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Israël - 12 mai 2020
Par Quds News Network
Depuis leur établissement, les autorités d'occupation israéliennes ont développé diverses politiques camouflées qui ont privé les prisonniers palestiniens de leurs droits fondamentaux. Ces politiques visent à décourager les Palestiniens et à les stigmatiser comme "terroristes", alors que d'un autre côté, elles fournissent une couverture légale à Israël et le désignent internationalement comme un État "démocratique" malgré ses innombrables crimes.
Les violations commises par Israël à l'encontre des prisonniers palestiniens sont aussi anciennes que l'État d'Israël. Elles visent physiquement et psychologiquement les prisonniers et leurs familles. Ces violations systématiques tendent à saper la volonté des Palestiniens, à dissuader leur résistance et à normaliser l'occupation israélienne illégale. La détention des Palestiniens fait évidemment partie de l'oppression systématique et collective qu'Israël exerce sur les Palestiniens pour maintenir un système de punition collective et de contrôle sur la vie des Palestiniens. Par conséquent, les violations israéliennes sont devenues un principe, plutôt qu'une méthode, tout en donnant une image internationale d'un État démocratique. Jusqu'à présent, aucun comité des droits de l'homme n'a pris de mesures pour observer les conditions des prisonniers palestiniens malgré les appels répétés.
Vous trouverez ci-dessous un aperçu de certaines violations, qui ont touché près de 6.000 prisonniers/détenus palestiniens dans plus de dix-sept prisons et services d'enquête.
Classification des prisonniers/détenus
Le service pénitentiaire israélien (IPS), en coopération avec le service de sécurité israélien, définit les prisonniers palestiniens comme des "prisonniers politiques", qui sont emprisonnés pour des activités liées à l'occupation israélienne, par opposition aux détenus suspectés ou condamnés pour des crimes/délits qui ne sont pas liés à l'occupation. Cette définition transforme des milliers de prisonniers palestiniens, actuellement emprisonnés en Israël, en prisonniers qui représentent un certain niveau de danger pour l'État d'occupation. Ainsi, cela justifierait les conditions de vie difficiles dans lesquelles ils vivent à l'intérieur des prisons.
I : Violations pendant l’arrestation
Les arrestations sont le plus souvent exécutées tard en pleine nuit, sans mandat ni inculpation. Les arrestations sont effectuées par des soldats lourdement armés.
Lors des arrestations, les détenus sont soumis à des insultes, des humiliations, des menaces de mort, des dommages au contenu de l’habitation, ainsi qu'à la confiscation de leurs biens.
Les détenus, en particulier les mineurs, se voient généralement refuser les visites de leurs avocats ainsi que de participer aux enquêtes.
Les autorités d'occupation inscrivent toutes ces pratiques illégales dans un cadre légal, ce qui oblige les prisonniers palestiniens ainsi que les fonctionnaires à tenir compte de leurs résultats, ce qui légitime ces politiques et leur donne un pouvoir de camouflage supplémentaire, et rend plus difficile de les dénoncer et de les saper.
Cela exige une révision sérieuse et stratégique du boycott des tribunaux militaires israéliens, et la recherche d'une option de résistance palestinienne, même si cela nécessite de nouveaux sacrifices.
II : Violations pendant l’enquête
Des violations flagrantes des droits des détenus continuent à avoir lieu dans les centres d'interrogatoire israéliens, où les enquêteurs pratiquent une série de violations qui commencent dès l'arrestation.
Les détenus sont privés de sommeil pendant de longues heures, ils sont enchaînés et attachés dans des positions douloureuses, telle la méthode de torture du "Shabeh" (illustration ci-dessous), pendant plusieurs jours.
On les empêche également de se laver, et certains prisonniers n'obtiennent pas la permission d'utiliser les toilettes à moins d'avouer, ce qui oblige beaucoup d'entre eux à se souiller. Quoi de plus odieux que d'exploiter les besoins fondamentaux des prisonniers comme méthode pour leur extorquer des aveux !
Dans certains cas, des membres de la famille, en particulier les parents ou les partenaires, sont arrêtés comme technique de pression. D'autres violations consistent à placer le prisonnier en isolement cellulaire comme méthode punitive.
En outre, certaines sections de plusieurs prisons sont pleines d'espions qui agissent comme des prisonniers pour tromper les nouveaux détenus et les amener à avouer par la ruse.
