo-conservateurs. Malbrunot diffuse ses informations à Paris en tant que spécialiste des affaires du Moyen-Orient, ses précédents écrits étaient saturés de sous-entendus et d’accusations, dans une affaire aussi sensible que celle de Hariri, sans apporter une seule preuve mais en s’appuyant sur ses réflexions et ses suppositions.

En août 2006, en pleine guerre israélienne contre le Liban, Malbrunot avait publié un rapport dans le Figaro disant qu’un grand responsable du courant le Futur l’avait rencontré à Paris, et lui avait révélé que le Hezbollah était responsable de l’assassinat de Rafic Hariri. Le contexte du rapport montrait à tout lecteur que le but était d’exercer la pression sur la résistance et sa direction, lors de cette phase sensible des négociations pour faire cesser la guerre, pour s’aligner aux conditions israéliennes soutenues par quelques pays arabes.

Malgré l’ampleur de l’accusation, Malbrunot est toujours incapable de convaincre et lorsque le correspondant d’al-Intiqad à Paris lui a posé la question, dans un débat séparé, au cours d’une conférence de presse, sur l’importance de la source qu’il avait rencontrée, Malbrunot a été incapable de produire une quelconque preuve, et s’est contenté d’affirmer qu’il avait rencontré une personnalité importante, à la demande de cette même personnalité et le milieu journalistique français avait à l’époque évoqué le nom de Jony Abdo en tant que source de Malbrunot, ce qui a entraîné un désintérêt pour le rapport du Figaro dans son ensemble.

Le Figaro revient aujourd’hui avec un article de Malbrunot pour parler d’une reconstruction de la scène du crime de Hariri qui se déroulerait à l’automne prochain dans la base militaire près de Bordeaux. Si l’article semble calme, au premier abord, une seule phrase introduite par Malbrunot, et qui est hors-sujet, montre le retour à la coordination de la campagne contre la résistance, Malbrunot ayant introduit cette expression : « Cinq ans après l’assassinat, le Hezbollah est toujours au premier rang des accusés par le Tribunal international, à cause des écoutes téléphoniques qui ont dévoilé la participation de quelques membres du Hezbollah à la préparation de la scène du crime ».

Ces paroles nous ramènent trois années en arrière, lorsque l’accusation était dirigée contre la Syrie, mais aujourd’hui, les intérêts de ceux qui ont fabriqué le crime ont remplacé le nom de la Syrie par le Hezbollah. Les voix sortent à nouveau à Beirut, à l’approche de la date de la parution de l'acte d'accusation du TSL en septembre prochain, et le premier à l’avoir annoncé et annoncé ses implications au Liban n’étant que le chef de l’état-major israélien, Gabi Ashkenazi !

Traduction de l'arabe : Fadwa Nassar

Source : French Moqawama

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