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Le pro-sionisme et l’antisémitisme sont inséparables et l’ont toujours été

Par

Joseph Massad est professeur de politique arabe et d’histoire intellectuelle à l’université Columbia à New York. Il est l’auteur de nombreux livres et d’articles universitaires et journalistiques. Parmi ses livres : Colonial Effects : The Making of National Identity in Jordan, Desiring Arabs, The Persistence of the Palestinian Question : Essays on Zionism and the Palestinians, et, plus récemment : Islam in Liberalism. Ses livres et articles ont été traduits dans une douzaine de langues.

Le pro-sionisme est la seule forme respectable d’antisémitisme aujourd’hui, elle est bien accueillie par le gouvernement israélien et les blancs nationalistes pro-sionistes partout.

Au cours des années récentes, dans le succès croissant du mouvement de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS), des voix pro-Israël ont exprimé une forte préoccupation sur les motivations « antisémites » de mouvements s’opposant au colonialisme de peuplement d’Israël, à son racisme d’État et à son occupation militaire.

Le pro-sionisme et l’antisémitisme sont inséparables et l’ont toujours été

Judaïsation d’Al-Qods, par le caricaturiste palestinien Sabaaneh
Les accusateurs pro-Israël veulent corriger le panorama, affirmant que l’antisémitisme n’est plus une idéologie de droite, mais plutôt endémique à gauche.

La stratégie n’est pas nouvelle, c’est un vieux schéma israélien soutenu par l’État pour attaquer les Palestiniens et diffamer les critiques d’Israël dans les gauches étasunienne et européenne qui ont commencé à élever des critiques contre Israël après 1967.

Éviction des Palestiniens

Pendant les deux décennies entre l’établissement de la colonie de peuplement d’Israël et son invasion, en 1967, de la Syrie, de la Jordanie et de l’Égypte, les gauches blanches étatsunienne et européenne étaient enchantées par le pays et le défendaient à la moindre occasion contre les revendications des indigènes palestiniens expulsés et évincés, dont les terres et les moyens de vie avaient été usurpés par lui.

Après les invasions de 1967, cependant, le développement des mouvements américains pour les droits civiques et de libération et les soulèvements étudiants en France et ailleurs, la situation a commencé à changer. Une minorité de la gauche blanche aux États-Unis et en Europe de l’Ouest s’est mise pour la première fois à critiquer Israël, à la surprise inquiète des dirigeants israéliens et des cercles pro-sionistes aux États-Unis et en Europe de l’Ouest.

Alors que plus récemment le gouvernement israélien a consacré d’énormes moyens financiers à contrer cette critique – dont 72 millions de dollars (64,6 millions €) pour combattre BDS – sa réponse en 1972 a été moins drastique, mais pas moins efficace. Lors d’une conférence annuelle en Israël, sponsorisée par le Congrès Juif Américain, le ministre des affaires étrangères du moment, Abba Eban, dévoila la nouvelle stratégie : « Ne nous y trompons pas : la Nouvelle Gauche est le géniteur du nouvel antisémitisme… la distinction entre antisémitisme et antisionisme n’est pas du tout une distinction. L’antisionisme est simplement le nouvel antisémitisme ».

Si les critiques émanant de non juifs ont été punies comme antisémites, Eban a présenté deux critiques juifs américains (Noam Chomsky et I F Stone) comme souffrant d’un complexe de « culpabilité de survivants juifs ». Leurs valeurs et leur idéologie – c’est-à-dire l’anticolonialisme et l’antiracisme- « sont en conflit et en collision avec notre propre monde de valeurs juives ».

L’identification de Eban entre la politique israélienne coloniale et raciste et la tradition juive faisait intégralement partie de l’implication par le sionisme de tous les Juifs dans les actions et les idéaux d’Israël.

Une alliance ancienne

La stratégie consistant à mettre à égalité l’antisionisme et l’antisémitisme est, en fait, une stratégie visant à cacher et à détourner l’attention du très vrai, vieil antisémitisme qui a toujours été un allié du mouvement sioniste – une alliance qui remonte aux années 1890 et se poursuit jusqu’à aujourd’hui.

Le fondateur du sionisme, Théodore Herzl, a expliqué dans son pamphlet de 1896, L’État juif, que le projet sioniste partageait avec les antisémites un désir de vider l’Europe de ses Juifs pour les envoyer dans un territoire colonial en dehors de l’Europe.

Il est connu pour avoir déclaré que « les gouvernements de tous les pays frappés par l’antisémitisme seront vivement intéressés à nous aider à obtenir la souveraineté que nous voulons » et que « les pauvres Juifs ne seraient pas les seuls » à contribuer à un fond d’immigration pour les juifs européens mais des chrétiens qui voulaient se débarrasser d’eux y contribueraient aussi ».

