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ONU -

La direction palestinienne prête à laisser du temps au Conseil de Sécurité pour étudier sa demande d'adhésion

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La direction palestinienne - en dépit d'une ferme opposition US et israélienne - donnera "du temps" au Conseil de Sécurité de l'ONU pour étudier leur demande d'adhésion pleine aux Nations Unies, a déclaré un fonctionnaire palestinien mercredi.

La direction palestinienne prête à laisser du temps au Conseil de Sécurité pour étudier sa demande d'adhésion

Rencontre entre B. Obama et M. Abbas à New-York, le 21 septembre 2011 (Reuters/Kevin Lamarque)
Il a également déclaré que la délégation palestinienne rejetterait poliment la demande exprimée par le Président Obama lors de son discours à l'Assemblée Générale mercredi, à savoir que les Palestiniens abandonnent leur demande d'adhésion, qui échouera si Washington maintient sa décision d'opposer son veto.

"Nous donnerons du temps au Conseil de Sécurité pour qu'il examine d'abord notre demande d'adhésion pleine avant de la transmettre à l'Assemblée Générale," a dit Nabil Shaath, haut fonctionnaire du Fatah à des journalistes.

Certains diplomates et fonctionnaires de l'ONU ont dit que les 15 pays du Conseil de Sécurité pourraient gagner du temps en faisant traîner son examen de la demande d'adhésion palestinienne, qu'Abbas a promis de soumettre vendredi au secrétaire-général Ban Ki-moon.

Cet examen, disent-ils, pourraient en théorie prendre des mois, voire des années.

"Tout retard fera partie de la procédure," a dit Shaat, qui a ajouté que s'il y avait un "retard injustifié", les Palestiniens se tournerait vers l'Assemblée Générale, faisant référence à la seconde option qu'envisagent les Palestiniens.

Cette second option est "l'option Vatican", selon laquelle les Palestiniens pourrait obtenir un statut d'Etat observateur non-membre aux Nations-Unies, qui leur permettrait de rejoindre la Cour pénale internationale et de signer d'autres traités et pactes internationaux.

Les Palestiniens ont actuellement un statut d'"entité observatrice" aux Nations-Unies.

Cela ne devrait pas être difficile que les Palestiniens obtiennent un statut d'Etat non-membre, comme le Vatican, puisqu'il ne nécessiterait pas l'approbation du Conseil de Sécurité et ne requérait qu'une approbation par majorité simple des 193 pays de l'Assemblée Générale. Ce serait également une reconnaissance indirecte de l'Etat palestinien. Une adhésion pleine requiert l'approbation du Conseil de Sécurité et une majorité des deux tiers à l'Assemblée Générale.

Shaath a dit qu'Abbas dira tout ceci très clairement à Obama lors de leur réunion mercredi soir.

"Quand nous rencontrerons le Président Obama, nous lui ré-expliquerons notre position, pourquoi nous devons obtenir une adhésion aux Nations-Unies," a dit Shaath. "Nous lui dirons, très cordialement et très respectueusement, 'Non'. Nous insisterons. Le fait que nous essayions de faire partie des Nations-Unies est moralement, politiquement et juridiquement correct."

En marge de la rencontre générale, Obama a dit à Abbas mercredi que la démarche UN n'aboutira pas à un Etat palestinien et que les Etats-Unis opposerait leur veto à toute demande de reconnaître un Etat palestinien au Conseil de Sécurité, a dit la Maison Blanche. "Nous nous opposerons à toute action au Conseil de Sécurité, et si nécessaire par le veto," a dit Ben Rhodes, porte-parle du Conseil national de sécurité à la Maison Blanche, à des journalistes après la rencontre entre Obama et Abbas à New-York.

Auparavant, un fonctionnaire parlant sous anonymat a dit que la Secrétaire d'Etat US Hillary Clinton rencontrerait séparément Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, mercredi soir.

Mais le Président Abbas semble déterminé à aller de l'avant, même après les discussions en face à face avec Obama, soulignant les nouvelles limites de l'influence des Etats-Unis, ainsi que du poids d'Obama lui-même, dans la région.

Source : Maan News

Traduction : MR pour ISM

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