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ISM France - Archives 2001-2021

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France -

A l'attention des lecteurs, Amis et rédacteurs du Monde diplomatique, ainsi qu’à celle des militants sincères du soutien à la cause palestinienne.

Par

"La Palestine abandonnée" est le titre qu’a donné Alain Gresh à l’article diffusé par la lettre électronique du Monde Diplomatique à l’occasion de la publication de deux articles dans le numéro de janvier du mensuel. [1]
"Abandonnée" la Palestine ? Certes, mais par qui ?

Par cette affirmation Alain Gresh veut-il parler de ceux qui, après avoir expliqué aux Palestiniens la nécessité de consentir à des sacrifices et de renoncer au rêve de reconquérir leur terre volée, les ont à nouveau trompés en leur faisant miroiter 'les dividendes de la paix et de la négociation" des accords d’Oslo ?

Ou bien de ceux qui, comme Dominique Vidal, ont persisté à promouvoir, avec l’accord de Genève, un soi-disant "nouvel espoir" et à véhiculer de nouvelles illusions pour inciter les Palestiniens à se soumettre à la "Feuille de route" ? [2]

Ou encore, Alain Gresh veut-il évoquer le parcours de ceux qui, tout en affirmant leur soutien à une solution résultant de l’application de "tout le droit international", se sont empressés d’oublier la revendication du Droit au retour, reconnu par "le droit international" et par la résolution 194 des Nations Unies ?

Ou peut-être veut-il interpeller ceux qui restent sourds aux demandes des 171 organisations palestiniennes qui ont lancé un appel aux Peuples du monde à isoler l’Etat d’Israël par le boycott, le désinvestissement et les sanctions ?

Non, ce n’est pas ces questions cruciales qu’Alain Gresh semble se poser.

La cible d’Alain Gresh, c’est l’Europe. Cette Europe qui "se rallie à la vision de Sharon" au lieu de "mettre ses actes en accord avec ses paroles".[3]

Si l’Europe a "renversé sa perspective", la France a, quant à elle, "renoncé à son action autonome et visible en faveur des droits des Palestiniens" et pratique aujourd’hui une "stratégie qui va à l’encontre de décennies de politique française sur le conflit israélo-palestinien" [4].

Mais affirmer qu’aujourd’hui l’Europe - ou la France – "abandonne" les Palestiniens, n’est-ce pas laisser entendre qu’auparavant ceux-ci bénéficiaient de son attention bienveillante ?

De quelle "attention" s’agissait-il au juste ?

Il faut savoir que des millions d’euros ont été transférés par l’Europe à l’Autorité palestinienne pour payer les salaires des forces de sécurité qui avaient pour mission de protéger, non pas le peuple Palestinien, mais les colonies et l’armée israélienne d’occupation avant tout.

Des millions qui ont, en outre, servi à alimenter le clientélisme politique au profit des dirigeants du Fatah reconvertis en "généraux" et "directeurs généraux" de l’Autorité, permettant ainsi à des politiciens palestiniens maffieux de constituer des milices issues des "services de sécurité" mis en place par Arafat et privatisées par Dahlan et Rajoub.

Des millions ont été versés, sous forme de subventions, à des ONG palestiniennes chargées de "dépolitiser" la société palestinienne et de la transformer, par le biais de divers projets, en une société dépendante de prestataires de services qui se sont substitués de la sorte aux organisations militantes issues de la première Intifada.

Des millions ont été versés à des ONG internationales chargées d’alimenter la farce de la paix, en "éduquant" les Palestiniens - et notamment les Palestiniennes - à la démocratie, aux droits de l’homme, à "la réconciliation par le dialogue", durant toutes ces années Oslo pendant lesquelles Israël construisait en Palestine les colonies israéliennes et les routes de contournement et d’apartheid réservées à l’armée et aux colons.

Alain Gresh évoque l’alignement de l’Europe sur la politique américaine.

En effet, alignement il y a bien, dans le sens où la traditionnelle hypocrisie des gouvernements Européens fait place au cynisme calqué sur celui du gouvernement américain.

