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ISM France - Archives 2001-2021

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Israël -

Nous, l'Etat Juif ou le sombre avenir d'Israel

Par

L'auteur, écrivain et journaliste, vit à Nazareth, Israel. Son livre, "Blood and Religion: The Unmasking of the Jewish and Democratic State", est publié chez Pluto Press.

Un développement encore plus révélateur est survenu ce mois-ci, quand les médias israéliens ont annoncé que le gouvernement soutenait, pour la première fois, la législation sur la "loyauté" qui a été présentée à titre personnel par un député du Likud, Gilad Erdan.
Il s'agit d'un projet de loi qui retirerait la citoyenneté aux Israéliens qui participent "à un acte qui constitue une violation de la loyauté envers l'Etat".

Nous, l'Etat Juif ou le sombre avenir d'Israel


Photo : Avigdor Lieberman, vice Premier Ministre israélien, responsable des "Affaires Stratégiques"

Quand j'ai publié mon livre Blood and Religion (Sang et Religion) l'année dernière, j'ai cherché non seulement à expliquer ce qui se cachait derrière la politique israélienne depuis l'échec des négociations de Camp David il y a près de sept ans, y compris le désengagement de Gaza et la construction du Mur en Cisjordanie , mais j'offrais également quelques suggestions sur la direction que pourrait prendre ensuite Israël.

Faire des prédictions sur le conflit Israëlo-Palestinien pourrait être considéré comme une chose particulièrement dangereuse, mais je ne pouvais pas imaginer à quelle rapidité mes craintes seraient réalisées.

L'une des principales prévisions de mon livre était que les Palestiniens des deux côtés de la Ligne Verte -- ceux qui jouissent actuellement de la citoyenneté israélienne et ceux qui vivent en tant que sujets opprimés de l'occupation israélienne -- trouveraient bientôt une cause commune puique Israël essayait de circonscrire ce qu'il appelle "la menace démographique" palestinienne : c'est-à-dire, le moment où les Palestiniens dépasseraient en nombre les Juifs sur la terre située entre la mer Méditerranéenne et le fleuve du Jourdain.

Je suggérais que la plus grande crainte d'Israël était de gouverner une majorité de Palestiniens et d'être comparé à l'Apartheid d'Afrique du Sud, un sort qui lui est probablement arrivé plus vite que prévu avec la publication récente du livre de Jimmy Carter, Palestine: Peace Not Apartheid. "Palestine : la Paix et non l'Apartheid".

Pour éviter une telle comparaison, je disais qu'Israël créerait "une forteresse juive", pour se séparer -- au moins démographiquement -- des Palestiniens des Territoires Occupés en isolant Gaza par un retrait de sa population de colons et en construisant un mur de 750 kilomètres pour annexer de larges parties de la Cisjordanie .

Israël fermerait également la dernière avenue restante du droit de retour pour les Palestiniens en modifiant la loi afin de rendre presqu'impossible aux Palestiniens vivant en Israël d'épouser des Palestiniens des Territoires Occupés et d'obtenir ainsi la citoyenneté.

Je suggérais que le résultat de cette forteresse juive serait un simulacre d'Etat palestinien, une série de ghettos séparés entre eux qui empêcherait les Palestiniens d'organiser une résistance efficace, non-violente ou autre, mais qui donnerait à l'armée israélienne une excuse pour les attaquer ou les envahir quand elle le voudrait, en affirmant qu'elle faisait face à "un Etat ennemi" dans une guerre conventionnelle.

Imposer cette configuration donnerait à Israël l'avantage de dire que tous les Palestiniens qui s'identifient en tant que tels – que ce soit dans les Territoires Occupés ou à l'intérieur d'Israël – pourraient alors exercer leurs droits dans l'Etat palestinien et renoncer à toute revendication auprès de l'Etat juif. La menace d'Apartheid serait annulée.



J'esquissais les voies possibles grâce auxquelles Israël pourrait atteindre ce but :
• en redessinant les frontières, à l'aide du mur, de sorte qu'un secteur massivement peuplé de citoyens palestiniens d'Israël connu sous le nom de "Petit Triangle", contigu au nord de la Cisjordanie , serait englobé dans le nouveau pseudo-état ;
• en continuant le processus destiné à parquer les fermiers Bédouins du Negev dans des réserves urbaines pour les traiter ensuite comme des travailleurs immigrés ;
• en forçant les citoyens palestiniens habitant en Galilée à jurer lfidélité à Israël en tant qu'"Etat juif et démocratique" sinon ils se verraient retirer leur citoyenneté ; et en dépouillant les membres Arabes de la Knesset de leur droit à se présenter aux élections.