Il ajouta, dans son journal : « Les antisémites deviendront nos amis les plus sûrs, les pays antisémites, nos alliés ».

Lorsqu’une poussée d’antisémitisme surgit en Grande Bretagne au début du 20e siècle, en lien avec l’accueil de réfugiés fuyant les pogroms russes, ce fut Herzl qui se plaça en conseiller des représentants britanniques antisémites, leur disant que le soutien au colonialisme de peuplement sioniste en Palestine leur épargnerait l’accueil de réfugiés juifs en Grande-Bretagne.

L’allié britannique de Herzl à l’époque était l’ancien secrétaire aux colonies, Joseph Chamberlain, qui croyait que l’argent « juif » aiderait l’impérialisme britannique si la Grande Bretagne soutenait le projet sioniste.

Lorsque le premier ministre Arthur Balfour présenta la loi sur les étrangers de 1905 à la Chambre des Communes pour interdire l’immigration juive d’Europe centrale, son souci était de sauver le pays des « graves fléaux » de l’immigration juive.

Comme Chamberlain, Balfour avait en tête une autre destination pour les immigrants juifs. Le fait est que Balfour n’était pas d’abord un antisémite qui devint ensuite pro-juif lorsqu’il publia la Déclaration Balfour en 1917, mais plutôt que son pro-sionisme était activé par son antisémitisme.

L’amalgame de Churchill

Winston Churchill est aussi réputé par les sionistes comme un autre héros du « peuple juif ». L’antisémitisme de Churchill était aussi légendaire. Pour lui, le communisme était une conspiration juive destinée à s’emparer du monde et il soutenait le sionisme, qui offrait une solution de colonialisme de peuplement au « problème juif », qui couperait l’herbe sous le pied du communisme.

On pourrait raisonnablement avancer qu’à côté des déclarations et de l’opportunisme idéologiques propres à Herzl, peut-être que les premiers sionistes étaient faibles et désespérés, et qu’il leur fallait, à regret, s’allier avec le diable pour pouvoir réaliser leur projet, ce qui les rendait très indulgents envers l’antisémitisme de leurs alliés.

Mais ce serait difficile à argumenter, non seulement parce que la direction israélienne actuelle et ses alliés pro-sionistes en Europe et aux États-Unis continuent à glorifier des personnages tels que Chamberlain, Balfour et Churchill, mais aussi, et c’est plus important, parce que les dirigeants d’Israël, comme la direction sioniste pré-étatique, ont continué en permanence à allier le pays à des antisémites et à des colons blancs, depuis sa création en 1948.

De plus, les dirigeants du pays, comme les sionistes pré-étatiques, continuent d’ignorer l’antisémitisme lorsqu’il émane de forces pro-sionistes, ou du moins de forces qui ne sont pas antisionistes.

Le silence d’Israël, par exemple, sur l’antisémitisme maccarthyste des années 1950 aux États-Unis, qui a ciblé les juifs comme communistes et les communistes comme juifs, sans grande différence avec l’amalgame fait par Churchill d’une certaine façon, n’en est qu’un exemple.

Le mouvement sioniste a choisi d’appeler son État colonial de peuplement « Israël », le nom donné dans la Torah à Jacob, par lequel les enfants d’Israël deviennent le « peuple juif ». Ce choix ne fut pas arbitraire. En appelant son État de cette façon, le mouvement sioniste faisait un amalgame entre son projet de peuplement colonial et l’ensemble des Juifs, même si, en majorité, le judaïsme mondial ne soutenait pas le mouvement et qu’il continue de refuser de vivre en Israël aujourd’hui.

Prolongement de l’héritage de Herzl

Si le sionisme devient l’autre nom du judaïsme et des Juifs, et si Israël est le peuple juif – et pas seulement « son » prétendu État, tous les pro-sionistes seraient forcément non antisémites. Si l’antisémitisme est, certes, un racisme contre les Juifs en diaspora, le mouvement sioniste n’a aucun souci à se faire puisque son but déclaré était, et est toujours, de mettre fin à la diaspora des Juifs.

C’est pourquoi, les antisémites, s’ils sont pro-sionistes, sont considérés par Israël et ses soutiens comme pro-Juifs. Quant à ceux qui s’opposent au sionisme et sont critiques vis-à-vis de l’État d’Israël et s’opposent aussi à l’antisémitisme classique visant les Juifs de la diaspora, ils sont diabolisés comme véritables « antisémites ».