Les dirigeants européens n’estiment même plus nécessaire de "faire semblant" de masquer leur cynisme.

C’est pourquoi, parlant des conséquences d’un succès éventuel aux élections des forces de la résistance palestinienne, notamment du Hamas, la déclaration de Solana n’a pas été moins menaçante que celle de la Chambre des représentants des Etats-Unis : l’Europe ne versera plus de subventions si les Palestiniens ne votent pas comme il faut ! [5]

Nous demandons à Alain Gresh : faut-il regretter l’hypocrisie quand celle-ci ne servait qu’à masquer l’orientation politique impérialiste de l’Europe, laquelle ne cherchait à se démarquer des Etats-Unis que pour mieux préserver ses propres intérêts ?

Les Européens n’ont-ils pas pleinement participé à cette honteuse tentative de prolonger la fiction de "paix juste" issue des accords d’Oslo, en signant et en défendant la "Feuille de Route", en prétendant qu’elle devait aboutir à "une solution négociée durable" alors qu’elle n’était qu’un rideau de fumée destiné à masquer la poursuite des plans impérialistes et sionistes ?

Cette "Feuille de Route", qui prévoyait la création d’un "Etat palestinien indépendant" en 2005, ne fut que prétexte à poursuivre le mythe des pseudos négociations qui ont mené au désastre qui s’esquisse aujourd’hui : la Palestine occupée est en cours de destruction - et non "abandonnée".

Elle est en voie d’être "rayée de la carte", pas seulement en paroles, et ceci dans le silence complice d’une Europe qui a largement contribué à sa destruction, de manière active, de longue date, et pas seulement "au cours des dernières années".

Et quand, à juste titre, Alain Gresh critique la décision de l’Union européenne de ne pas publier le rapport rédigé par ses propres services diplomatiques – rapport qui dénonçait l’annexion par Israël de Jérusalem Est [6] - il commet un contresens sur la signification politique de ce geste : il ne s’agit pas de "lâcheté" mais bel et bien d’une décision politique qui exprime lequel des deux camps a choisi l’Union européenne : celui du colonisateur, et non pas celui du colonisé.



Le naufrage des illusions

De fait, aujourd’hui, les dirigeants de l’Europe (et notamment de la France) croient qu’ils peuvent mettre leurs paroles en accord avec leurs actes. Il leur semble de moins en moins nécessaire de s’appliquer à dissimuler la réalité d’une politique visant l’éradication de toute volonté de résistance des peuples.

Les responsables européens ont laissé Sharon et son gouvernement d’union nationale faire le sale boulot et ils pensent que, cette fois, les Palestiniens vont plier et se soumettre à l’occupant.

D’où leur colère, exprimée au vu des résultats des dernières élections qui ont donné une majorité de suffrages à des forces qui, comme le Hamas ou le FPLP, affirment que la résistance doit continuer.

Solana a exposé, cyniquement mais clairement, la vision impérialiste dominante, bousculant ceux qui s’accrochent à leurs lubies d’une Europe ou d’une France "différente" et menant une politique "plus équilibrée" que les USA.

Cette "franchise" porte le coup de grâce à tous les petits soldats de "la paix possible", qui colportent ces fausses bonnes nouvelles, ces faux espoirs en vantant les mérites de ces "hommes courageux" qui rendaient "la paix possible" [7] par la magie des négociations bidon ; tous ces colporteurs toujours enthousiastes à féliciter les Palestiniens "raisonnables" qui ont compris la nécessité de "sacrifices douloureux" [8], accrochés à l’unique perspective permettant à la fois d’oublier la résistance à l’occupation et les revendications historiques des Palestiniens et de ne pas remettre en cause le tabou : l’Etat d’Israël, adoubé par une étrange coalition d’individus et d’organisations qui s’étripent quotidiennement sur quantité de sujets mais sont unis sur un principe intouchable : "le droit d’Israël à vivre dans des frontières sûres et reconnues".

Car s’ils s’accrochent désespérément à la perspective de "l’Etat palestinien indépendant". C’est que ce mirage est un pendant bien utile à l’intransigeante défense du "droit d’exister" de l’état ethnique et religieux sioniste, dont seule la politique gouvernementale pourrait à la rigueur encore être critiquée.

