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Liban -

La crise libanaise à Doha - Point au 20/05/08

Par

Réunis depuis vendredi dernier à Doha, les protagonistes libanais représentés par 14 leaders peinent à se mettre d'accord et risqueraient, si les handicapés et les associations civiles avaient le moindre poids politique au Liban, de ne plus pouvoir rentrer chez eux (à en croire le slogan brandi à l'aéroport au départ de Doha "Si vous n'arrivez pas à vous mettre d'accord, surtout ne revenez pas!")

La crise libanaise à Doha - Point au 20/05/08


Photo : A Beyrouth, les Libanais disent à leurs dirigeants : "Si vous n'arrivez pas à vous mettre d'accord, surtout ne revenez pas!"

Rappel des points de l'ordre du jour (dans le désordre) : loi électorale (qui gouvernera les élections législatives de 2009), gouvernement d'union nationale (d'intérim pendant un an) et élection du président de la république.

1. Vote d'une loi électorale (par l'assemblée actuelle) : le découpage des circonscriptions, notamment à Beyrouth, suscite les convoitises des maronites (en déclin démographique et politique depuis l'accord de Taef de 1989) et des chiites au poids non négligeable dans les quartiers "mixtes", ainsi que les blocages des sunnites qui s'agrippent à leur principal fief historique sans escompter le prestige national (Nb. la banlieue sud n'est pas administrativement comprise dans Beyrouth).

Un découpage en trois circonscriptions émerge sur une base franchement et clairement confessionnelle et les batailles se livrent sur deux sièges chrétiens par ci et deux sièges chiites par là ; trois propositions de lois sont en concurrence : la loi de 1960, le projet de loi de Soleiman Frangieh (maronite opposition) de 2005 (que Hariri père avait agrée) et celui de la Commission Fouad Boutros.

2. Constitution d'un gouvernement d'union nationale : qui doit, selon le Pacte National de 1943 (constitution), représenter l'ensemble des confessions (d'où l'inconstitutionnalité du gouvernement Siniora qui a persisté depuis fin 2006 quoiqu'amputé des ministres chiites démissionnaires), et dans lequel l'opposition réclame un tiers depuis un an et demi, et là aussi les débats portent sur 16 pour la majorité, 11 pour l'opposition et 3 choisis par le président de la république.

3. Election du président de la république, en principe le consensuel Michel Sleimane (plus ou moins boudé par Michel Aoun) qui sera chargé de mettre en route le "dialogue national".

L’ordre chronologique des trois points est également débattu dans tous les sens.

Enfin, notons que les deux représentants voués a la poubelle de l'histoire: le criminel de guerre Samir Geagea et le pleutre Fouad Siniora se permettent de chauffer les discussions en menaçant de remettre sur le tapis le point (considéré comme ne faisant pas partie de l'ordre du jour par l'opposition) de l'armement de la résistance et l'urgence de diverses interventions internationales (ONU, troupe arabes d'interposition, etc.) .

Aux dernières nouvelles, la conférence de Doha devrait prendre fin demain.

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