Ce qui a manqué de façon préoccupante dans les expressions récentes du soutien officiel américain, européen et britannique à l’égalité tracée par le gouvernement israélien entre antisionisme et antisémitisme, c’est la mention de l’antisémitisme endémique des cercles pro-Israël avant et après 1967.

Comme on pouvait s’y attendre, la préoccupation de Eban quant au « nouvel antisémitisme » ne s’est jamais exprimée à l’égard des antisémites pro-Israël et pro-sionistes.

Israël a aussi soutenu le dictateur paraguayen Alfredo Stroessner, qui a lancé des campagnes antisémites contre des Juifs parce qu’ils s’opposaient à lui, tout en soutenant Israël qui le fournissait en armes.

De plus, Israël s’est allié avec les auteurs du coup d’État en Argentine à la fin des années 1970 et pendant les années 1980 ; il leur a procuré une aide militaire alors qu’ils visaient des dissidents juifs qu’ils ont fait disparaître, qu’ils ont torturés et tués.

Une « offensive verbale »

Cela a aussi été la position du gouvernement israélien à l’égard des évangélistes américains. Jerry Falwell, fondateur de la Majorité Morale, une organisation fondamentaliste chrétienne de droite, qui allait être le soutien le plus puissant d’Israël du côté de la droite chrétienne, a identifié l’antéchrist comme juif. À sa mort en 2007, les dirigeants israéliens et des gens à la tête d’organisations juives américaines du courant dominant pro-Israël, ont cependant loué le soutien de Falwell à Israël, en dépit de quelques « différences » avec lui.

Si Eban était préoccupé, en 1972, par toutes les critiques venant de non-juifs et de deux ou trois intellectuels juifs critiques d’Israël, en 2007, l’angoisse pro-sioniste s’étendrait jusqu’à inclure un nombre bien plus élevé de critiques juifs d’Israël.

Davis Harris, le directeur exécutif du Comité Juif Américain, a publié un essai dans lequel il a déclaré : « Peut-être le côté le plus surprenant – et le plus affligeant – de cette nouvelle tendance est la participation très publique de certains Juifs dans l’offensive verbale contre le sionisme et l’État juif ». Il a ajouté qu’il faut affronter ceux qui s’opposent au droit à l’existence d’Israël, qu’ils soient Juifs ou non juifs.

Dans un passé plus récent, non seulement les dirigeants d’Israël se sont abstenus de critiquer les mouvements européens et américains de droite, suprématistes blancs, avec lesquels Israël est allié, mais ils ont aussi continué à ignorer leur antisémitisme, lequel, comme prévu, est pardonné au nom de leur soutien à Israël et au sionisme.

L’histoire s’est répétée dernièrement dans le soutien d’Israël à des antisémites ukrainiens, hongrois et polonais et même à des antisémites allemands et autrichiens. Cela a eu son importance dans les récents efforts israéliens pour criminaliser la critique anti-Israël dans l’UE et aux USA.

Armement de milices néonazies

Cela a commencé avec l’adoption par l’Alliance Internationale pour le Souvenir de l’Holocauste d’une définition de travail de l’antisémitisme en 2016 incluant « des manifestations visant l’État d’Israël représenté comme une collectivité juive ». Quand l’UE a adopté en décembre dernier une mesure définissant l’antisémitisme comme incluant des positions antisionistes et des positions critiques d’Israël, c’est le gouvernement de droite autrichien, qui comprend des membres d’un parti néo nazi, qui a poussé à l’adoption.

En Hongrie, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou est allé jusqu’à réprimander l’ambassadeur à Budapest pour une déclaration exprimant un léger malaise vis-à-vis du racisme anti-juif d’Orban. Sur ordre de Netanyahou, le ministre israélien des Affaires étrangères a retiré la déclaration.

En Ukraine, Israël arme des milices néo-nazies, en particulier le bataillon Azov. Le leader d’Azov, Andriy Biletsky, a déclaré en 2014 que « la mission historique de notre nation (…) est de conduire les races blanches du monde à une croisade finale pour leur survie. Une croisade contre les sous-hommes dirigés par les Sémites ».

En Allemagne, le parti Alternative pour l’Allemagne (AFD) est une organisation d’extrême-droite qui a gagné près de 100 sièges aux élections générales d’Allemagne en septembre dernier et dont les critiques disent qu’il fait la promotion d’idées néo-nazies ; cela a alarmé la communauté juive du pays. Alternative pour l’Allemagne soutient aussi Israël ; sa cheffe adjointe, Beatrix Von Storch, petite-fille du dernier ministre des Finances d’Hitler, a dit au Jerusalem Post que « Israël pourrait être un modèle pour l’Allemagne » en tant que pays qui « fait des efforts pour préserver sa culture et ses traditions uniques ».

