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ISM France - Archives 2001-2021

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Jénine -

Zakariya Zubeidi : Un mort qui marche

Par

Une interview de Zakariya Zubeidi, commandant les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa dans le Nord de la Cisjordanie, après une nouvelle tentative d'assassinat contre lui. Il doit venger les Palestiniens tués, dit-il, exactement comme Sharon et Mofaz pensent devoir venger les victimes, et il sait que ses jours sont comptés.

Est-ce la dernière interview?
Vraiment la dernière rencontre?
Si cela ne dépend que des forces de sécurité israéliennes, ses jours sont comptés et cette interview est assurément la dernière. Si par contre, la chose dépend de sa capacité de survie et de sa chance, il se peut que le chat aux sept vies ait encore l'occasion de rencontres et d'interviews.
La troisième tentative d'assassinat portée contre lui, il y a environ deux semaines, a échoué mais a ôté la vie à cinq jeunes Palestiniens, la plupart armés. Ils ont été tués par des arabisants de la police des frontières qui étaient convaincus - c'est ce qui a été rapporté - qu'il se trouvait dans la jeep volée.

Mais Zakariya Zubeidi, commandant les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa dans le Nord de la Cisjordanie , était ailleurs. Quelques semaines après avoir réussi à le blesser - et, malgré sa blessure, il avait réussi à s'échapper - les soldats le manquaient de nouveau.

Mais, cela ne fait aucun doute, le cercle se resserre autour de lui. Il le sait et les signes qu'il le sait sont tout à fait perceptibles chez lui. Le léger tremblement des mains chaque fois qu'il répond, après hésitations, au téléphone portable; ses yeux fatigués et sa nervosité pendant tout le temps que dure la conversation; le regard porté vers la fenêtre à chaque bruit suspect. «Je suis mort, je sais que je suis mort», dit-il. Il ressent une responsabilité à l'égard des familles des victimes palestiniennes à continuer le combat, comparant cette responsabilité à celle qu'éprouvent Sharon et Mofaz à répliquer après tout attentat palestinien en Israël. Peut-être voudrait-il arrêter - le voilà, depuis environ six mois, jeune père d'un petit Mohamed Hamoudi - mais il est déjà trop enfoncé dans la lutte.

Le nombre de ses amis se réduit. «Les enfants d'Orna», d'après le titre du film fort de Giuliano Mar sur les enfants du camp de réfugiés de Jénine qui étudiaient dans une troupe dramatique organisée par sa mère, Orna Mar, et qui sont, avec les années, devenus les combattants du camp: ces enfants-là, pour la plupart d'entre eux, ne sont déjà plus en vie. Ils quittent ce monde l'un après l'autre, avant d'avoir atteint trente ans, pas d'enfants, pas de théâtre (Orna n'est plus, elle non plus).

Alaa Sabah, son grand ami, qui apparaît dans le film dans une scène inoubliable, impardonnable: il est cet enfant qui est assis, terrassé et blême, sur les ruines de sa maison, jette un regard impuissant sur cette destruction, blême comme craie et épouvanté, et il est, une dizaine d'années plus tard, le combattant armé interviewé dans le film la veille de sa mort, méritant de mourir d'une mort honorable. Zubeidi avait 14 ans quand Orna Mar a commencé à mettre sur pied la troupe dramatique dans la maison de sa mère. Une quinzaine d'années plus tard, il est le seul héros du film à être encore en vie.

«Vous allez chez Zubeidi?» a demandé le soldat au barrage à l'entrée de Jénine - était-ce une plaisanterie?
Le revolver argenté de Zubeidi était sur la table, près du café et des cigarettes. Il est peut-être l'homme le plus recherché par Israël dans cette zone et même au sein de l'Autorité Palestinienne, il en est quelques uns qui se réjouiraient de sa mort; une part importante de son combat est précisément tourné contre les gens de l'Autorité, à l'exception d'un seul: Arafat.

Auparavant, il venait aux rencontres accompagné d'un groupe proche et armé; ces derniers mois, il apparaît seul.
Les autres sont morts ou se cachent.
Juste lui et le revolver, et le téléphone portable dont la sonnerie fréquente fait entendre un chant d'oiseaux. Tchip tchip, les Brigades Al-Aqsa. La semaine passée, si étrange que cela pourra paraître, il a obtenu une licence de conduite d'autobus. Le permis a été émis à Jénine et est écrit en hébreu.

