Gaza - 2 mai 2009

Il est temps de penser à la reconstruction de la bande de Gaza et à l'ouverture de tous les points de passage.

Par Abod Awed

Il est temps de penser à la reconstruction de la bande de Gaza et d’ouvrir tous les points de passage pour permettre l’entrée de l’aide de première nécessité et la reconstruction de l’infrastructure palestinienne que les crimes de guerre israéliens ont détruit dans Gaza.
La Bande de Gaza a besoin immédiatement de plus de 3 milliards de dollars de contributions pour aider les 1,4 millions d'habitants de Gaza vivant dans de dures conditions et la construction des infrastructures qui ont été détruites au cours des trois semaines de crimes de guerre.

Plus de 80% des produits actuellement autorisés à entrer dans la bande de Gaza sont des aliments de base, tels que les fruits, les produits laitiers, la farine, l'huile et le sucre alors qu’ont été interdits les produits indispensables à l'agriculture et à la reconstruction ainsi que les vêtements, les chaussures et les fournitures scolaires.

Les habitants de Gaza sont limités aux rations de survie depuis maintenant plus de 20 mois. Les restrictions imposées à certains produits alimentaires, aux vêtements et aux livres scolaires obligent des enfants innocents à vivre dans la malnutrition, le froid et sans instruction.

Des hôpitaux, des écoles et des milliers de maisons doivent être reconstruits. Nous ne pouvons pas parler sérieusement de la reconstruction de Gaza, sans l'ouverture de tous les passages. L’entrée par les passages d’une gamme importante de produits de base tels que le matériel agricole, le ciment, les vitres, les tuyaux en plastique est vitale.

Des centaines de millions de dollars sont nécessaires immédiatement pour aider les 1,4 millions d'habitants de Gaza qui vivent dans des conditions difficiles : certains quartiers ont été presque totalement détruits et de nombreuses maisons ont été réduites à l’état de ruines ; les munitions non explosées sont un gros problème ; les eaux usées se répandent dans les rues ; les besoins de la population en nourriture, en eau et en médicaments sont immenses ; un certain nombre de bâtiments des Nations Unies, notamment les écoles, ont également été démolies dans l'agression israélienne.

Les besoins des Gazaouis vont aujourd’hui bien au-delà de l’aide humanitaire de base. Par conséquent, sans l’ouverture complète des passages frontaliers, des milliards de dollars d'aide à la reconstruction de Gaza seront gaspillés et cette obligation devrait être imposée à Israël. Les contributions financières ne serviront pas à cette reconstruction, si les produits de base comme les matériaux de construction ne peuvent toujours pas entrer dans Gaza.

Et aussi, qui doit payer pour remettre les choses en état?

Les Palestiniens n'en ont pas les ressources nécessaires. Mais la grande question que peu de politiciens occidentaux ont jusqu'ici osé poser est la suivante: Israël ne devrait-il pas être obligé de payer les réparations de guerre?

Surtout que des enquêtes de crimes de guerre sont lancées contre le gouvernement et des Forces d’Occupation Israélienne.

Enfin, Israël ne devrait-il pas être immédiatement obligé à ouvrir tous les passages et à permettre l’entrée de tous les matériaux indispensables?

Aussi, nous demandons aux hommes politiques, aux organisations et aux individus du monde entier de faire pression par tous les moyens afin d’obtenir l’ouverture de tous les passages frontaliers de Gaza, permettre sa reconstruction et mettre fin à cette crise humanitaire créée par l’homme.