Si aucun Etat palestinien indépendant ne peut plus se concrétiser dans ce qui reste des "territoires occupés en 1967", quelle est la pertinence des revendications strictement liées à la demande de "la fin de l’occupation" ?

Que signifie l’exigence de retrait des troupes israéliennes – un retrait qui était censé ouvrir la voie à l’établissement de frontières durables entre les deux Etats mais qui n’a plus guère de sens dès lors que l’occupation militaire a fait place à une annexion sous surveillance militaire renforcée et que "l’Etat" octroyé aux Palestiniens se réduit au camp de concentration de Gaza et à quelques bantoustans en Cisjordanie ?

Il en est de même de la lutte contre le "Mur", dont chacun peut aussi constater, sans que cela diminue en rien l’exigence de sa démolition sans conditions, qu’il n’est qu’un auxiliaire de la colonisation sioniste croissante des terres palestiniennes et de l’enfermement des Palestiniens, en attendant l’opportunité de les chasser plus loin, au-delà du Jourdain et dans le désert du Sinaï.

Pour cette "solidarité" qui ne veut pas nommer l’ennemi et qui ne veut pas énoncer clairement que le but ultime des dirigeants sionistes est le nettoyage ethnique des Palestiniens, la possibilité de faire durer le mythe du "respect du droit international" joue un rêle décisif, fût-ce sous la forme de l’enchaînement de fictions qui s’effondrent les unes après les autres : l’ONU, le Parlement européen, la Cour internationale de Justice…

Si la réalité du sionisme a fait disparaître jusqu’à l’illusion possible de l’Etat palestinien indépendant, si pour cette raison le slogan "deux Etats pour deux peuples" n’est désormais plus trop "vendable" à ceux à qui on a fait croire que "le problème, c’est l’occupation qui date de 1967", quel va être le "programme d’action politique" de tous ceux qui refusent la problématique d’"un seul Etat", qualifiée – au mieux – de "débat intéressant", mais en tout état de cause reléguée au rang de "perspective illusoire". [9]

Qui est dans l’illusion aujourd’hui ?


Plus dure sera la chute !

A l’image de leur nouvelle référence – Mahmoud Abbas, l’actuel préposé à la liquidation du mouvement de libération de la Palestine – nos illusionnistes de la paix se retrouvent complètement démunis.

Sans doute est-ce pour cette raison qu’ils accumulent les plaidoiries et éloges indécents et souvent grotesques en faveur de ce Karzaï palestinien qu’est en réalité Mahmoud Abbas, lequel a été chargé par les Etats-Unis de préparer le terrain à l’écrasement de toute résistance populaire. [10]

Le chaos qui s’est installé au sein de l’Autorité palestinienne accentue la crise d’orientation au sein d’un mouvement qui, pour l’essentiel, n’a été qu’un "camp de la paix" sans principes, un camp qui soutenait des mascarades de paix, fermé à toute remise en question.

Pas étonnant qu’il se retrouve aujourd’hui en déshérence, laminé par sa futile illusion d’une "conciliation" de logiques politiques tout à fait inconciliables !

Tant que la situation lui a permis de jongler à deux niveaux différents, celui des "principes intangibles" d’une part, et celui de leur "application réaliste" d’autre part, tout était possible.

Mais aujourd’hui, il n’y a plus guère de marge de manœuvre pour les équilibristes.

La politique brutale de guerre totale de l’Impérialisme d’une part, et la poursuite de la colonisation sioniste d’autre part, contraignent à la clarification.

Hier, déjà au nom du réalisme, on nous expliquait la nécessité de "rompre avec une vision messianique de l’Histoire" et de comprendre l’exigence du nécessaire compromis entre "ce que dit le droit international" et "la réalité des rapports de force"[11]

Les partisans de cette orientation préconisent désormais une politique qui témoigne de la faillite de cette "vision réaliste du monde", prélude habituel à toutes les capitulations.

