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ISM France - Archives 2001-2021

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Israël -

Le droit d'être raciste d'Israel

Par

L'auteur est maître de conférences en politique Arabe moderne et histoire intellectuelle à l’Université de Columbia. Son dernier livre s’intitule : "The Persistence of the Palestinian Question ; Essays on Zionism and the Palestinians"

La lutte d'Israel pour la paix est sincère.
En fait, Israel désire vivre en paix non seulement avec ses voisins, mais également et particulièrement avec sa propre population palestinienne et avec les Palestiniens dont les terres sont occupées de force par l'armée.
Le désir d'Israel pour la paix est non seulement rhétorique mais également substantif et profondément psychologique.

À quelques exceptions, depuis le début du sionisme colonial, les chefs sionistes ont désiré établir la paix avec les Palestiniens et d'autres Arabes dont ils avaient l'intention de coloniser les terres.

La seule chose qu'Israël ait demandé et continue à demander afin de mettre fin à l'état de guerre avec les Palestiniens et ses voisins Arabes, c'est qu'ils reconnaissent tous son droit à être un Etat raciste qui discrimine par des lois les Palestiniens et les autres Arabes et accorde des droits légaux et des privilèges à ses propres citoyens juifs et à tous les autres juifs, peu importe l'endroit où ils vivent.

La résistance que les Palestiniens et d'autres Arabes ont lancée contre le droit d'Israël à être un Etat raciste est ce qui continue à se tenir entre Israël et la paix pour laquelle il a lutté et dans ce à quoi il est engagé depuis des décennies. En effet, cette résistance n'est rien de moins que le "nouvel anti-sémitisme".

Israël est prêt à faire n'importe quoi pour convaincre les Palestiniens et les autres Arabes qu'il a besoin et qu'il mérite le droit d'être raciste. Même au niveau de la théorie, et avant qu'il ait commencé à s'appliquer sur le terrain, le projet colonial sioniste a cherché différents moyens pour convaincre la population à qui il voulait voler les terres et qu'il voulait discriminer d'accepter en tant que compréhensible son besoin d'être raciste.

Tout ce qu'il voulait, c'est les Palestiniens "reconnaissent son droit à exister" en tant qu'Etat raciste. Les méthodes militaires étaient nullement les seuls outils persuasifs disponibles ; il y en avait d'autres, y compris des encouragements économiques et culturels

Dès le début, le Sionisme a offert à certains Palestiniens des avantages financiers s'ils accéderaient à sa demande qu'il devait avoir le droit d'être raciste. En effet, l'Etat d'Israël le fait toujours. De nombreux fonctionnaires palestiniens de l'Autorité Palestinienne et de l'Organisation de Libération de la Palestine ont reçu et ont accepté de nombreuses incitations financières pour reconnaître ce besoin israélien crucial.

Ceux parmi les Palestiniens qui continuent regrettablement à résister sont pénalisés pour leur intransigeance par une obstruction économique et la famine, complété par les bombardements et les invasions régulières, ainsi que par un isolement international.

Israël espère que ces méthodes persuasives convaincront finalement une population récalcitrante de reconnaître la grande nécessité d'Israël d'être un Etat raciste.

Après tout, le racisme israélien se manifeste seulement par son drapeau, son hymne national, et un ensemble de lois que qui sont nécessaires pour sauvegarder le privilège juif, dont la loi du Retour (1950),
la Loi sur les Biens des Absents (1950), la Loi sur les Biens de l'Etat (1951), la Loi sur la Citoyenneté (1952), la Loi du Statut (1952), la Loi sur l'Administration des Terres d'Israël (1960), la Loi d'Urbanisme et de Construction (1965), et la loi provisoire de 2002 interdisant les mariages entre les Israéliens et les Palestiniens des Territoires Occupés.

Commençons par : pourquoi Israël et le Sionisme doivent s'assurer qu'Israël reste un Etat raciste par la loi et pourquoi il mérite d'avoir ce droit. Le raisonnement est principalement triple et est basé sur les affirmations suivantes :

Les Juifs sont toujours en danger dans le monde ; ils ne seront en sureté de l'oppression des "Gentils" (ndt "Non-Juifs") et ne pourrons prospérer que dans un Etat qui les privilégie racialement et religieusement.

Si Israël retirait ses lois et ses symboles racistes et devenait un Etat démocratique non-raciste, les juifs cesseraient d'être une majorité et ils seraient comme les juifs de Diaspora, une minorité dans un Etat non-Juif. Ces inquiétudes sont affirmées clairement par les responsables israéliens individuellement et collectivement.

