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ISM France - Archives 2001-2021

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Beit Furik -

Vols d'olives à Beit Furik

Par

Les colons ont pour habitude de voler les olives récoltées par les Palestiniens après avoir effrayé ces derniers. Maintenant, ils emploient des étrangers pour récolter les olives dans les champs des Palestiniens.

Les volontaires internationaux ont fini le travail de collecte des olives à Beit Furik. Ils ont travaillé ensemble avec des volontaires et des fermiers palestiniens, à qui appartiennent les champs situés autour de la colonie d'Itamar et de la route des colons. Ils ont aussi travaillé pendant deux jours avec des membres d’une association israélienne luttant pour les droits de l’homme.

Deux groupes étaient généralement organisés : le premier travaillait dans la partie est du village, tandis que le deuxième dans la partie ouest, juste à côté de la colonie d’Itamar. Ils ont aidé 10 familles à qui appartiennent les champs près d’Itamar. Tous les jours, les travailleurs ont eu des problèmes avec les colons et cette année, comme les autres années, la plupart des fermiers n’ont pas pu récolter leurs olives, à cause du trop peu de temps accordé par l’armée israélienne (maintenant, un "permis spécial" est délivré par les forces israéliennes pour travailler près des colonies, afin qu’elles « assurent » leur sécurité).

Les colons ont pour habitude de voler les olives récoltées par les palestiniens après avoir effrayé ces derniers. Maintenant, ils emploient des étrangers pour récolter les olives dans les champs des palestiniens. Ils peuvent ainsi contrôler tous les champs, les colons mettent en place un plan de colonisation et obtiennent pour cela l’aide de l’armée israélienne.

Cette année, comme chaque année, les fermiers de Beit Furik ont du faire face aux mêmes problèmes avec l’armée ou les colons israéliens. Ils ne peuvent pas travailler en paix, et lorsqu’ils ont la possibilité de travailler, les colons viennent et commencent à tirer pour effrayer les fermiers. Ils volent les olives et les outils des fermiers afin de les empêcher de continuer à travailler.

Chaque année, des fermiers et des femmes sont blessés par l’armée israélienne et les colons, qui ont l’habitude de les frapper à l’aide de pierres ou de bâtons. Trois fermiers palestiniens ont été tués jusqu’à présent à Beit Furik, alors qu’ils travaillaient dans les champs. L’un d’eux avait 75 ans. Plus de 25 ont été blessés par coups ou par balles.

L’Union des fermiers palestiniens demande à tous dans ce monde, les Organisations des droits de l’homme, les Nations Unies, les Comités de protection internationale d’empêcher l’armée et les colons israéliens d’agresser de façon continuelle les Palestiniens et d’aider les fermiers à garder leurs champs et à pouvoir travailler dans leurs champs. Il n’existe aucune loi dans ce monde qui leur donne le droit de faire de telles choses contre nous.

L’Union des fermiers palestiniens veut aussi faire porter l’attention sur le Mur qui va être construit par Sharon et son gouvernement à l’Est de la Cisjordanie . Ce mur qui mange la plupart des terres des Palestiniens. A Beit Furik, ils prévoient de construire ce mur tout autour du village et ainsi de le fermer totalement. Il mangera environ 50% des terres agricoles du village et empêchera les gens de se rendre à Naplouse ou dans les villages environnants. Cela signifie que nous vivrons dans une immense prison. Lorsque quelqu’un voudra aller quelque part, il devra passer au travers d’une porte contrôlée par l’armée israélienne. Nous aurons alors besoin de volontaires internationaux qui resteront de façon permanente dans notre village afin de pouvoir protéger ensemble nos terres, nos droits humains, et de pouvoir raconter toutes ces choses qui arrivent ici afin que le monde sache.

Nous ne demandons pas plus que nos droits. Nous avons besoin de notre humanité pour travailler et pour vivre, libres, pour construire notre démocratie comme nous le voulons et comme elle doit être. Nous voulons circuler librement dans nos terres et pouvoir atteindre les hôpitaux, et garder contact avec notre peuple dans notre Palestine.

Source : www.beitfourik.levillage.org

Traduction : BM

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