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ISM France - Archives 2001-2021

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Naplouse -

Les agressions israéliennes contre les journalistes à Naplouse visent à tuer la vérité

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Les moyens d’informations lus, écoutés ou télevisés locaux ou internationaux sont la fenêtre par laquelle le monde suit le cours des évènements dans le monde entier et en particulier, celle où les évènements se succèdent rapidement dans les territoires palestiniens où le conflit continue entre Palestiniens et Israéliens.
Et étant donné que les moyens d’informations sont la seule façon de transmettre la vérité au monde, la colonisation israélienne fait de son mieux pour l’empêcher en prenant une série de mesures qui visent à faire trébucher la mission des journalistes palestiniens et arabes ainsi que celle des étrangers pour cammoufler les crimes commis contre le peuple palestinien.

Et suite aux confrontations continues avec les F.O.I dans le gouvernerat de Naplouse, les journalistes sont obligés d’y aller souvent pour suivre les évènements, et ce gouvernerat devient un exemple vivant des agressions que subissent les journalistes de la part de l’armée israélienne afin de cacher la verite .



DES LISTES NOIRES

Avec le déclenchement de l’”Intifadha Al-Aksa”, les forces armées israéliennes ont commencé à limiter les déplacements des journalistes et surtout ceux des journalistes palestiniens, quand le bureau national du journalisme “Beit-Agaron” a préparé une liste noire contenant les noms des journalistes, des envoyés spéciaux et des photographes de presse que ce bureau avait l’intention de priver de leurs cartes de journalistes.

Cette liste comprenait un bon nombre de journalistes arabes, étrangers et la majorité des journalistes palestiniens à l’exception de 2 sur 500 journalistes sous prétexte de leur subjectivité lors de la transmission des évènements qui se déroulent dans les territoires palestiniens.



TEMOIGNAGES

Abderrahmane Abou-Khabissa photographe de l’“Associated Press” au nord de la Cisjordanie est l’un de ceux qui ont été privés de leur carte de journaliste fournie par le bureau israélien “Beit-Agaron”, il considère que ce genre de décision est un comportement raciste et limite sa mobilité en tant que photographe surtout au niveau des points de contrôles installés par l’armée israélienne aux entrées des différentes villes et villages des territoires palestiniens ou quand il tente d’aller dans le secteur de La Ligne Verte pour couvrir les évènements.



Abderrahim Al-Koussini, photographe de “Reuters” qui couvre la zone nord de la Cisjordanie a été, a son tour, privé de sa carte de journaliste. Il explique que les porteurs de cette carte qui sont en majorité des étrangers, quelques autres sont des arabes et des palestiniens qui possèdent une carte d’identité israëlienne se trouvent souvent en difficulté lors de leurs déplacements sous maints prétextes : leur securite ou la fermeture des zones comme zones militaires.

Al-Koussini a donné l’exemple de Jevara Boudiri, correspondante de la chaine Al-Jazira quand les soldats israëliens installés au point de contrôle d’Houwara (l’entrée sud de la ville de Naplouse) l’ont empechee le 23 Mars 2004 d’entrer dans Naplouse pour couvrir les évènements suite à l’assassinat du Cheikh Ahmed Yassine.
Sous prétexte de proteger sa vie; de son côté, le chef de l’unité militaire lui a conseille d’aller chercher un “laissez - passer officiel au bureau national des journalistes “Beit Agaron” qui lui a confirme qu’elle subirait seule les conséquences de sa décision si elle tenait a y penetrer, mais l’intervention de ses collegues originaires de Naplouse a convaincu le chef de l’unité militaire lui permit de passer.


Le correspondant du quotidien “Al-Quods” à Naplouse, Imed Saad’a, a affirmé que tous les journalistes souffrent des procédures israëliennes bien qu’ils possèdent la carte de “Beit Agaron”, menent leur carrière dans des meilleures conditions que ceux qui ne la possèdent pas, et ceux qui travaillent pour une agence de presse étrangère ont de meilleures conditions que ceux qui travaillent pour une agence nationale ou locale étant donné que les soldats ne reconnaissent pas la validité de leurs cartes de presse et prétendent qu’elles sont falsifiées.