Ces prisonniers sont envoyés en procès et inculpés malgré l'absence de preuves, car leurs procès ne jugent que leurs intentions supposées. Les sections où les Israéliens utilisent des espions sont appelées "cellules de la honte" et les espions sont appelés "assafir" (oiseaux).
III : Violations à l’intérieur des prisons
Depuis très longtemps, le traitement des prisonniers palestiniens par Israël viole toutes les lois humanitaires internationales ainsi que la quatrième Convention de Genève. Les autorités d'occupation n'ont jamais respecté le droit international, sous prétexte de lutter contre le terrorisme.
Aucune mesure punitive n'a jamais été prise par la communauté internationale contre Israël, si ce n'est la condamnation de ses pratiques, qui n’affecte pas Israël mais l'encourage plutôt à accuser la communauté internationale de partialité en faveur des Palestiniens.
Parmi les violations à l’intérieur des prisons israéliennes :
1. Conditions de vie des prisonniers
Les prisonniers sont détenus dans des sections où les conditions sanitaires de base manquent, car les Israéliens détiennent un grand nombre de prisonniers dans chaque cellule.
Au fur et à mesure que le nombre d'arrestations augmente, la surpopulation atteint son maximum, obligeant deux prisonniers ou plus à dormir par terre.
Les cellules n’ont pas de ventilation adéquate ni de lumière du jour. Elles sont également infestées d'insectes, en particulier de cafards et de punaises de lit. Elles ne sont pas non plus conformes aux normes internationales minimales.
Récemment, les autorités d'occupation ont commencé à appliquer partiellement la loi sur la mesure de l'espace grâce à leur partenariat avec l'Union européenne.
En ce qui concerne les loisirs en plein air, les prisonniers les passent dans la très petite et bruyante cour de la prison, qui est entourée de hauts murs. En raison des conditions insalubres dans la cour, de nombreux prisonniers évitent les loisirs en plein air, ce qui leur cause d'autres problèmes de santé. Les prisons israéliennes manquent également d’équipement pour faire de l'exercice, de salon de coiffure et de bibliothèques.
L'unité de répression israélienne sévit parfois contre les prisonniers la nuit ou tôt le matin pour les campagnes de fouille et de confiscation de notes écrites et de journaux intimes.
2. La situation financière des prisonniers
Les prisonniers vivent à leurs propres frais, car l'IPS ne fournit pas le minimum stipulé dans les lois israéliennes. L'IPS peut utiliser ou empêcher toute loi israélienne pour torturer systématiquement les prisonniers et détenus palestiniens. Par exemple, les prisonniers sont autorisés à envoyer deux lettres et quatre cartes postales à leur famille par mois, selon les lois israéliennes ; cependant, l'IPS ne fournit pas de cartes postales et les lettres sont bloquées ou retardées.
Les lois israéliennes stipulent également que les geôliers ne peuvent pas effectuer de fouille à nu sans l'accord du détenu. Lorsqu'un prisonnier la refuse, les geôliers doivent obtenir l'autorisation de l'IPS. Rien de tout cela n'arrive, car les prisonniers qui refusent d'être soumis à des fouilles à nu sont enchaînés et battus puis déshabillés de force.
L'IPS cherche à réduire ses dépenses concernant les prisonniers pour assurer des échelons plus élevés dans l'échelle des carrières. C'est pourquoi les prisonniers doivent acheter à leurs frais 90 % des produits de nettoyage dont ils ont besoin. Les prisonniers ne reçoivent les vêtements de prison qu'une seule fois, et ils doivent se débrouiller avec si le temps se refroidit ou se réchauffe. Ils reçoivent également un matelas qu'il est presque impossible de remplacer. Les prisonniers peuvent acheter tous les autres articles de base à la cantine de la prison, qui les vend deux fois plus cher.
Tout cela a transformé les prisonniers en consommateurs, qui fournissent des millions de shekels à l'IPS. Dans la plupart des cas, les prisonniers sont obligés d'acheter des articles de mauvaise qualité, y compris de la nourriture, car ils n'ont pas d'autres options. Les fumeurs, d'autre part, sont également privés de leur droit à avoir quatre cigarettes par jour, ce qui permet d'économiser des millions de shekels pour l'IPS.
Pour combler le fossé entre les prisonniers qui peuvent se permettre d'avoir leurs articles de base et ceux qui ne le peuvent pas, l'Autorité palestinienne donne à chaque prisonnier 400 NIS (105€) par mois.
