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Gaza -

Plusieurs quartiers de la ville de Gaza envahis par les eaux usées après l’arrêt d’une usine de traitement, en raison de la pénurie de carburant (vidéo)

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19.11.2013 - Conséquence des récentes destructions, par Israël et l’Egypte, des tunnels passant sous la frontière entre Gaza et l’Egypte, le carburant est devenu extrêmement rare à Gaza ; une importante unité de traitement des eaux de la ville de Gaza a dû cesser son activité faute de carburant, entraînant l’écoulement d’eaux usées dans les rues de la ville. L’usine s’est arrêtée de fonctionner le mercredi 13 novembre, et est à l’arrêt depuis. La zone la plus sévèrement touchée est le quartier d’Al-Sabra dont les rues sont noyées sous plusieurs dizaines de centimètres d’eaux usées.

Plusieurs quartiers de la ville de Gaza envahis par les eaux usées après l’arrêt d’une usine de traitement, en raison de la pénurie de carburant (vidéo)

Gaza-Ville, 14 novembre 2013
Les Palestiniens de Gaza dépendent des tunnels pour leur approvisionnement en nourriture, carburant et bien d’autres produits depuis que le blocus israélien a fermé leurs frontières.

Du fait de l’arrêt de l’usine de traitement des eaux usées, les enfants ont dû se frayer un chemin à travers les nappes d’eaux usées pour se rendre à l’école. Le personnel médical indique que les conséquences en terme de santé, de ces eaux sales qui circulent à l’air libre dans les rues, sont désastreuses. La population vivant dans la zone contaminée est estimée à environ 20 000 personnes.

Le samedi 7 novembre, l’organisation Aide Médicale aux Palestiniens avait lancé l’alerte suivante : « Aide Médicale aux Palestiniens en appelle à une action immédiate afin de permettre la remise en service de la centrale électrique de Gaza. La fermeture de la centrale a un impact grave sur la capacité des hôpitaux et des cliniques de soins de santé primaire à fournir des services essentiels. »

« La centrale électrique est à l’arrêt depuis le début du mois, en raison d’une pénurie critique de carburant. Habituellement, Gaza a besoin de plus de 320 mégawatts d’électricité. Avec l’arrêt de la centrale, Gaza a moins de la moitié de ce qui lui est nécessaire – avec 120 mégawatts provenant d’Israël et 27 mégawatts d’Egypte. Lorsque la centrale fonctionnait à plein régime, les 1,7 millions d’habitants de Gaza subissaient des coupures de courant de 8 à 10 heures par jour. Depuis l’arrêt de la centrale, le vendredi 1er novembre dernier, Gaza fait face à des coupures de 12 à 18 heures par jour ! »

En plus de la cessation des activités de l’usine de traitement des eaux usées, le manque de carburant a abouti à une situation critique pour les hôpitaux de Gaza qui sont devenus dépendants de générateurs pour la fourniture du courant nécessaire aux matériels médicaux vitaux pour les malades. Désormais, en raison des coupures totales de courant qui sont quasi continues, la dépendance aux générateurs s'est accrue, alors même qu’il y a de moins en moins de carburant à Gaza.

Le 14 novembre, un représentant de la Municipalité de Gaza, Sa’ed El-Deen Al-Tbash, a déclaré à des reporters de l’agence de presse Reuters : « C’est le début d’une catastrophe et à moins que le monde n’entende nos cris d’alarme, un vrai désastre va s’abattre sur Gaza et sa population. »

Dans un article publié le 18 novembre au sujet de la crise de Gaza, l’analyste Juan Cole a souligné que « les révélations des télégrammes de la diplomatie américaine par WikiLeaks montrent que les Israéliens maintiennent délibérément les Palestiniens de Gaza dans une situation de quasi catastrophe humanitaire. C'est ainsi que 56% des habitants vivent dans l’insécurité alimentaire. Ils ne meurent pas de faim mais n’en sont pas loin, une simple perte de revenus pouvant les y mener. Ce type d’expérimentation de manipulation sociale menée sur des humains (soit, maintenir les Palestiniens "au régime") est inconcevable pour quiconque sain d’esprit. Il est également illégal, au regard du Droit international, d’imposer une punition collective à une population occupée. »





Source : IMEMC

Traduction : CR pour ISM

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