Ghazi Bani Oudeh, correspondant du quotidien Al-Ayam, confirme les propos de son collègue Saada’, et voit qu’il n’est pas en securité avec sa carte de journaliste nationale et ne jouit d’aucun avantage.

A son avis, même les avantages fournis aux journalistes des agences de presse étrangères ne peuvent pas les protéger des risques de leur travail, le seul avantage est l’intervention de leurs superieurs près des f.o.i si jamais ils sont arrêtés, mais généralement, les journalistes sans exception, travaillent dans des conditions difficiles dans les territoires palestiniens.



LES POINTS DE CONTROLE

Dans le but d’éviter toute confrontation avec les soldats israëliens installés aux points de contrôle, certains journalistes ont eu recours au bureau du D.C.O pour leur fournir des laissez-passer afin de faciliter leur déplacement.

Le correspondant A.Khabissa est l’un des journalistes qui ont eu recours aux laissez-passer mais il a été surpris que la mission pourlaquelle il l’avait demandé n’ait pas été signalée sous prétexte que ce genre de document touchait à l’image d’Israël, la démocrate.


Et malgré son recours à ce moyen, il est souvent en difficulté avec les soldats israéliens installés aux points de contrôle surtout lorsque l’humeur du soldat ou du chef de l’unité a aussi son rôle`:

• Le 23 Février 2003, les soldats du point de contrôle de Houwara l’ont détenu pendant 3 heures sans raisons apparentes.

• Le 22 Avril 2003, et au même point de contrôle, les soldats lui ont interdit le passage vers Naplouse et le retinrent pendant 3 heures et il décida alors de rebrouser chemin vers son village de Beita.

• Le 16 Mai 2003, les soldats israëliens qui s’installaient sur le point de contrôle de Jeit (au sud ouest de la ville de Naplouse) ont retenu pendant deux heures les journalistes photographes: Ala’a Badarna (photographe de la TV allemande), le photographe de l’agence de presse “Reuters”, A.Koussini, Jaafer Chetaya, photographe de l’agence France Presse sans justifications préalables, tout comme ils ont fouillé leurs sacs et leurs matériels et les ont ensuite insultés et traités de façon humiliante.



INTERDICTIONS


Les F.O.I ne cessent de provoquer les journalistes dans le gouvernerat de Naplouse, et les empêechent à maintes reprises de couvrir les évènements:

• En date du 17 Aout 2001, les forces armées israëliennes ont frappé les photographes de presse Jaafer Chteya (A.F.P) et Naceur Chetaya (A.P) et les ont empêches d’aller couvrir les aggressions des colons juifs sur les cultivateurs du gouvernerat de Salfit.

• Le 8 Avril 2002, et sous prétexte que le village est une zone militaire fermée, les soldats israëliens ont interdit aux journalistes A.Koussini, Aimen Afghani, Mahmoud Chanti, Naceur Chetaya, Aref Kettanah de quitter l’hotel du ”Palais” à Naplouse pour se diriger vers le village de Jayouss ( gouvernerat de Kalkilia) où des agriculteurs protestaient contre l’interdiction des F.O.I aux autochtones d’atteindre leurs oliveraies .

• Le 30 Mars 2004, les soldats israëliens ont jeté 3 bombes de gaz lacrimogène sur les journalistes pour les empêcher de prendre des photos de l’immeuble Ettahar, près de l’Universite Ennajah, située à l’ouest de la ville de Naplouse alors qu’ils étaient entrain de tirer à l’interieur de ces appartements et de tout saccager sous prétexte qu’ils étaient à la recherche des membres de la résistance.