Shimon Peres, par exemple, la colombe officielle d'Israël, s'est inquiété pendant un certain temps du "danger" démographique palestinien, parce que la Ligne Verte, qui sépare Israël de la Cisjordanie , commençait à "disparaître… ce qui pourrait mener à des relations futures entre les Palestiniens de Cisjordanie et les Arabes israéliens".

Il espérait que l'arrivée de 100.000 juifs en Israël repousserait ce "danger" démographique à dans 10 ans, comme il l'a souligné par la suite : "la démographie vaincra la géographie".


En décembre 2000, l'Institut de la Politique et la Stratégie du Centre Interdisciplinaire d'Herzliya en Israël a tenu la première d'une série de conférences annuelles traitant de la force et de la sécurité d'Israël, en particulier en ce qui concerne le maintien d'une majorité démographique juive.

Le président israélien, les ex et actuels Premiers Ministres et les ministres du gouvernement y assistaient tous.

L'un des "principaux points" identifiés dans le rapport de 52 pages de la conférence concerne le nombre requis pour maintenir la suprématie démographique et politique juive d'Israël : "Le taux de natalité élevé ("des Arabes israéliens") pose la question du futur d'Israël en tant qu'Etat juif…
Les tendances démographiques actuelles, si elles continuent, remettent en question le futur d'Israël en tant qu'Etat juif. Israël a deux stratégies alternatives : s'adapter ou l'enrayer. Cette dernière exige une politique démographique sioniste énergique à long terme dont les effets politiques, économiques, et éducatifs garantiraient le caractère juif d'Israël
."

Le rapport affirme de façon affirmative que : "ceux qui soutiennent la conservation du caractère d'Israël en tant qu'Etat juif pour la nation juive… constituent une majorité parmi la population juive en Israël."
Naturellement, ceci signifie le maintien de toutes lois racistes qui garantissent le caractère juif de l'Etat.
Les réunions annuelles suivantes ont confirmé cet engagement.

Les Juifs sont les représentants de la civilisation occidentale et constituent une position asiatique qui défend la civilisation occidentale et les intérêts économiques et politiques contre le terrorisme et la barbarie orientaux.

Si Israël se transformait en Etat non-raciste, alors sa population Arabe ébranlerait son engagement envers la civilisation occidentale et sa défense des intérêts économiques et politiques occidentaux, et pourrait peut-être transformer les juifs eux-mêmes en population barbare du Levant.

Voici ce qu'a dit un jour Ben Gurion sur le sujet :
"Nous ne voulons pas que les Israéliens deviennent des Arabes. Nous sommes chargés de lutter contre l'esprit du Levant, qui corrompt les individus et les sociétés, et de préserver les authentiques valeurs juives telles qu'elles se sont cristallisés dans (la Diaspora Européenne)".

En effet Ben Gurion était clair sur le rôle des Sionistes dans la défense de ces principes : "Nous ne sommes pas des Arabes, et d'autres nous jugent sur des critères différents… que nos instruments de guerre sont différents de ceux des Arabes, et seuls nos instruments peuvent garantir notre victoire."

Plus récemment, l'ambassadeur israélien en Australie, Naftali Tamir, a souligné que : "Nous sommes en Asie sans les caractéristiques des Asiatiques. Nous n'avons pas la peau jaune et les yeux bridés. L'Asie est principalement la race jaune. L'Australie et Israël ne le sont pas -- nous sommes principalement la race blanche."

Dieu a donné cette terre aux Juifs et Il leur a dit de se protéger des Gentils (ndt : Non-Juifs) qui les détestent.

Faire d'Israël un Etat non-Juif ferait alors courir le risque de provoquer Dieu lui-même. Cette position est non seulement confirmée par les fondamentalistes juifs et chrétiens, mais même par les Sionistes laïcs d'autrefois (Juifs et Chrétiens).

Ben Gurion lui-même a compris, tout comme Bill Clinton et George W Bush, que : "Dieu nous l'a promise."

Il est important de souligner que ce raisonnement sioniste est correct si l'on accepte la proposition de l'exception juive. Il faut se rappeler que le Sionisme et Israël font très attention à ne pas généraliser les principes qui justifient le besoin qu'a Israël d'être raciste mais sont plutôt véhéments à le confirmer comme un principe exceptionnel.

Ce n'est pas qu'aucun autre peuple n'ait été opprimé historiquement, c'est que les juifs ont été opprimés encore plus. Ce n'est pas que l'existence culturelle et physique d'un autre peuple n'ait pas été menacée ; c'est que l'existence physique et culturelle des Juifs culturels a été encore plus menacée.

Cette équation quantitative est la principale raison pour que le monde et, en particulier, les Palestiniens, reconnaissent qu'Israël a besoin et mérite le droit d'être un Etat raciste. Si les Palestiniens, ou n'importe qui d'autre rejettent cela, ils sont alors engagés dans l'annihilation du peuple juif physiquement et culturellement, pour ne pas mentionner qu'ils se positionnent contre le Dieu Judeo-Chrétien.

