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ISM France - Archives 2001-2021

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Jénine -

Interdiction de rupture du jeûne : les forces israéliennes imposent un checkpoint au centre de Jénine

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Hier, une heure avant le coucher du soleil, les forces israéliennes ont imposé des checkpoints le long de la route principale qui traverse Jénine et mène au camp de réfugiés. Au lieu de rompre le jeune chez eux en famille, les Palestiniens ont été retenus de 16h à 20h, deux heures après Athan, deux heures après que le jeûne aurait dû être rompu. Hamed Subhi faisait partie des personnes détenues.

Il raconte que rentrant chez lui, il est arrivé à un croisement et a eu la surprise de découvrir que les forces israéliennes étaient entrées et avaient érigé une barrière. "Je me suis arrêté à la demande des soldats qui avaient installé les barricades dans la rue. Ils m'ont dit qu'ils ne me laisseraient pas passer tout de suite, mais que c'était un contrôle d'identité de routine."

La file d'attente s'est allongée, en une demi-heure, le nombre de voitures avait doublé. Les soldats israéliens n'ont vérifié l'identité d'aucun des Palestiniens qui attendaient, mais restaient assis près de la barricade qu'ils avaient montée. Si quelqu'un tentait de sortir de sa voiture pour demander ce qui se passait, les soldats lui criaient de revenir à son véhicule en brandissant leurs fusils.
Subhi n'était pas en tête de la file, mais comme les autres, n'avait pas d'autre choix que d'obtempérer. Partir aurait signifié se faire arrêter, blesser ou tuer.

C'est la rue principale qui conduit aux différents endroits de la ville, au Camp de Réfugiés de Jenine et aux villages et villes voisins. Des centaines de personnes quittaient leur travail, ou finissaient les achats de dernière minute avant Iftar, la rupture du jeûne qui commence vers 17h30 ces jours-ci.

Subhi dit : "Pour nous tous, il était très clair que c'était une action délibérée des forces israéliennes d'imposer ces barrières, pour nous empêcher de rentrer chez nous pour souper."

Abu Jamal attendait dans la longue file, dans une autre voiture, avec sa femme et ses enfants. Assis là pendant des heures, il décrit les sentiments de tension et de colère croissant. "Les soldats marchaient le long de la file, sans se soucier des pleurs et des cris des enfants, sans se soucier que nous soyons dans l'impossibilité de prendre notre repas. Ils criaient : 'Vous n'êtes pas autorisés à passer. Le checkpoint est fermé'".

Au milieu du mécontentement et de la colère, Haj Omran a voulu demander aux soldats pourquoi tous étaient détenus. Il a sauté hors de sa voiture et a commencé à remonter la longue file, vers les soldats, mais sans résultat. "Ils m'ont gueulé à la figure de faire demi-tour, ils m'ont crié des insultes."

La prière d'Athan a retenti aux oreilles des gens bloqués, leur indiquant le moment de la rupture du jeûne. Bilal Sadiq dit : "Ils ont refusé de nous laisser passer, ils ont refusé de nous laisser partir en arrière. A 19h30, nous étions toujours là. Ils ont réussi à nous humilier."

Source : Palestine News Network

Traduction : MR pour ISM

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