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Gaza - 6 février 2010
Par Marie-Ange Patrizio
Le dimanche 26 avril 1937, c'était, comme tous les dimanches, jour de marché à Guernica.
A 5 heures de l'après-midi, des quatre collines qui sont à l'horizon, l'horizon de Guernica.
"Un des plus grands crimes contre une cité sans défense... commençant par G..." - "Gaza ?" (dessin Enzo Apicella)
A cinq heures de l'après-midi.
Les avions étaient des Heinkel 11 et des Junker 52.
Le bombardement a duré trois heures.
Les vagues se succédaient avec précision toutes les vingt minutes.
Les bombes pesaient 500 kilos.
Tout le centre de Guernica a été détruit.
1.654 morts,
889 blessés.
Il y avait 7.000 habitants à Guernica.
Le général allemand, Galland, commandant de la chasse allemande, dira plus tard : "Guernica n'était pas un objectif miitaire, mais tout simplement une regrettable erreur".
Mais le massacre du peuple basque, coupable de crime de non-rébellion (contre la République espagnole, NdR), provoque un scandale dans le monde catholique.
Pour répondre à cette indignation, et à la demande de Franco, le Cardinal Goma y Toma, primat d'Espagne, fait parvenir aux évêques du monde entier une lettre collective : "Telle est la condition humaine et tel est l'ordre de la Providence, que la guerre, tout en étant l'un des plus grands fléaux de l'humanité, est parfois le remède héroïque, unique, pour remettre les choses sur le pivot de la justice et les faire rentrer sous l'empire de la paix... Et jusqu'aujourd'hui, il n'a pas été possible de lui substituer un autre moyen. C'est pourquoi l'Eglise, qui est pourtant la fille du Prince de la Paix, bénit les emblèmes de la guerre... Aujourd'hui, il n'y a pas d'espoir de reconquérir la paix et la justice -et les biens qui en dérivent- que par le triomphe du mouvement national".
Extrait de : Frédéric Rossif, Madeleine Chapsal
Mourir à Madrid, p. 79-82 de l'album publié par Seghers, Paris, 1963.
Le 27 décembre 2008, à Gaza, les avions de l'Etat sioniste ont commencé les bombardements à 11h 30 du matin, à l'heure de la sortie des écoles.
Plomb durci à Gaza, 21 jours de bombardements, et l'uranium appauvri, les DIME, le phosphore blanc ... Industries de guerre et technologies occidentales. Blocus.
L'"empire de la paix, [...] et les biens qui en dérivent" comme disait Son Eminence le cardinal Goma y Toma...
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Marie-Ange Patrizio
6 février 2010