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Palestine occupée -

La voix des résistants dans les geôles sionistes N° 3 – avril 2020

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La propagation du virus corona dans le monde, et notamment dans l’entité sioniste, a entraîné de graves dangers sur la vie des prisonniers palestiniens. Dès le mois de mars, de nombreux indices ont indiqué que le virus est entré en prison, par le biais des instructeurs, des geôliers et infirmiers sionistes, mais l’occupant a refusé de prendre les mesures nécessaires pour le stopper, il avait au contraire supprimé les produits de nettoyage à disposition des prisonniers, les empêchant de se protéger eux-mêmes.

La voix des résistants dans les geôles sionistes N° 3 – avril 2020

Nur Barghouty, 23 ans, mort faute de soins dans la prison israélienne du Naqab
Ce n’est qu’avec les pressions internationales que l’occupant a pris quelques mesures, comme la distribution des masques, en faible nombre toutefois, et de mauvaise qualité, et supprimé les transferts de prisonniers vers les tribunaux et les autres prisons mais il a également supprimé plusieurs soi-disant cliniques dans les prisons, à cause de son personnel confiné. Comme pour la ville d’al-Quds occupée, l’entité coloniale cherche à affirmer qu’elle est seule souveraine dans son espace carcéral, et sanctionne toutes les initiatives venant d’ailleurs, même s’il s’agit des prisonniers eux-mêmes. En fait, les mesures de protection sont étudiées à la loupe pour éviter d’alléger la pression psychologique et sécuritaire sur les prisonniers.

C’est dans ce contexte difficile que le décès du prisonnier Nur Barghouty (photo ci-dessus), 23 ans, dans la prison du Naqab, dû à la négligence médicale de l’occupant, est intervenu, mettant en lumière, une fois de plus, les conditions désastreuses dans les prisons sionistes. Ces prisons sont, comme le disent si bien les prisonniers, des « tombes pour les vivants », où les conditions de détention deviennent de plus en plus critiques avec les mesures punitives du ministre sioniste de l’intérieur, qui augmente la pression et supprime les acquis des prisonniers, comme monnaie d’échange avec les soldats capturés par la résistance en 2014.

Conscient des souffrances des prisonniers et des conditions de détention, notamment en situation « de corona », Yehya Senwar, dirigeant du Hamas dans la bande de Gaza, a lancé une initiative pour raisons humanitaires : la libération des prisonniers âgés et des malades en contrepartie d’informations sur les prisonniers sionistes. Mais la direction de l’entité coloniale veut prendre plus et donner moins, la libération des sionistes contre les instruments médicaux pour dépister le virus dans la bande de Gaza (alors que c’est son devoir et sa responsabilité), tout en refusant d’assumer ses responsabilités juridiques et morales envers les prisonniers, montrant une fois de plus la nature inhumaine et criminelle de l’entité sioniste. A l’heure qu’il est, après l’entente entre sionistes pour former un gouvernement, il semble possible qu’un échange ait lieu, dont les termes restent inconnus.

La Journée des prisonniers, le 17 avril, a été marquée cette année par des rassemblements fictifs, remplacés par des activités sur les médias sociaux, réclamant la libération de tous les prisonniers palestiniens et arabes, la pression sur les autorités coloniales sionistes pour adopter des mesures sécurisant les prisonniers, la dénonciation des mesures répressives, comme la loi récemment proposée d’interdire tout transfert d’argent aux prisonniers et à leurs familles et dont les effets commenceront au mois de mai prochain. L’entité sioniste a déjà envoyé des circulaires aux banques palestiniennes les mettant en garde contre la présence de comptes bancaires pour les prisonniers et leurs familles. Elle a déjà volé, il y a quelques mois, les comptes bancaires des prisonniers palestiniens de l’intérieur occupé en 48 et de leurs familles.

Les prisonniers palestiniens et arabes restent vigilants, malgré toutes les pressions exercées par l’occupant et ses services pénitentiaires. C’est dans ce climat tendu qu’ils ont accueilli le mois de Ramadan, sachant bien que le racisme des geôliers les empêchera, comme chaque année, de jouir de la sérénité que ce mois de jeûne devrait leur apporter. Forts du soutien de leur peuple, ils poursuivent leur résistance et attendent le moment de leur libération, probablement lors du prochain échange entre l’entité sioniste et la résistance palestinienne.

(…)

Retrouvez l’article dans son intégralité sur le site de CIREPAL, le Centre d’information sur la résistance en Palestine.




Source : CIREPAL

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