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Paris -

On ne danse pas avec l’apartheid !

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Tous au rassemblement mercredi 10 octobre à 20h devant le Palais de Chaillot, à Paris (M° Trocadéro - sortie Palais de Chaillot) pour dénoncer la scandaleuse invitation faite à la troupe israélienne Batsheva de se produire le même soir au Palais de Chaillot (Théâtre National de la Danse)

On ne danse pas avec l’apartheid !

Présentée par le gouvernement israélien comme « notre meilleur ambassadeur à l’étranger », la troupe nationale Batsheva fait partie intégrante du dispositif de propagande visant à occulter la réalité des agissements criminels d’Israël à l’encontre du peuple palestinien : vols de terre, démolitions de maisons et de villages, massacre de la jeunesse de Gaza, arrestations par milliers et torture systématique, y compris des enfants.

Il est donc honteux que le Palais de Chaillot déroule le tapis rouge à des représentants de l’Etat d’Israël, qui plus est dans le cadre de la « Saison France-Israël », célébrant les 70 ans de colonisation israélienne.

Ceci, alors que les artistes palestiniens sont privés de la possibilité de s’exprimer et de se faire connaître, voire totalement interdits de circulation, et qu’Israël bombarde leur principal centre culturel à Gaza.

Aux Etats-Unis, en Angleterre, en Ecosse, en Australie comme au Chili et en Italie, les militants pour les droits de l’homme ont fait la démonstration que les danseurs de Batsheva, financés et soutenus par le gouvernement israélien, sont parfaitement conscients du rôle qui leur est assigné par le gouvernement du bourreau Netanyahou.

Parmi les sponsors de cette troupe, des entreprises d’armement israéliennes, Eastronics et IDB International, de même que le KKL, fer de lance de la politique de confiscation des terres palestiniennes.

A tous ceux qui seraient tentés de dire « Ne mélangeons pas la culture et la politique », les militants contre l’occupation et la colonisation israélienne de tous les pays, y compris les opposants juifs à l’intérieur d’Israël, ont démontré que nous ne sommes pas en présence d’une manifestation artistique ordinaire, mais de la manœuvre stratégique d’un gouvernement israélien visant à blanchir ses crimes.

La campagne « Don’t dance with the Israëli apartheid » (« On ne danse pas avec l’apartheid israélien ») a reçu le soutien d’intellectuels et artistes de nombreux pays. Partout des manifestations ont eu lieu pour demander qu’on « cesse de danser sur la tombe des enfants palestiniens ».

Les dirigeants israéliens, conscients de l’effondrement de leur image dans l’opinion publique internationale, ont ainsi alloué des fonds considérables à une campagne internationale, intitulée « Brand Israël » (littéralement, « promouvoir la Marque Israël »). Le cahier des charges, soumis aux artistes qui veulent recevoir des subventions du ministère israélien des Affaires étrangères (dirigé par le chef du gouvernement en personne, Benjamin Netanyahou est explicite : « L’artiste est informé du fait que s’il est fait appel à ses services, c’est dans le but de promouvoir les intérêts politiques de l’Etat d’Israël, par le truchement de la culture et de l’art, aux fins de contribuer à donner une image positive d’Israël. Il est cependant entendu que le prestataire de services ne se présentera pas pour autant comme un agent, un émissaire, et/ou un représentant du ministère ».

Arie Mekel, responsable à la direction des Affaires culturelles au même ministère, a même déclaré au New York Times : « Eh oui, nous envoyons à l’étranger des romanciers et autres écrivains connus, des troupes de théâtre, nous organisons des expositions … Ainsi nous montrons un visage plus sympathique d’Israël, histoire d’en gommer l’image belliqueuse ».

Et les tentatives du directeur artistique de la Batsheva, Ohad Navarin, de se faire passer pour un homme de dialogue, ont fait long feu. Il n’a jamais voulu renoncer aux financements du gouvernement et marchands d’armes israéliens, et n’a jamais dénoncé les violations des droits des Palestiniens par ce même gouvernement. Pas un mot sur les jeunes assassinés ou mutilés pour avoir manifesté de manière non violente à Gaza pour réclamer leur liberté, et qui ne pourront plus jamais danser.

Voir sur l’article d’EuroPalestine des photos de quelques-uns des jeunes Gazaouis de 11 à 20 ans, amputés d’une ou des 2 jambes cette année, mutilés volontairement par les snipers israéliens pendant des manifestations pacifiques.

Pas un mot non plus de M. Ohad Navarin sur le bombardement du centre culturel de Gaza. Pas un mot sur la loi de juillet 2018 institutionnalisant l’apartheid israélien. Et pas davantage sur la démolition du village de Khan al-Ahmar et la déportation de ses habitants !

Pour ces raisons, nous vous appelons à manifester avec nous mercredi prochain à Paris, pour dénoncer la complicité des plus hautes instances françaises avec le terrorisme d’Etat israélien.

RASSEMBLEMENT A 20 H
DEVANT LE PALAIS DE CHAILLOT
M° TROCADÉRO (Sortie Palais de Chaillot)



PREMIERS SIGNATAIRES : CAPJPO-EuroPalestine, Enfants de Palestine, Avec Naplouse, Les Amis d’Al-Rowwad, les Amis du Théâtre de la Liberté, Droits Devant, Nanterre Palestine, le Collectif Ni Guerre, Ni Etat de Guerre, Les Désobéissants, Jordan Valley Solidarity, l’UFCM, le Mouvement Communiste internationaliste, Solidaires Étudiants Paris 3, ISM-France, la Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah...

Source : Capjpo-EuroPalestine

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