Nous nous sommes parlés dimanche, la semaine passée, peu avant l'attentat d'Ashdod lancé en représailles à la tentative échouée d'assassinat contre lui et une semaine environ avant la tentative d'assassinat réussie contre le Cheikh Yassine. De temps en temps, il se prenait l'épaule, à cause de la douleur des blessures - trois balles dans la main et l'épaule - qui n'ont pas été soignées comme il faut. C'est un ennemi qui aurait pu être un ami.

«Vous avez construit la clôture et vous avez dit que c'était à cause du terrorisme», se plaint-il. «Maintenant vous avez achevé la clôture, alors pourquoi vous entrez tous les jours pour tuer des gens? Vous avez tué cinq amis à moi. Pourquoi? Entrer pour les tuer n'était pas nécessaire, il était possible de les arrêter. Un seul était recherché. Les quatre autres étaient des gens ordinaires. Après, on a dit que l'auto appartenait à Zubeidi. Sur Canal 10, on a dit qu'on avait visé Zakariya. Par erreur, vous avez tué cinq personnes. Vous, vous êtes autorisés à tuer, nous ça nous est interdit.

«D'ici, à Jénine, il n'est plus possible de faire quoi que ce soit. Il y a une clôture et on ne peut rien faire. Le jour où vous avez tué les cinq, il y avait une rencontre entre Américains et Égyptiens à propos du retrait hors de Gaza. Silvan Shalom était en Égypte et (le général) Suleyman était chez Arafat. Et on dit que les Palestiniens ne veulent pas la paix. Quinze tués à Gaza et les Palestiniens n'ont rien interrompu. Et à la fin, on dit que nous ne voulons pas la paix. Après le dernier attentat à Jérusalem, il n'y a rien eu et les Israéliens en ont tué 15 ici, 15 là, 40 en quelques jours. Maintenant, les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa envisagent de venger ceux qui ont été tués.»


Pourquoi ? Pourquoi ne pas vous retenir ? Que gagnerez-vous à frapper encore ?

«Si la question est de ne rien faire, cela nous ne le ferons pas. Ceux qui ont été tués chez nous n'ont pas été tués à Afoula: ils ont été tués chez nous. Nous, il ne nous est pas permis d'entrer [en Israël] pour tuer des soldats à l'intérieur, et eux il leur serait permis de tuer des gens chez nous? Les attentats à l'intérieur, en Israël, ce n'est pas parce que le Tanzim veut tuer des gens.
Mais parce qu'il n'a pas le choix.
Des soldats entrent chez nous, en armes, et toi tu ne peux pas les atteindre. Tu ne peux pas atteindre un char, 70 tonnes d'acier et toi, qu'est-ce que tu as?
Un M-16. Un M-16 ne ferait pas de mal à l'uniforme d'un soldat. Alors on agit contre des civils parce que comme ça il est plus facile d'exercer une vengeance. En vérité, on ne veut pas tuer des gens ordinaires, mais il n'y a pas le choix. Qu'est-ce qu'on ferait?»


Pourquoi faut-il se venger ?

«Après chaque attentat, Sharon veut apaiser les gens, alors il vient à Jénine et à Gaza avec des avions, et il tue. Il y a deux semaines, il est venu prendre un homme recherché et il a tué une femme. À Gaza, il a tué deux enfants. Pourquoi est-ce qu'à lui, c'est permis? Pourquoi lui est-il permis d'apaiser les Juifs et pourquoi nous est-il interdit d'apaiser les gens de chez nous? Nous aussi nous voulons apaiser notre peuple. Qu'est-ce que Zakariya peut dire au père d'un jeune homme qui a été tué?

«J'ai tiré sur des soldats qui étaient venus ici. J'étais à un mètre, un mètre entre moi et le soldat. J'ai tiré huit balles avec mon revolver, à une distance d'un mètre et je ne l'ai pas touché parce qu'il portait une protection. Et lui, il a tiré trois balles sur moi et ça m'est entré dans le dos. Les soldats sont organisés. Un homme seul ne peut pas les tuer. Le casque sur la tête et le gilet pare-balle. Seul un tireur d'élite peut le tuer. Si tu t'engages avec lui dans un échange de feu, tu n'y arrives pas. Il entre dans son char. Pour attraper Zakariya, 15 chars sont entrés, cinq jeeps, deux camions, comme une guerre, pour en attraper un.»


Alors, de nouveau, vous vengerez les cinq tués ?

«Peut-être que d'ici, nous ne pouvons pas. Peut-être depuis le Sud. Je ne sais pas.»


Et peut-être que, malgré tout, vous devez cesser le feu unilatéralement ? Vous y pensez parfois ?