C’est ainsi que, si l’on en croit Uri Avnery, "Peretz défend un programme de paix sérieux, appelant à des négociations avec les Palestiniens et à l’établissement de leur Etat"[12] ;

C’est ainsi qu’Alain Gresh peut à la fois exiger "tout le droit" – sauf celui des réfugiés palestiniens au retour dans leur foyer, remplacé par "une solution acceptable pour les réfugiés palestiniens"[13] ;

C’est ainsi que Bernard Ravenel, président de l’AFPS, affirme tranquillement que l’accord de Rafah est l’illustration de "la pression internationale qui peut faire la différence, limiter les dégâts…et déboucher sur des acquis partiels qui renforceront la dynamique du mouvement"[14] ;

C’est ainsi qu’en avance sur tout le monde pour donner le signal de la retraite, Michel Warschawski déclare que le mouvement de solidarité doit désormais montrer "une grande responsabilité", "qu’il faut mieux adapter les objectifs des mobilisations au niveau du possible", qu’il "faut savoir adapter les victoires aux rapports de force", lesquels encore une fois "nous obligent peut-être à réviser à la baisse certaines de nos revendications" [15].

Mais où ceux qui monopolisent la représentation du mouvement de solidarité depuis de longues années veulent-ils donc, cette fois encore, emmener le mouvement ?

Faut-il attendre un hypothétique retour au pouvoir des Travaillistes israéliens ?

Veulent-ils nous embarquer dans un processus d’Oslo bis et nous faire oublier le précédent d’Ehud Barak et la participation des travaillistes aux gouvernements dirigés par Sharon ?

S’agit-il de solliciter encore plus d’interventions de la part des dirigeants impérialistes, comme si la faillite déjà consommée du pseudo accord de Rafah ne suffisait pas à prouver l’inanité de cette "stratégie".

Faut-il reculer encore sur les revendications ?

A quand une pétition pour demander "le gel des colonies" [16] et, pourquoi pas, une pétition pour exiger que le mur suive la ligne verte ?

Leur déroute ne doit pas être celle du mouvement de solidarité. Il existe une autre voie. Une voie qui refuse la diversion des sempiternelles admonestations de "l’Europe" et l’impasse de la quête de la négociation à tout prix.

Le Peuple palestinien ne se réduit pas à ses "représentants", d’abord choisis par l’Impérialisme avant d’être imposés à une population soumise à une répression permanente pour la punir de résister.

Une voie qui nomme les choses par leur nom et qui affirme donc clairement que le Peuple palestinien – tout le Peuple palestinien et pas seulement les résidents actuels de Cisjordanie et de Gaza – est victime d’une entreprise de nettoyage ethnique commencée en 1948, que tous les gouvernements sionistes ont développée et que tous les gouvernements sionistes à venir poursuivront.

C’est pourquoi il n’y a pas de compromis possible : entre les droits du peuple palestinien et l’existence de l’Etat sioniste d’Israël, il faut choisir.

Oui, en Palestine comme ailleurs, la coexistence d’hommes et de femmes de cultures et de religions différentes est possible. Mais pas dans un espace régional soumis à la domination de l’Impérialisme. Pas dans un Etat sioniste conçu, soutenu et armé pour en faire une machine de guerre contre les peuples de la région et notamment contre leurs aspirations à leur indépendance nationale.

Cette voie est d’abord celle du soutien inconditionnel aux exigences historiques du peuple palestinien.

Dans un appel publié le 9 juillet 2005, 171 organisations palestiniennes nous ont rappelé ces exigences :
la fin de l’occupation et de la colonisation de toutes les terres arabes,
l’égalité absolue des droits des Palestiniens arabes vivant en Israël,
le droit au retour des réfugiés dans leurs foyers,
l’ensemble de ces revendications étant liées à l’exigence du droit à l’autodétermination du Peuple palestinien.


Cet appel nous suggère aussi la forme principale d’action que l’on attend d’un mouvement de solidarité digne de ce nom : isoler l’agresseur, faire de l’Etat colonial d’Israël un paria, par le boycott, par le désinvestissement et les sanctions.