CONFISCATION DES OUTILS DE TRAVAIL

A plusieurs reprises, les soldats israëliens se sont dépêchés de confisquer les appareils photos de presse sans aucune justification, et malgré l’intervention du journaliste concerné auprès du chef de l’unité pour récupérer son matériel mais en vain:

Al-Koussini affirme que plusieurs photographes de presse ont subi ce genre de traitement surtout quand ceux-ci essaient de prendre des scenes qui montrent comment les soldats maltraitent les citoyens palestiniens, il expliqua que le 30 Juin 2002 : “J’étais en compagnie de mes collègues Hassan Ettiti, (Reuters) Nazih Darwaza pour couvrir les évènements du quartier Rass El-Ain a Naplouse.

Les soldats israëliens étaient entrain de maltraiter des citoyens palestiniens en les bousculant, leur donnant des coups de pieds et de poings et en les frappant avec les crosses de leurs armes. Lorsqu’il se sont apercus que nous étions entrain de photographier tout cela, ils nous ont sauvagement agressés et confisquèrent les films des caméras et nous emmenerent à la caserne de Houwara pour nous y garder jusqu’au lendemain à l’aube sans nous rendre nos films, et ce, même après l’intervention de nos supérieurs.

Atef Saad, le correspondant de l’agence Reuters considère que tout comportement de la part des soldats israëliens envers des journalistes, comme la confiscation des films ou des documents écrits signifie la confiscation de la liberté de la presse et surtout que cela signifie aussi le gaspillage de leur temps et leurs efforts .


MATRAITER ET FRAPPER LES JOURNALISTES

Le photographe de l’A.F.P, Jaafer Chetaya affirme que les soldats israëliens ne se contentent pas de confisquer les matériels des journalistes ou de les maltraiter mais ils ont aussi osé les frapper dans le but de les empêcher de faire leur travail et même de les expulser de la zone des évènements:

• le 18 Décembre 2002: les gardes-frontières israëliens l’ont frappé ainsi que le photographe de l’A.P Naceur Chetaya et un bon nombre de militaires a tenté de l’étrangler quand ils l’ont vu prendre des photos de 2 gosses enchainés à un Jeep militaire israëlienne dans le quartier de Khallet-Al-Amoud à Naplouse alors que le véhicule militaire roulait.

• Le 16 Novembre 2003, les Gardes-Frontières israëliens ont frappé J.Chetaya qui se dirigeait vers la ville de Naplouse et ont essayé de confisquer les appareils en sa possession et ont sali ses habits de boue en le bousculant dans une flaque d’eau.

J.Chetaya a porte plainte auprès de la Cour de Justice militaire israëlienne ce qui empira la situation. L’unité des Gardes -Frontières de Naplouse ne cessa de demander de ses nouvelles à ses collègues ce qui lui fit vivre une période de tension. Durant à peu près 3 mois, date à laquelle il y a eu un changement d’unité.

A.Khabissa signale que les soldats israëliens tentent toujours d’utiliser les voitures des journalistes comme abri lors des confrontations pour empêcher les pierres des manifestants de les toucher, ce qui lui est arrivé le 23 Mars 2004 au Camp de Balata quand un véhicule israëlien se posta derrière le sien, ce que refusent categoriquement les journalistes.



L’ARRESTATION DES JOURNALISTES

Le correspendant Ghazi Bani Oudeh confirme que le journaliste palestinien ne profite d’aucune immunité, mais au contraire il subit toutes sortes de pressions de la part des soldats israëliens comme n’importe quel citoyen ordinaire et entre autre l’arrestation.

• le 12 Avril 2002, l’envoyé spécial du quotidien Al-Quods Nawaf Amer a été arrêté par les autorités israëliennes pour endurer 9 mois de prison administrative.

• Le 16 Avril 2002, le correspondant de l’A.P et du quotidien palestinien Al-Ayam M’hammed Daraghma a été emmené à la caserne de Houwara où ils l’ont maltraité et le libérer le lendemain.