3. Négligence médicale
La négligence médicale est la violation la plus dangereuse à l'encontre des prisonniers et des détenus, car elle entraîne la souffrance et la mort d’innombrables prisonniers et détenus.
Pour éviter le coût élevé des traitements, les cliniques des prisons ne fournissent que des analgésiques. En réponse aux condamnations et aux critiques internationales, dans les cas les plus graves, les cliniques fournissent plus que des analgésiques.
Les conditions médicales graves n'empêchent pas l'IPS d'enquêter sur les prisonniers, ils profitent plutôt autant que possible des situations médicales des prisonniers.
Les services médicaux des prisons israéliennes font partie intégrante du système sécuritaire israélien et ils traitent les prisonniers comme des terroristes, et non comme des patients. Ils participent également aux agressions physiques et psychologiques des prisonniers lorsqu'on leur demande de le faire et jouent un rôle dans les insultes et les tortures des prisonniers pendant les grèves de la faim.
L'hôpital des prisonniers de la prison d'Al-Ramla ne dispose pas de tous les équipements et normes médicales minimums, ce qui oblige les prisonniers à s'entraider et à se soutenir mutuellement en cas de besoin.
Divers rapports publiés par des associations de défense des droits de l'homme, dont B'Tselem, indiquent que les autorités d'occupation volent les organes des martyrs. En 1996, Dalia Itzk, qui était alors présidente de la "Knesset", a révélé qu'Israël avait mené plus de 1.000 expériences médicales sur des prisonniers palestiniens dans l'intérêt des sociétés pharmaceutiques israéliennes et internationales pendant la première intifada.
4. Infractions dans les fourgons de transport
"Bosta" est le fourgon de transport israélien de prisonniers palestiniens dans lequel ils sont menottés pendant le trajet entre les prisons et les tribunaux ou les cliniques, assis sur un siège en métal.
Le siège en métal dans ces fourgons peut à peine accueillir une personne en position assise. La plupart des prisonniers sont placés dans ce véhicule en métal pendant deux à douze heures, les mains et les pieds enchaînés et sans pouvoir utiliser les toilettes.
Prisonnier palestinien transporté en "bosta"
"Bosta" est un terme qui résume un voyage de douleur sans fin pour les prisonniers. De nombreux prisonniers ont recours au jeûne pour éviter d'utiliser les toilettes. Cependant, ce qui ne peut être évité, ce sont les hémorroïdes, les rhumatismes et les douleurs dorsales, car le "bosta" est techniquement utilisé comme un moyen de répression et de dissuasion, au point que les prisonniers malades refusent de se rendre aux examens médicaux de la prison d'Al-Ramla pour éviter d'être transportés par le "bosta".
Lorsque la situation devient intense dans certaines prisons, les officiers menacent carrément les prisonniers de les envoyer au "bosta" s'ils ne mettent pas fin à leurs protestations, qui demandent généralement l'amélioration de leurs conditions de vie à l'intérieur des prisons.
5. Punition collective
Depuis la Nakba jusqu'à ce jour, l'institution de sécurité israélienne a pratiqué la punition collective contre les Palestiniens, y compris les prisonniers et les détenus. Un prisonnier qui viole une loi n'est pas seulement soumis à une punition individuelle, mais tous les autres prisonniers sont soumis à une punition collective.
Lors d'un incident, un des parents au second degré d'un prisonnier a tenté de faire passer un téléphone portable en fraude. Après s'être fait prendre, l'IPS a décidé de placer le prisonnier en isolement et a privé tous les prisonniers de visites de cousins.
Lorsque l'un des prisonniers a porté plainte à la Cour suprême contre cette décision, le tribunal n'a autorisé les visites des proches que pour lui, après qu'il ait fourni une liste de seulement cinquante noms pour les visites. Ceci montre la coopération entre l'institution judiciaire et l'IPS, puisque ce dernier pratique la punition collective alors que la première n'autorise les visites que pour le prisonnier qui a intenté un procès. Ils pratiquent également le châtiment collectif lorsque tout prisonnier se défend contre des geôliers.
Le châtiment collectif est une violation flagrante de toutes les normes, règles, éthiques et lois humanitaires internationales.
6. Violations à l'encontre des femmes détenues
Les musulmanes détenues sont soumises à des conditions difficiles sans que leur vie privée ne soit prise en considération. Israël utilise des hommes dans les prisons pour femmes, ce qui est une source constante de stress et altère leur santé mentale. Les femmes emprisonnées rencontrent également des difficultés pour acheter leurs produits de base à la cantine de la prison.