Il est vrai que les dirigeants palestiniens et arabes n'ont pas été facilement persuadés de ces besoins spéciaux qu'a Israël ; que cela a pris des décennies d'efforts assidus de la part d'Israël pour les convaincre, en particulier par des moyens "militaires".

Au cours des trois dernières décennies, ils ont montré des signes qu'ils se faisaient à cette idée. Bien qu'Anwar El-Sadat ait inauguré ce changement de position en 1977, il a fallu plus longtemps à Yasser Arafat pour reconnaître les besoins d'Israël.

Mais Israël est resté patient et est devenu plus innovateur dans ses instruments persuasifs, en particulier ses moyens militaires.

Quand Arafat est revenu à la raison et qu'il a signé les Accors d'Oslo en 1993, il a finalement renconnu le droit à Israël d'être raciste et de discriminer légalement ses propres citoyens palestiniens

Pour cette reconnaissance tardive, Israël magnanime, encore désireux de paix, a décidé de négocier avec lui. Il a, cependant, continué à résister sur certains sujets.

Arafat avait espéré que sa reconnaissance du besoin d'Israël à être raciste à l'intérieur d'Israël venait en échange de la fin du système raciste d'Apartheid d'Israël à l'intérieur des Territoires Occupés.

C'était clairement une mauvaise interprétation de sa part. Les responsables israéliens lui ont expliqué ainsi qu'à son négociateur de paix, Mahmoud Abbas, au cours des discussions marathon qui ont duré sept ans, que les besoins d'Israël ne se limitaient pas à imposer ses lois racistes à l'intérieur d'Israël mais qu'elles devaient s'étendre aux Territoires Occupés.

De façon surprenante, Arafat n'était pas content des Bantustans que les Israéliens offraient pour séparer les Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza autour des colonies juives que Dieu avait accordé aux Juifs. Les Etats-Unis sont arrivés à persuader le leader malléable que la solution des Bantustans n'était pas aussi mauvaise.

En effet, tout comme Arafat, des collaborateurs honorables avaient également apprécié ses avantages, comme Mangosutho Gatcha Buthelezi dans l'Apartheid d'Afrique du Sud.
Il n'y a pas de honte à l'accepter, avait insisté le Président Clinton auprès d'Arafat à Camp David en été 2000. Tandis qu'Abbas était convaincu, Arafat était resté hésitant.

Il est vrai qu'en 2002, Arafat s'était fait encore plus à cette idée et avait réaffirmé sa reconnaissance du besoin des lois racistes d'Israël à l'intérieur du pays quand il a abandonné le droit au retour des six millions de Palestiniens exilés qui, en vertu de la loi au retour raciste israélienne, ne peuvent pas revenir dans la patrie d'où Israël les avait expulsés tandis que les citoyens juifs de tous les autres pays au monde obtiennent automatiquement la citoyenneté dans un Israël que la plupart d'entre eux n'avaient jamais vu auparavant.

Dans un éditorial du New York Times, Arafat avait déclaré : "Nous comprenons les soucis démographiques d'Israël et nous comprenons que le droit au retour des réfugiés palestiniens, un droit garanti en vertu du droit international et par la résolution 194 des Nations Unies, doit être appliqué de façon à tenir compte de ces inquiétudes."

Il a poursuivi en déclarant qu'il comptait négocier avec Israël sur "des solutions créatrives à la situation difficile des réfugiés tout en respectant les inquiétudes démographiques d'Israël".

Cependant, cela n'était pas suffisant, car Arafat n'a pas été persuadé par le besoin d'Israël d'établir son Apartheid raciste dans les Territoires Occupés. Israël n'a pas eu d'autre choix que de l'isoler, le garder en résidence surveillée, et probablement de finir par l'empoisonner.

Cependant, le Président Abbas, a appris des erreurs de son prédécesseur et a montré plus d'ouverture aux arguments israéliens sur son grand besoin d'établir un système d'Apartheid raciste en Cisjordanie et à Gaza et que la légitimité de cet Apartheid devait également être reconnue par les Palestiniens comme condition préalable à la paix. Abbas n'était pas le seul leader palestinien à être séduit.

Plusieurs autres dirigeants palestiniens étaient tellement convaincus qu'ils ont offert d'aider à établir l'infrastructure de l'Apartheid israélien en fournissant à Israël la majeure partie du ciment dont il avait besoin pour construire ses colonies destinées aux Juifs seulement et le Mur d'Apartheid.