• Le 16 Avril 2002 aussi, les soldats israëliens ont arrêté Majed Abou-Arab, le correspondant du quotidien El-Hayat Al-Jdida pour le libérer après 4 jours d’interrogatoire.

• Le 30 Juin 2002, les F.O.I ont arrêté les 2 journalistes A.Koussini et Hassan Ettiti (Reuters) pendant toute une journée pour avoir couvert les confrontations de la ville de Naplouse sous prétexte que la ville était sous couvre-feu.

• Le 15 Décembre 2002, les F.O.I ont arrêté pendant six heures, 6 journalistes alors que la ville était sous couvre-feu et les ont emmenés avec leurs vehicules dans l’une des casernes israëliennes proches de Naplouse, ces journalistes sont:
H.Ettiti, A.Koussini, A.Khabissa, N.Chetaya, J.Chetaya et Ala’a Badarna.

• Le 2 Avril 2004, Souhir Khalaf , le correspondant du quotidien local AL-Quods a été à son tour arrêté durant 6 jours ainsi que le correspondant de Sawt Ennajah, Sami Al-Assi qui n’a pas encore été libéré.



AGRESSION DES COLONS

Les colons juifs ont pris par, à leur façon, à l’agression des journalistes palestiniens avec les soldats israëliens :

• Le 14 Octobre 2000, des colons juifs qui ont l’habitude de provoquer toute personne passant près de l’autoroute de la zone de Houwara ont jeté des pierres sur les véhicules des journalistes de Reuters, H.Ettiti et A.Koussini ,et ont endommagé leurs vitres.

• Le 24 Octobre 2000, des colons juifs ont jeté une grosse pierre de leur vehicule “Super station” en direction du véhicule du journaliste A.Khabissa (A.P) qui perdit le contrôle du volant et a failli perdre la vie.

• Le 12 Novembre 2000, un colon juif a surpris les journalistes A.Koussini et Naceur Chetaya avec son véhicule alors qu’ils étaient sur la route de Jérusalem, pourtant la voiture est immatriculée en jaune et avait sur ses portes les signes de Presse.

Koussini nota que :” Nous avons été surpris par l’apparition subite de 10 colons qui attaquèrent sauvagement notre vehicule en nous jetant des pierres quand le chauffeur tenta de s’enfuir en traversant une route secondaire, mais la surprise fut plus grande quand une dizaine d’autres colons nous coupèrent la route et lancèrent des pierres sur notre voiture, et le chauffeur avait à peine pu les éviter que 15 autres colons apparurent en lancant aussi des pierres vers notre vehicule, ils casserent les glaces et nous fumes blessés. J’ai eu aussi une légère fracture à l’épaule et des contusions".

Ce genre d’accidents poussa les agences de presse étrangères à envoyer des envoyés spéciaux étrangers dans les zones chaudes surtout s’il est question de confrontations avec les colons pour sauvegarder nos vies.



LES JOURNALISTES…UNE PROIE FACILE

Malgre toutes les précautions prises par les journalistes palestiniens pour éviter les balles des soldats israéliens et les pierres des manifestants palestiniens, ils sont des proies faciles sur le terrain des confrontations, affirme le journaliste Atef Saad:

• Le 19 Avril 2003, Nazih Darwazah, (38) ans, photographe à la T.V palestinienne et à l’A.P a recu une balle dans la tête alors qu’il couvrait les confrontations qui se déroulaient à l’ouest de la ville de Naplouse malgré le fait qu’il se tenait avec un groupe de ses collègues éloigné du point chaud des confrontations, en tenue jaune de journaliste et que ceci était clair pour le soldat qui lui a tiré dessus.

• Le 21 Mars 2004, le correspondant de la radio Sawt Ennajah, M’hammed Abou Halima a trouve la mort après avoir recu une balle dans le ventre alors qu’il s’est retrouvé entre les lanceurs de pierres du Camp de Balata à l’est de la ville de Naplouse pour retransmettre à la radio les cours des évènements ci-dessous.