7. Violations contre les mineurs
Les violations contre les mineurs sont une autre forme d'oppression utilisée par Israël, qui enfreint toutes les lois internationales lorsqu'il traite les mineurs comme des adultes et les emprisonne au lieu de les détenir dans des centres de réadaptation.
Qassem Abu Bakr, 17 ans : condamné à 18 mois de prison en août 2018 après avoir été enlevé à son domicile à Ya’bad, sud de Jenine. Dimanche le tribunal militaire de Salem a prolongé son incarcération de 5 jours.
8. Détention des corps des martyrs
Ni les normes éthiques ni les lois humanitaires ne peuvent mettre fin à la brutalité de l'occupation israélienne. Les autorités d'occupation pratiquent la politique consistant à garder les corps des prisonniers qui ont été exécutés dans les salles d'interrogatoire, attaqués par les geôliers, ou qui sont morts en raison de leurs conditions médicales, et les utilisent comme monnaie d'échange.
Actuellement, il y a des dizaines de corps détenus dans les Cimetières israéliens des Nombres et les morgues. Anees Doleh, Nasar Taqatqa, Aziz Owaisat, Faris Baroud, et Bassam Al-Sayeh ne sont que quelques noms de martyrs, dont les corps sont détenus par les Israéliens.
9. Violations pendant les grèves de la faim
Les prisonniers sont soumis à toutes sortes d'agressions et de violations pendant leurs grèves de la faim, qui sont généralement utilisées comme leur dernière option pour réclamer leurs droits légitimes selon le droit international.
Lorsque les prisonniers entament une grève de la faim, les geôliers les agressent, les privent de leurs droits fondamentaux, leur enlèvent leurs vêtements et les envoient à plusieurs reprises d'une prison à l'autre afin de les obliger à mettre fin à leur grève. L'IPS permet également à certains prisonniers criminels de cuisiner dans les couloirs des prisons ou de faire des barbecues.
Plus dangereux encore, l'IPS prive les prisonniers en grève de la faim de soins médicaux. Les équipes médicales remplissent intentionnellement les cliniques de nourriture et offrent du lait comme complément pour obliger les prisonniers à briser leur grève de la faim.
Pendant les grèves de la faim, l’IPS utilise les cigarettes comme moyen de pression. Malheureusement, c'est le moyen le plus efficace pour mettre fin aux grèves de la faim. Le sel est également confisqué lors des inspections quotidiennes pendant les grèves de la faim.
Les prisonniers sont provoqués et entraînés dans des confrontations avec les gardiens, soit par des insultes, soit par un traitement brutal. Les geôliers aspergent les prisonniers de gaz lacrymogène ou d'eau lors de simples confrontations. Les geôliers fracturent les portes également des cellules et agressent les prisonniers.
IV : Violations contre les parents de prisonniers et de détenus palestiniens
Les familles des prisonniers sont soumises à des punitions collectives, les autorités d'occupation démolissant les maisons des prisonniers accusés d'avoir mené des opérations de résistance. Les parents des prisonniers sont également soumis à des arrestations et à toutes sortes d'agressions et d'humiliations.
En outre, les prisonniers sont privés de visites pour des prétextes peu convaincants, tandis que leurs proches sont humiliés aux postes de contrôle militaires. Les prisonniers de la bande de Gaza et leurs proches ont été soumis à des punitions collectives au cours des quatorze dernières années et certains d'entre eux n'ont vu aucun de leurs proches depuis plus de dix ans.
V : les conséquences psychologiques des violations
Toutes les violations susmentionnées ont des répercussions directes sur la santé mentale des prisonniers et de leurs proches, car elles provoquent des dépressions nerveuses permanentes. Ces violations comprennent le refus de visites, l'humiliation aux postes de contrôle militaires, les inspections nocturnes et le déplacement constant des prisonniers d’une prison à l’autre.
D'autre part, les prisons sont infestées d'insectes et de cafards, qui affectent physiquement et psychologiquement les prisonniers, et l'IPS refuse intentionnellement d'aborder ces questions.
Aborder les violations israéliennes des prisonniers/détenus palestiniens dans le détail nécessite une étude approfondie ; ce document apporte un éclairage sur certaines de ces violations, de manière à créer une référence pour tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur ce sujet.
Source : Quds News Network
Traduction : MR pour ISM
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