Salfit - 3 août 2005

Ils trouvent toujours des moyens pour s'amuser à Kifl Haris

Par Devon

Soixante pour cent des habitants du village cisjordanien de Kifl Haris ont moins de 17 ans.
Le 1er août, certains des enfants du village manifestaient avec nous et restaient non-violents face aux tirs de gaz lacrymogène et de bombes assourdissantes par les militaires étrangers.

Je n'aurais pas été aussi courageux quand j'avais leur âge. Ils grandissent rapidement ici; ils le doivent.

Je pense que c'est toujours comme cela dans toutes circonstances, les enfants trouvent des moyens de s'amuser.


Après l'action, ils m'ont invité à jouer au football et au basket-ball avec eux.

Un océan d'enfants courant dans tous les sens et s'amusant est en contraste avec le Palestinien qui a été atteint à la bouche par une boîte métallique de gaz lacrymogène en début de journée; il avait la mâchoire cassée et sa chemise était trempée de sang.


Je pense que Gandhi aurait été fier des villageois aujourd'hui.


Je voulais vous parler des douces voix des enfants, mais je ne peux pas leur rendre justice en écrivant.

Je voulais vous montrer leurs sourires et je voudrais que vous les entendiez rire.


Je voudrais que vous puissiez venir jouer avec eux et manifester avec eux, parce que si vous le faisiez, vous seriez touchés en plein coeur – et ensuite vous n'oublieriez jamais les enfants de Palestine et vous vous demanderiez toujours s'ils vont toujours bien.

Source : ://www.palsolidarity.org

Traduction : MG pour ISM