Et suite à ces agressions, l’Organisation des Correspondants Sans Frontieres a dénoncé les faits et a demandé aux F.O.I de faire subir un interrogatoire aux soldats accusés et de mettre fin à ces agressions qui visent les journalistes.



LES BALLES DES SOLDATS NE CESSENT DE VISER LES JOURNALISTES

• Le 6 Octobre 2000, alors qu’il tentait de déplacer son vehicule de la zone chaude au sud du Camp de Balata, le photographe de (F.P) N.Chetaya a été blessé quand l’un des soldats tira plusieurs balles vers le véhicule qui cassèrent ses glaces et blesserent Naceur qui fut transporté à l’hopital.

• Le 27 Octobre 200, le correspondant de l’A.P Aberrahim El-Koussini a recu une bombe de gaz lacrimogène dans le visage et perdit conscience alors qu’il était entrain de couvrir des confrontations dans la région de Toulkarem.

• Le 29 Octobre 2000, le photographe Jaafer Chetaya a recu une balle dans la jambe, et a nouveau, le photographe de l'(A.F.P) N.Chetaya a recu deux balles dans la jambe alors qu’ils couvraient des confrontations a Toulkarem.

• Le 11 Mai 2001, le journaliste Koussini a recu une balle dans la jambe droite et a perdu conscience suite au gaz lacrimogene qui a rempli la zone et fut transporté loin de la zone chaude.

• Le 28 Aout 2003, le photographe de l’agence de presse Wafa Bilal Bana a recu une balle au pied droit dans le centre ville de Naplouse alors qu’il prenait des photos lors des confrontations qui se sont déroulées entre les manifestants palestiniens et les forces armées israéliennes près de l’hopital Al-Watani où il a été soigné.



MESURES DE PROTECTION

Pour mieux se protéger des prétextes émis par les israéliens et de leurs armées, les journalistes ont pris plus de précautions et ont eu recours à des formations qui portent sur la facon de se protéger du danger une fois qu’ils se trouvent dans des zones en situation de guerre.

Le photographe A.Khabissa a profite d’une formation de ce type à Londres; alors que Koussini l’a eu au Caire, et d’autre part les agences de presse étrangères ont fourni des vehicules blindés à leurs correspondants sur lesquels sont imprimées les initiales de presse reconnues partout dans le monde.

Les journalistes ne circulent, au cours des confrontations, qu'en groupes et qu'en portant leur tenues de presse qui les protègent des balles ainsi que de casques sur la tête pour mieux les distinguer comme journalistes, et malgré toutes ces précautions, le correspondant du quotidien Al-Ayam, G.Bani Oudeh affirme qu'il hésite toujours à aller sur le terrain de peur qu'il soit pris pour cible; à son tour A.Khabissa confirme ses propos surtout que les soldats israéliens ne cessent de leur tirer dessus.

B.Bana, photographe de l'agence de presse Wafa précise que les correspondants des agences de presse locales ne jouissent pas des mêmes moyens dont jouissent ceux qui travaillent avec les agences étrangeres, ces premiers sont moins protégés du danger, et ces derniers sont mieux suivis et écoutés par leurs superieurs ce que confirme Bani Oudeh.



UN CRIME DE GUERRE

Et à propos des violations des lois continues de la part des F.O.I, le coordinateur l'Organisation Independante des Droits du Citoyen à Naplouse a signale qu'il s'agit bien d'une violation du décret de loi 79/ du premier Protocole additionel aux Conventions de Genève, du 8 juin 1977 qui stipule que :"les journalistes qui se trouvent dans une zone de conflits armés sont considérés comme citoyens civils, et selon le paragraphe 1 de l’article (50/B) « ils doivent être protégés en tant que tels"; et selon l’article (85/3/E) du premier protocole qui considère que toute attaque intentionnelle qui cause la mort d'un journaliste ou sa blessure signifie une violation du protocole et est considerée comme "un crime de guerre".

Source : www.ipc.gov.ps/

Traduction : BM

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