«J'y pense tout le temps. La vérité? Parfois je dis: je veux faire un attentat et arrêter. Et alors les Israéliens entrent de nouveau et, de nouveau, je veux faire encore un attentat. Maintenant je ne peux pas faire de cessez-le-feu.
J'ai cinq maisons de gens dont le sang n'a pas encore séché. Qu'est-ce que je dirai au père du jeune homme qui a été tué?
À cause de moi, son fils a été tué. Qu'est-ce que je dirai au père? Parfois, quand la situation est calme, je pense à ça. Yallah, nous avons fini. Puis après, je vois les nouvelles: dix tués ici, cinq là. Qu'est-ce que je dirais? Je dois y aller encore une fois et, après, je ferai un cessez-le-feu.

«Nous avons des prisonniers, il n'y a pas de travail, pas de revenus. Les soldats, celui qui a fini l'armée, il va dormir chez lui, dans sa maison à lui, avec ses parents. Je peux mourir à chaque minute. J'y pense. Qui veut mourir? Pourquoi est-ce que je ne tuerais pas, avant de mourir? Pourquoi est-ce que je mourrais simplement, comme ça?

«J'ai essayé une fois. Alaa et moi, on a téléphoné au Capitaine Jamal, le responsable de la Shabak pour Jénine.
Je lui ai dit: «Écoutez, faisons une trêve entre nous. Vous, vous n'entrerez pas dans Jénine et nous, nous ne ferons rien. Il a dit: venez à Salem, vous passerez devant un tribunal et vous irez en prison et le juge dira si vous sortez ou si vous restez en prison. J'veux pas de tribunal. Nous lui avons dit: nous sommes tous les deux des combattants, tous les deux des soldats, faisons cet accord entre nous.

Il nous a dit: il y a des gens pour ça, pour les accords. Il y a Mofaz. Il y a Ben Eliezer (c'était au temps du gouvernement précédent), il discute avec les Arabes. Eux feront l'accord. Alaa lui a dit: pas de problème. Simplement vous n'entrez pas et nous, nous ne ferons pas sortir les nôtres.
Même le Jihad et le Hamas, je peux les contrôler à Jénine. Il a dit: Non. J'ai ordre de vous amener, mort ou vif. Il m'a dit: je vous attends à Har Sa'adi, ici à côté du camp. Alaa lui a dit: je vous attends dans le camp. Cette nuit-là, ils sont entrés et ils ont emmené le père et la mère d'Alaa. Ils ont emmené les deux. Moi je vous le dit: ceux-là ne veulent pas la paix.»


Peur de mourir ?

«Non. Je suis mort. Je sais que je suis mort. Sans arme, j'ai peur. Avec une arme, je n'ai pas peur. Vous trouverez dans l'article que vous aviez écrit avec moi il y a un an, le fait que j'avais appris d'un Israélien, en prison, à ne jamais penser deux fois. C'est ma troisième mésaventure. Si j'avais pensé à ce qui m'arriverait - mourir ou ne pas mourir - j'aurais été pris.

«Si j'avais peur de mourir, je n'aurais pas sauté sur eux depuis la maison qu'ils encerclaient». Il reconstitue la rencontre d'il y a 40 jours. «Des gens m'ont contacté pour me dire que des jeeps entraient. J'ai regardé par la fenêtre et j'ai vu trois soldats sous la fenêtre. Je savais que j'étais fini. Soit ils m'attraperaient, soit ils me tueraient. Je n'avais que le revolver chez moi.

Avec moi, il y avait encore trois hommes. Je les ai réveillés. Je leur ai dit: entrez dans la pièce, les soldats cernent la maison. J'ai ouvert la porte du deuxième et j'ai sauté sur les soldats et j'ai commencé à tirer sur eux. Il était trois heures du matin, il pleuvait et il faisait froid. J'ai tiré huit balles puis je ne les ai plus vus. J'ai pensé fuir. J'ai fui à côté d'une maison voisine. Je pense que le soldat qui était de l'autre côté de la maison m'a vu. Il a commencé à me tirer dessus. J'ai reçu trois balles. Deux dans le dos et une dans la main.

J'ai tiré vers l'arrière, il a cessé de me tirer dessus. J'ai senti que je pouvais encore une fois courir. J'ai couru moins d'un kilomètre: je ne pouvais pas continuer. Le sang coulait. Je suis entré dans une maison dans le jardin de laquelle il y a un poulailler. Un petit poulailler. Je suis entré. Vous ne me croirez pas, je suis entré. Il y avait de la lessive et j'ai pris un gilet de corps; j'ai bandé ma main et, dans le poulailler, je me suis couché sur ma main pour exercer une pression. Il faisait très froid et c'était une chance. Je voulais dormir mais je n'ai pas pu. Un char est arrivé à côté de moi. Un grand char. Moi je suis là et le char est là, à 10 mètres.

