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ISM France - Archives 2001-2021

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Liban -

Quatre ans après, la résistance libanaise dans le viseur

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Quatre ans après ce que les sionistes eux-mêmes ont reconnu comme la défaite de la "deuxième guerre contre le Liban", le front des impérialistes et sionistes et leurs alliés et collaborateurs arabes et libanais ne renonce pas à faire payer à la résistance sa victoire historique et à essayer de la vaincre par de nouvelles manigances, et la France joue un rôle important dans cette stratégie vouée à l'échec.

Quatre ans après, la résistance libanaise dans le viseur


Char Leclerc français au sud-Liban

Tandis que le président de la république libanaise et l'armée tiennent bon sur une ligne claire qui trace les camps opposés : Liban souverain contre ennemi sioniste expansionniste et ses alliés, que les dernières élections législatives et locales et municipales ont confirmé la solidité et l'avancement du camp de la résistance, les alliés et les collaborateurs des sionistes et les impérialistes états-uniens et français poursuivent leur stratégie qui se précise : si on ne peut pas désarmer la résistance, il faut la discréditer d'une part en l'accusant de mettre le pays en péril par ses "aventures pro-iraniennes" et d'autre part, l'inculper sur ... l'assassinat de Hariri.

Pour cette stratégie, deux instruments : les forces de la FINUL au sud Liban et le tribunal Hariri.

Les sionistes ont beau accumuler entraînement sur entraînement, montrer des photos satellitaires sur les caches d'armes du Hezbollah au sud Liban, se plaindre que la résistance libanaise se permet de détenir des défenses anti-aériennes contre ses avions, et menacer la population civile, rien n'y fait, la résistance reste de marbre et poursuit imperturbablement ses préparatifs dissuasifs et le sud grouille de centaines de milliers de Libanais émigrés venus passer les vacances et le mois de Ramadan au pays.

Que faire pour récupérer l'image de l'armée "invincible" qui faisait trembler ses ennemis, renverser l'humiliante défaite de 2006 au Liban (suivie par celle de Gaza en 2008-2009) et montrer aux Etats-Unis, Européens et alliés arabes qu'ils ont raison de se ranger à leurs côtés ?

L'entité sioniste recourt aux vieilles ficelles colonialistes : essayer de fomenter une nouvelle guerre civile au Liban entre les adeptes de la normalisation dans la région et de la "paix" économique et le front de la résistance qui entend poursuivre sa lutte jusqu'à la libération de la mer au Jourdain.

Les espions sionistes qui travaillaient depuis les années 90, et qui n'ont servi en 2006 qu'à faire bombarder les civils, sont arrêtés par dizaines tous les jours au Liban.

Le contrôle total des télécommunications libanaises par les sionistes et leurs espions souffrent pour seule exception le réseau de la résistance.

La FINUL, et à sa tête les forces gauloises, qui s'est fait désarmer par les habitants à mains nues, n'a pas réussi, malgré ses chiens et ses chars, à impressionner la population du sud ni à approfondir son rôle de gardien de la sécurité des sionistes plus que de nécessaire.

Le tribunal international sur l'assassinat de Hariri (père) peine à asseoir sa légitimité à force de manipulations très suspectes et de démissions en série.

Et surtout on ne trouve pas le mobile qui aurait pu se trouver derrière l'assassinat de Hariri par le Hezbollah. En revanche, toutes les conséquences qui devaient en découler : diviser le pays politiquement (pour/contre la paix sioniste) et confessionnellement (sunnites/chiites), et sortir les Syriens du Liban, étaient du pain béni pour les alliés nationaux et internationaux des sionistes

De plus, le contexte régional n'est pas très favorable (malgré la destruction réussie de l'Irak, le démantèlement du Soudan et du Yémen) en raison d'une sale ambiance de fin de règne en Egypte et de flottements inquiétants en Arabie saoudite.

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