Fermer

S'inscrire à la mailing list ISM-France

Recevez par email les titres des derniers articles publiés sur ISM-France.

Votre adresse courriel

Fermer

Envoyer cet article

Votre adresse courriel
Envoyer l'article à
Votre message
Je profite de l'occasion pour m'abonner à la newsletter ISM France.
ISM France - Archives 2001-2021

Imprimer cet article Envoyer cet article
Article lu 2049 fois

Gaza -

Israël inflige des sanctions économiques contre Gaza

Par

Israël a commencé dimanche à imposer des sanctions économiques contre la bande de Gaza sous contrôle du mouvement islamiste Hamas, en réduisant l'approvisionnement en carburant de ce territoire décrété "entité hostile".

Ces sanctions, qui n'en ont pas officiellement de nom, visent un territoire surpeuplé, où s'entassent près de 1,5 million de Palestiniens dans des conditions misérables, quasiment coupés du reste du monde depuis la prise du pouvoir du Hamas à la mi-juin.

"Nous avons pris aujourd'hui des mesures conformes à la décision du gouvernement de considérer la bande de Gaza comme +entité hostile+", a déclaré la porte-parole du Premier ministre, Ehud Olmert.

"Ces mesures et d'autres à venir viennent notamment en riposte aux tirs continus de roquettes et d'obus de mortiers contre notre territoire, notamment en direction du passage de Nahal Oz par lequel transitent les carburants", a ajouté Mme Miri Eisin, s'abstenant d'user le terme de "sanctions".

Auparavant, des responsables gouvernementaux israéliens avaient donné tout au long de la journée des informations contradictoires sur l'application des sanctions.

Apparemment pour contrer des recours en justice contre des "punitions collectives" et anticiper les critiques internationales, ces sanctions ont été présentées comme des mesures de séparation d'avec la bande Gaza.

"Nous voulons nous séparer de la bande de Gaza au niveau des infrastructures dans toute la mesure du possible", a ainsi déclaré le vice-ministre de la Défense, Matan Vilnaï.

Selon des sources palestiniennes et européennes, la fourniture de carburant à Gaza a été réduite dimanche entre 25 et 29%, selon le type de produit fourni.

Israël avait décidé le 19 septembre de considérer le territoire comme une "entité hostile" en représailles aux tirs de roquettes, ouvrant la voie à des sanctions comme la réduction de ses approvisionnements en électricité et en carburant.

Samedi, le porte-parole du ministère israélien de la Défense avait indiqué que l'approvisionnement en carburant commencerait à être réduit à partir de dimanche.

L'administration militaire avait soutenu en début de journée qu'aucune mesure n'avait été prise, puis, en fin de journée, s'était refusée à compter la quantité de carburant, promettant un " bilan en fin de semaine".

Le Hamas a qualifié les sanctions israéliennes de "crime de guerre".

"La décision israélienne de réduire l'approvisionnement des produits de base à la bande de Gaza représente un crime de guerre et une violation flagrante du droit international", a estimé le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri. "Ces sanctions sont une punition collective contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza qui va mener à une détérioration de la situation".

A Ramallah, le ministre palestinien de l'Economie a qualifié "d'injuste" la décision israélienne.

"Elle ne sert pas le processus de paix et compliquera la situation (...)Le président Mahmoud Abbas et le Premier ministre Salam Fayyad tentent de faire pression sur Israël pour mettre fin à ces mesures, sur le plan diplomatique et par le biais d'organisations humanitaires", a déclaré Mohammad Hassouneh.

Depuis la prise de contrôle de Gaza en juin par le Hamas, un millier de roquettes et obus de mortier ont été tirés en direction d'Israël à partir du territoire, selon l'armée israélienne.

Dans le même temps, plus de 100 membres de groupes armés palestiniens ont été tués par l'armée israélienne, qui a perdu deux hommes, selon un bilan de l'AFP.


Israël diffère ses sanctions contre la bande de Gaza

Israël va différer de quelques jours la réduction de ses livraisons de carburant à la bande de Gaza, des sanctions dont le début avait été annoncé pour dimanche, a affirmé un haut responsable israélien.

"Ces restrictions commenceront sans doute plus tard cette semaine et doivent encore être approuvées au niveau gouvernemental", a indiqué à l'AFP ce haut responsable qui a requis l'anonymat.

Le coordinateur israélien pour les territoires palestiniens Shlomo Dror a souligné n'avoir reçu aucune directive politique en ce sens pour l'heure. "Quand nous recevrons des directives du niveau politique, nous les appliquerons. Mais ce n'est pas le cas", a-t-il dit.

La veille, M. Moshé Ronen, porte-parole du ministre de la Défense Ehud Barak, avait annoncé "la réduction, dès dimanche, des livraisons de carburant" ainsi que "des coupures d'électricité dès les prochains jours".

Miri Eisin, porte-parole du Premier ministre Ehud Olmert, a précisé que "l'application des sanctions économiques visant la bande de Gaza doit être décidée conjointement par le Premier ministre, la ministre des Affaires étrangères, et le ministre de la Défense, en vertu de la décision du cabinet de sécurité du 19 septembre de considérer ce territoire comme une entité hostile".

"Ehud Olmert, Tzipi Livni et Ehud Barak peuvent prendre cette décision après une simple concertation téléphonique", a-t-elle précisé, sans donner de précisions sur le début de l'application des sanctions.

Mme Eisin a par ailleurs indiqué que le conseiller juridique du gouvernement, Menahem Mazouz, qui est aussi Procureur de l'Etat, doit examiner dimanche les implications juridiques des sanctions économiques qu'Israël veut imposer à la bande de Gaza.

M. Mazouz doit notamment préparer sa réponse à d'éventuels recours d'organisations israéliennes des droits de l'homme devant la Cour suprême.

Le secrétaire général du mouvement pacifiste La Paix Maintenant, Yariv Oppenheimer, s'est élevé contre les sanctions économiques visant la bande de Gaza en les qualifiant de "punitions collectives anti-démocratiques, qui n'empêcheront pas la poursuite des tirs de roquettes (palestiniennes) et profiteront au contraire au (mouvement islamiste) Hamas".

Depuis la prise de contrôle de Gaza en juin par ce mouvement, un millier de roquettes et obus de mortier ont été tirés en direction d'Israël depuis la bande de Gaza.

Source : http://fr.news.yahoo.com/

Faire un don

Afin d'assurer sa mission d'information, ISM-France fait appel à votre soutien.

Oui ! Je soutiens ISM-France.


Contacter ISM France

contact@ism-france.org

Suivre ISM France

S'abonner à ISMFRANCE sur Twitter RSS

Avertissement

L'ISM a pour vocation la diffusion d'informations relatives aux événements du Proche Orient. Les auteurs du site travaillent à la plus grande objectivité et au respect des opinions de chacun, soucieux de corriger les erreurs qui leur seraient signalées.

Les opinions exprimées dans les articles n'engagent que la responsabilité de leur auteur et/ou de leur traducteur. En aucun cas l'ISM ne saurait être tenu responsable des propos tenus dans les analyses, témoignages et messages postés par des tierces personnes.

D'autre part, beaucoup d'informations émanant de sources externes, ou faisant lien vers des sites dont il n'a pas la gestion, l'ISM n'assume aucunement la responsabilité quant à l'information contenue dans ces sites.

A lire également...
Même lieu

Gaza

Même sujet

Blocus

Même auteur

AFP

Même date

28 octobre 2007