Cela fait écho à l’orientation du démagogue néo-nazi américain, Richard Spencer, qui a qualifié sa mission de « sorte de sionisme blanc ». Israël, a-t-il ajouté, est « l’État ethnique le plus important et peut-être le plus révolutionnaire, et un vers lequel je me tourne pour être guidé ». Israël et ses dirigeants n’ont pas répondu à ses déclarations.

Attaques de synagogues

Quand le président américain Donald Trump a dit à des Juifs des États-Unis à une réception de Hannouca à la Maison Blanche en décembre 2018 que son vice-président avait une grande affection pour « votre pays », Israël n’a pas fait d’objection - pas plus que lorsque Trump, voici quelques semaines, a dit à un groupe de Juifs américains que Netanyahou était « votre Premier ministre ».

Le soutien à Israël parmi les groupes suprématistes aux USA va de pair avec leur propagande antisémite, que ce soit à Charlottesville ou, en octobre dernier, à Pittsburg quand un suprématiste blanc a massacré 11 fidèles juifs dans une synagogue, ou le mois dernier à San Diego, avec encore une autre attaque sur une synagogue, qui a tué une personne et blessé plusieurs.

L’antisémitisme pro-sioniste de droite continue à menacer des vies juives aux États-Unis et en Europe. Tandis que des juifs progressistes américains et européens, des chrétiens, des musulmans et des gens de toutes obédiences religieuses ont rejoint des mouvements antisionistes et des mouvements qui s’opposent à la politique israélienne raciste et de colonialisme de peuplement et qu’ils sont engagés dans le combat contre l’antisémitisme, des juifs et des non-juifs pro-Israël font partie de mouvements pro-sionistes dont l’antisémitisme menace l’existence physique de juifs américains et européens.

Il est grand temps que les organisations juives américaines et européennes pro-sionistes produisent des rapports sur l’antisémitisme pro-sioniste, comme elles continuent à le faire vis-à-vis d’antisionistes. L’antisémitisme et l’antisionisme ne sont pas une seule et même chose, comme voudraient nous le faire croire Eban et ses soutiens ; en fait, l’antisémitisme, le pro-sionisme, le racisme et le pro-colonialisme sont des compagnons inséparables.

Célébration de crimes de guerre

Le pro-sionisme est, certes, la seule forme respectable d’antisémitisme aujourd’hui – favorablement accueillie par le gouvernement israélien et par les pro-sionistes partout, comme une aubaine pour l’État d’Israël.

Quand des pro-sionistes célèbrent les invasions et les crimes de guerre comme une réalisation juive, Israël et ses soutiens les félicitent – mais quand les antisionistes attaquent les crimes et invasions comme crimes du gouvernement israélien et assurément pas comme crimes du peuple juif, c’est Israël et ses soutiens pro-sionistes qui les appellent antisémites.

Israël se définit comme « l’État juif » et insiste sur le fait que le vol de la patrie du peuple palestinien, la colonisation de ses terres, les expulsions et les bombardements sont tous menés au nom du « peuple juif ».

Il prétend que ce qu’il fait est commandé par son éthique « juive » et après tout cela, pousse la revendication jusqu’à dire que ceux qui blâment Israël blâment les Juifs.

Ironiquement, c’est la majorité des critiques d’Israël, en contraste avec la majorité de ses soutiens, qui rejette les prétentions israéliennes à représenter tous les Juifs, et qui insiste sur le fait que les lois racistes et la politique coloniale représentent le gouvernement israélien et non le peuple juif.

Lorsque les Palestiniens résistent au colonialisme et au racisme, ils ne résistent pas au caractère « juif » d’Israël mais à sa nature, ses institutions, ses lois et ses pratiques racistes et coloniales.

L’amalgame pro-sioniste entre antisionisme et antisémitisme n’est pas seulement une fausse équivalence servant à combattre les critiques d’Israël ; c’est avant tout la justification de l’antisémitisme pro-sioniste et pro-israélien. Ceux qui se soucient de la vie et de la sécurité des Juifs de la diaspora et du peuple palestinien devraient répondre à cette campagne de propagande en déclarant avec certitude que le pro-sionisme est de l’antisémitisme et qu’aucune distinction ne devrait être faite entre les deux.


Article original en anglais publié sur Middle East Eye le 9 mai 2019.
Article traduit publié sur le site de l'UJFP le 26 mai 2019 (traduction SF).


Les opinions et visions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement l’opinion d’ISM-France.

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Sur ce thème des liens entre sionisme, antisionisme et antisémitisme, lire l'analyse de Adel Samara : "C'est le sonisme qui nous intéresse, pas l'antisémitisme" ici1.



Source : UJFP

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