Cet appel ne doit plus être ignoré par les responsables du mouvement de solidarité, et ne saurait être défiguré [17]

Cette voie est aussi celle du soutien aux femmes et aux hommes qui résistent, qui ne renoncent pas à leurs droits et qui refusent de vendre la Palestine.

Ceci suppose de rompre avec la maffia issue des accords d’Oslo, de rompre avec tous ces arrivistes assoiffés de célébrité par le biais de conférences et de sommets bidons, partisans de(s) négociations interminables, aspirant à devenir gouverneurs de bantoustans, ministres d’un gouvernement fantoche ou ambassadeurs d’un Etat qui n’existe pas, patrons de sociétés dans des zones industrielles agréées par la Banque mondiale et contrêlées par l’armée israélienne, émergeant aujourd’hui du chaos issu de la faillite politique de ceux qu’ils soutenaient hier et qui sont prêts à tout pour se débarrasser de celles et ceux qui ne renoncent pas.


Dans cette voie les "pro palestiniens" sincères ne seront pas isolés. Ils se retrouveront naturellement aux cêtés de celles et ceux qui n’ont pas abandonné le soutien aux peuples qui subissent les guerres de l’Impérialisme.

Ils participeront à la création d’un mouvement qui s’oppose aux ambitions impérialistes et sionistes qui veulent soumettre les Peuples irakien, libanais, syrien, palestinien, égyptien, jordanien… et les diviser jusqu’à les pousser à des guerres fratricides, comme ce fut le cas pour les peuples irakien et iranien.


Débarrassés de ce corset dans lequel les responsables du mouvement de solidarité ont voulu les maintenir - pour les limiter à agir dans un cadre qui se réduisît au mouvement d’opinion "pour la paix", pour les empêcher aussi de s’interroger sur les racines profondes de l’oppression imposée par les sionistes et leur créature Israël aux Palestiniens, notamment par le chantage à l’antisémitisme - ceux qui voudront s’exprimer sans peur, agir concrètement, efficacement, prendront leur place dans le grand mouvement anti-impérialiste et de solidarité internationale qui renaît, malgré les manœuvres de ceux qui veulent le réduire à n’être qu’un outil de régulation d’un capitalisme allégé de ses "excès de libéralisme sauvage".


Au Venezuela, en Bolivie et en Palestine, les peuples qui doivent parfois plier sous la contrainte de l’ennemi, relèvent et relèveront toujours la tête contre l’oppression et pour leur libération. Ils ne doivent pas être isolés.


La responsabilité d’un mouvement de solidarité, c’est de les aider à tenir et à vaincre.

En commençant par mener la lutte dans son propre pays contre le mensonge et l’oppression.



NOTES :

1) Le Monde Diplomatique janvier 2006, articles d’Hussein Agha, Robert Malley et Uri Avnery.

2) Dominique Vidal « un espoir à Genève » 23 octobre 2003 (sur le site du Monde diplomatique)

3) Alain Gresh, courrier électronique du Monde Diplomatique, janvier 2006.

4) idem

5) Javier Solana, déclaration à la presse, 18 décembre 2005

6) Rapport de l’Union européenne sur Jérusalem-Est, décembre 2005

7) le Nouvel Observateur n° 2035 novembre 2003

8) idem

9) Alain Gresh, Le mouvement antimondialisation libérale et la Palestine, octobre 2002, sur le site d’Attac France

10) voir notamment Malley LMD février 2005 et janvier 2006, Isabelle Avran Pour la Palestine(AFPS) n°45

11) Alain Gresh, La Palestine abandonnée

12) Uri Avnery, Séisme en Israël, Le Monde Diplomatique, janvier 2006

13) Alain Gresh « Le mouvement antimondialisation … »

14) Bernard Ravenel, Enrichir l’action, Palestine Solidarité n°15

15) Michel Warschawski, Solidarités n°78, 20/12/2005

16) idem

17) Voir "Les termes du combat vont changer"
entretien PY Salingue avec Silvia Cattori - troisième partie. Alain Gresh s’inscrit pleinement dans cette politique en choisissant de citer les déclarations du très libéral et modéré Mustapha Barghouti et en ne disant pas un mot de l’appel des 171 organisations palestiniennes.



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