Jusqu'à huit heures du matin. Je voulais boire de l'eau et il n'y avait pas d'eau. Il y avait l'eau des poules. J'en ai bu. Je suis resté assis jusqu'à huit heures, huit heures et demie. Les soldats sont partis et je suis sorti. Ils ont cherché de maison en maison puis ils sont partis. On m'a amené un médecin. Le médecin était mort de peur que les soldats n'arrivent. Je lui ai dit: calmez-vous, doucement doucement. J'ai prix un congé de deux semaines. Personne ne savait où j'étais allé. Pendant deux semaines, je n'ai vu personne.»


À la fin, ils y arriveront.

«Peut-être qu'ils n'y arriveront pas.»


Comment ?

«Je suis sorti de beaucoup d'histoires et je pense que peut-être, à la fin, nous réussirons. Un autre Zakariya viendra. Je ne suis ni le premier ni le dernier. Il y a eu Ziad - et ils ont réussi. Puis ça a été Zouheir - et ils ont eu Zouheir. Et Alaa est arrivé - et ils ont eu Alaa. Puis Zakariya est arrivé. Peut-être auront-ils Zakariya. Puis viendra Hamoudi, mon fils. De six mois. Et ils auront Hamoudi. Et viendra Zakariya, le fils de Hamoudi. S'ils veulent continuer ce cycle-là. Et s'ils poursuivent dans le cycle de la paix, peut-être que Zakariya mourra et que Hamoudi vivra en paix.»


Vous avez pensé à vous livrer ?

«J'y ai pensé de nombreuses fois. Le problème est que les Israéliens ne veulent pas que je me livre. Lever les mains? Jamais. J'ai passé sept ans en prison et j'ai vu la vie en prison. Sept années depuis l'enfance. J'avais 14 ans la première fois, pour jet de pierres. Six mois. Je suis sorti quatre mois et j'y suis retourné quatre ans et demi.»


Qu'adviendra-t-il si vous êtes tué ?

«Rien du tout. Avant tout, moi, je serai shahid. C'est la guerre. Je suis obligé de gagner.»


Qu'y a-t-il de bon à être shahid ?

«C'est chez nous, dans la religion. Mais je ne pense pas seulement à la religion. C'est chez moi, c'est moi. Un problème de respect. Qu'y a-t-il de bon à être dans une prison? Si les Israéliens déclarent qu'ils n'entrent pas dans Jénine, évidemment j'arrêterai.»


Le fait que vous ayez un fils ne change rien du tout ?

«Il me passe par la tête que peut-être je ne le verrai pas. Parfois je suis photographié avec Hamoudi, par les journalistes, pour que mes frères, en prison, le voient par le biais de la télévision. Pour que mon frère de Ramallah et mon frère de Ketziot le voient.»


Sa vie sera meilleure que la vôtre ?

«Ça dépend des Israéliens. Si les Israéliens s'en vont en paix, sa vie sera bonne. Mais s'ils poursuivent leur politique, il n'aura pas une bonne vie. Mon père s'est battu pour que les choses soient mieux pour moi. Et il n'a pas réussi. Peut-être que je réussirai. Je veux vous dire: peut-être que Mohamed (Hamoudi) est plus recherché que moi. La femme qui a été tuée, qu'est-ce que ça lui fait à elle? Ce n'est pas elle Zakariya. Elle était recherchée? Elle a été tuée. Et les gens (les Israéliens) qui ont été tués dans des autobus, qu'est-ce que ça leur fait? Eux aussi ont été tués. C'est vrai, nous sommes tous recherchés. Les enfants, les petits, les femmes. Tous sont recherchés.»


Aux yeux des Israéliens, vous êtes un assassin.

«Les Israéliens viennent vers moi et ils assassinent. Ils ont assassiné ma mère. Ils ont fait du peuple israélien un assassin.»


Quand vous entendez qu'il y a eu un attentat, à quoi pensez-vous ?

«Je pense d'abord aux représailles israéliennes et à ce qui va se passer maintenant à cause de ça. Et je pense au moment choisi pour cet attentat. S'il se produit à un moment de pourparlers de paix, quand arrive un médiateur international ou quelque chose comme ça, je meurs de colère. Pas sur celui qui a commis l'attentat, mais sur l'organisation qui l'a envoyé. Mais si l'attentat survient un jour ou deux après que des Palestiniens ont été tués, pour moi c'est régulier.»


Nous nous reverrons ?

«Inchallah.»

Source : www.haaretz.com/

Traduction : Michel Ghys

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