Le problème maintenant, c'est le Hamas, qui, tout en voulant reconnaître Israël, a refusé toujours de reconnaître ses besoins spécifiques d'être raciste à l'intérieur de la Ligne Verte et d'établir un système d'Apartheid à l'intérieur des territoires occupés.

C'est là où l'Arabie Saoudite est intervenue le mois dernier dans la ville sainte de La Mecque.
Où ailleurs, ont estimé les Saoudiens, pourrait on négocier un accord en tant qu'intermédiaire quand les dirigeants des victimes du racisme et de l'oppression israéliens doivent jurer solennellement qu'ils reconnaissent le besoin spécial qu'a leur oppresseur de les opprimer ?

Bon, le Hamas avait résisté à la formule que le Fatah avait respecté pendant cinq ans, à savoir "l'investissement" dans cette reconnaissance cruciale.

Le Hamas a déclaré que tout ce qu'il pouvait faire, c'était "de respecter" les précédents accords que l'Autorité Palestinienne avait signé avec Israël et de reconnaître son besoin d'être raciste.

Israël et les Etats-Unis ont insisté sur le fait que c'était insuffisant et que les Palestiniens continueront à être isolés en dépit du "respect" par le Hamas du droit d'Israël à être raciste.

Pour autant qu'Israël et les Etats-Unis soient concernés, la condition pour la paix est que le Hamas et le Fatah reconnaissent et s'engagent dans le droit d'Israël à être un Etat d'Apartheid à l'intérieur de la Ligne Verte ainsi que dans l'imposition de l'Apartheid en Cisjordanie et à Gaza. Sans cela, il n'y aura pas de négociation.

Le sommet suivant entre Condie Rice, Ehud Olmert et l'exalté Président de l'Autorité Palestinienne, Abbas, s'est passé avec Olmert interrogeant Abbas sur son niveau d'engagement dans le besoin d'Apartheid d'Israël à l'intérieur des territoires occupés.

Une répétition mineure de ce sommet s'est conclue sur la même base il y a quelques jours.

Abbas avait espéré que les deux sommets persuaderaient Israël à finaliser les accords sur les Bantustans qu'il veut gouverner, mais Israël, tout naturellement, ne s'est pas senti rassuré et a dû s'assurer qu'Abbas lui-même était encore engagé dans son droit à imposer l'Apartheid d'abord.

Pendant ce temps, les négociations "secrètes" entre les Israéliens et les Saoudiens ont rempli Israël d'espoir et d'espérance que le prochain sommet de la Ligue Arabe à Riyadh pourrait très bien annuler le droit au retour des Palestiniens qui est garanti par le droit international et affirmer l'inviolabilité du droit d'Israël à être un Etat raciste, tel qu'il est garanti par la diplomatie internationale.

Tous les efforts d'Israël pour arriver à la paix pourraient finalement porter leurs fruits si les Arabes concèdent finalement ce que la médiation internationale avait déjà concédé à Israël avant eux.

Il devrait être clair alors que dans ce contexte international, toutes les solutions existantes à ce qui est appelé le "conflit" israélo-palestinien cautionnent le besoin d'Isrel à maintenir ses lois racistes et son caractère raciste et de garantir son droit d'imposer l'Apartheid en Cisjordanie et à Gaza.

Ce qu'Abbas et les Palestiniens sont autorisés à négocier, et ce à quoi les Palestiniens et les autres Arabes sont invités à participer, dans ces futures négociations, c’est le caractère politique et économique (mais pas géographique) des Bantoustans qu’Israël est en train de dessiner pour eux en Cisjordanie , et les conditions du siège imposé autour de la Grande Prison appelée Gaza et des plus petites prisons de Cisjordanie .

Ne vous y trompez pas : Israël ne négociera rien d’autre, puisque le faire reviendrait à abandonner sa domination raciste.

Quant à ceux parmi nous qui insistent sur le fait qu'aucune résolution ne sera jamais possible avant qu'Israël retire toutes ses lois racistes et élimine tous ses symboles racistes, ouvrant ainsi la voie à un futur non raciste pour les Palestiniens et les Juifs dans un Etat binational décolonisé, Israël et ses apologistes disposent d’une réponse toute prête qui redéfinit la signification de.

L'anti-sémitisme n'est plus la haine et la discrimination des Juifs en tant que groupe religieux ou ethnique ; A l'époque du Sionisme, nous dit-on, l'anti-sémitisme s'est métamorphosé en quelque chose de bien plus insidieuse.

Aujourd'hui, Israël et ses partisans occidentaux insistent : l’antisémitisme génocidaire consiste principalement en une tentative visant à retirer et à refuser de soutenir le droit absolu d’Israël à être un Etat juif raciste.

Source : http://weekly.ahram.org.eg/

Traduction : MG pour ISM

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