Fermer

S'inscrire à la mailing list ISM-France

Recevez par email les titres des derniers articles publiés sur ISM-France.

Votre adresse courriel

Fermer

Envoyer cet article

Votre adresse courriel
Envoyer l'article à
Votre message
Je profite de l'occasion pour m'abonner à la newsletter ISM France.
ISM France - Archives 2001-2021

Imprimer cet article Envoyer cet article
Article lu 3723 fois

Grande Bretagne -

Pour la suspension des accords de coopération

Par

Londres, Conférence internationale sur la Palestine, SOAS le 5 décembre 2004 : "La résistance à l’apartheid israélien : stratégies et principes" - Intervention de Lawrence Davidson, États-Unis

Les gouvernements occidentaux, livrés à eux-mêmes, n’ont aucune envie de sanctionner Israël pour l’occupation illégale de la Cisjordanie (y compris Jérusalem est) et Gaza, ni pour la violente destruction de la société palestinienne.
Aussi devons-nous faire l’éducation d’une bonne partie de nos sociétés, en ce qui concerne la nature de la conduite israélienne, et en même temps contraindre Israël à évoluer, par l’encouragement de nos gouvernements en ce sens.
Une tactique qui a prouvé son efficacité est celle du retrait de fonds investis en Israël et dans les sociétés qui font des affaires avec ce pays. Les montants concernés sont de l’ordre de $100 milliards.

Aux Etats-Unis

Il y a des mouvements de capitaux sur plus de 40 campus américains.

Cela a commencé en 2000 à l’université de Californie de Berkeley. La dernière conférence pour la suspension d’accords en ce sens a eu lieu à l’université de Duke, l’automne dernier.

L’assemblée générale de l’Eglise presbytérienne a voté un retrait sélectif de certaines compagnies (ils ont investi environ $8 milliards dans des compagnies qui travaillent avec Israël).

Les méthodistes sont en train d’envisager une action semblable ; et l’Eglise épiscopale (anglicane) s’est engagée en ce sens.

Ces décisions sont prises à l’instigation de membres du clergé qui ont fait le voyage dans les Territoires Occupés et qui ont été choqués par ce qu’ils découvraient.

Il y a aussi un petit nombre de campagnes municipales, en particulier à Seattle (Washington), à Sommerville et à Boston (Massachussetts).



Impact et réactions

Aussitôt, les réactions des sionistes américains ont été hystériques. Accusations d’antisémitisme (de la part du président de Harvard Larry Summers, entre autres).

À noter qu’internet est utilisé pour véhiculer de fausses déclarations antisémites au nom de ceux qui soutiennent le boycott. Ce qui montre le manque de scrupules des sionistes, qui, lorsqu’ils ne trouvent pas de preuves d’antisémitisme, en fabriquent.

Des pressions ont été exercées sur les sénateurs et membres du congrès afin qu’ils entreprennent des actions en justice, sous prétexte que le boycott viole les lois états-uniennes qui interdisent de mettre Israël sous embargo.

En novembre 2004, les Presbytériens ont reçu une lettre menaçant de faire brûler leurs églises avec les fidèles, s’ils ne cessaient pas leur action.



Les méthodes

1.À partir des listes des firmes qui font des affaires avec Israël, répertoriées sur les sites web, repérez où votre université, municipalité, caisse de retraite, syndicat, ou autre, a placé des capitaux.

Ces informations sont souvent publiques ; dans le cas contraire, elles sont exigibles.

En tant que contribuable ou cotisant, vous demandez un rendez-vous au responsable financier, pour savoir où va votre argent ; nul besoin de leur dire pourquoi vous avez besoin de l’information.

Notez précisément tous les chiffres impliquant Israël.

Préparez un document qui fasse apparaître face à face les montants et les violations des droits humains imputables au gouvernement israélien.

Présentez-le aux responsables de l’utilisation des fonds, demandez-leur de mettre en place leur retrait dans un délai raisonnable.

S’ils ne tiennent pas leurs promesses, faites le savoir largement.

Choisissez de préférence une compagnie vulnérable pour démarrer la campagne. [1]


NOTES :

[1] Voir les pages web suivantes :

• Launch a centralized nationwide campaign to divest from and otherwise pressure Caterpillar Corp. is now under way , (us_campaign@endtheoccupation.org) .

• Sustain (Stop US tax funded aid to Israël now), http://www.sustaincampaign.org/


• Global Exchange Divestment Links, http://www.globalexchange.org/countries/palestine/divestmentlinks.html


• Divest from Israëli Campaign, http://www.divest_from_Israël_campaign.org/index.html


Israël Business Exchange (listing companies with investments in Israël),
http://www.Israëlemb.org/economic/uscompanies.htm


College based Divestment Campaigns in the US:

Harvard - MIT Divestment Campaign : http://www.harvardmitdivest.org

Princeton Divestment Campaign: http://www.princetondivest.org

Tufts Divestment Campaign: http://www.Israël-divest.org/Tufts/petition.html

University of Illinois Divestment Campaign - http://www.uofidivest.org/

University of Penn Divestment Campaign: www.penndivest.org

Columbia University Arms Divestment Campaign: www.columbiadivest.org

University of Maryland Divestment Campaign : www.inform.umd.edu/studentorg/sjp

University of California Divestment Website, http://www.ucdivest.org/



Contributions des autres intervenants à cette conférence :
Ilan Pappe (Israël),
Victoria Brittain, (Grande Bretagne)
John Docker (Australie),
Lisa Taraki (Palestine),
Mona Baker (Grande Bretagne),
Ben Young (Grande Bretagne),
Hilary Rose (Grande Bretagne),
Betty Hunter (Grande Bretagne),
Haim Bresheetsh (Grande Bretagne),
Omar Barghouti (Palestine)

Faire un don

Afin d'assurer sa mission d'information, ISM-France fait appel à votre soutien.

Oui ! Je soutiens ISM-France.


Contacter ISM France

contact@ism-france.org

Suivre ISM France

S'abonner à ISMFRANCE sur Twitter RSS

Avertissement

L'ISM a pour vocation la diffusion d'informations relatives aux événements du Proche Orient. Les auteurs du site travaillent à la plus grande objectivité et au respect des opinions de chacun, soucieux de corriger les erreurs qui leur seraient signalées.

Les opinions exprimées dans les articles n'engagent que la responsabilité de leur auteur et/ou de leur traducteur. En aucun cas l'ISM ne saurait être tenu responsable des propos tenus dans les analyses, témoignages et messages postés par des tierces personnes.

D'autre part, beaucoup d'informations émanant de sources externes, ou faisant lien vers des sites dont il n'a pas la gestion, l'ISM n'assume aucunement la responsabilité quant à l'information contenue dans ces sites.

A lire également...
Même lieu

Grande Bretagne

Même sujet

Boycott

Même auteur

Lawrence Davidson

Même date

23 février 2005