Quand j'ai fait ces prévisions, je me doutais que de nombreux d'observateurs, même dans le mouvement de solidarité pro-Palestinien, trouveraient mes idées improbables.

Je n'imaginais pas la vitesse à laquelle les événements dépasseraient mes prévisions.

Le premier signe est survenu en octobre avec l'entrée au gouvernement d'Avigdor Lieberman, chef d'un parti qui préconise le nettoyage ethnique non seulement des Palestiniens à l'intérieur des Territoires Occupés (une plateforme quelconque pour un parti israélien) mais aussi des citoyens Palestino-Israéliens, par l'échange de leurs terres contre des colonies juives illégales en Cisjordanie .

Lieberman n'est pas simplement un ministre du gouvernement; il a été nommé vice-Premier Ministre avec la responsabilité "des menaces stratégiques" affrontées par Israël.

Dans ce rôle, il pourra déterminer quelles sont les questions qui doivent être considérées comme des menaces et façonner ainsi l'agenda public pour les années à venir. Le "problème" des citoyens palestiniens d'Israël sera certainement en haut de sa liste.

Lieberman a été largement présenté comme un franc-tireur politique, apparenté au raciste notoire, le Rabbin Meir Kahane dont le parti Kach a été interdit vers la fin des années 80.

C'est un grossier malentendu : Lieberman est au coeur même de l'establishment de Droite du pays et sera presque certainement candidat au poste de Premier Ministre dans de futures élections, puisque les Israéliens dérivent toujours davantage à droite.

À la différence de Kahane, Lieberman est habilement resté dans le principal courant politique israélien tout en poussant son agenda aux limites mêmes de ce qu'il est actuellement possible de dire. Kadima et les Travaillistes veulent d'urgence une séparation unilatérale des Palestiniens mais ils répugnent à expliquer, à leurs propres électeurs et à la communauté internationale, ce qu'une séparation entrainera.

Lieberman n'a pas ces scrupules. Il est clair : si Israël se sépare des Palestiniens dans des parties des Territoires Occupés, pourquoi aussi ne pas se séparer des 1.2 millions de Palestiniens qui, par inadvertance plutôt que par dessein, se sont retrouvés citoyens d'un Etat juif en 1948 ?

Si Israël doit être une forteresse juive, alors, comme il le précise, il est illogique de laisser des Palestiniens à l'intérieur de ses fortifications.

Ces arguments expriment un sentiment répandu parmi le public israélien, sentiment qui a été entretenu depuis l'éruption de l'Intifada en 2000 par des débats sans fin parmi les élites politiques et militaires d'Israël au sujet d'une "séparation démographique".

Les sondages d'opinion réguliers montrent qu'environ deux-tiers des Israéliens soutiennent le transfert, volontaire ou obligatoire, des citoyens palestiniens de l'Etat.

Des récents sondages indiquent également à quel point le racisme est devenu à la mode en Israël.

Une enquête réalisée l'année dernière a montré que 68% des juifs israéliens ne veulent pas vivre à côté d'un citoyen palestinien (et y vivent rarement, puisque l'Apartheid est en grande partie imposé par les autorités actuelles), et que 46% ne voudraient pas qu'un Arabe viennent dans leur maison.

Un sondage d'étudiants qui a été publié la semaine dernière suggère que le racisme est encore plus fort parmi les jeunes juifs. Les trois quarts pensent que les citoyens palestiniens sont incultes, non civilisés et sales, et un tiers a peur d'eux.

Richard Kupermintz, de l'Université d'Haïfa, qui a effectué le sondage il y a plus de deux ans, pense que les réponses seraient bien plus extrêmes aujourd'hui.

Lieberman surfe simplement sur la vague de ce racisme et il précise que la voie inévitable de la séparation doit être suivie s'il faut satisfaire ce genre de préjugés. Il exprime peut-être son opinion davantage que ses collègues du gouvernement, mais ces derniers partagent aussi sa vision du futur.
C'est pourquoi un seul ministre, le Travailliste pacifique et droit, Ophir Pines Paz, a démissioné suite à la nomination par Ehud Olmert de Lieberman dans le gouvernement.

Une réponse en contraste avec le tapage provoqué par la nomination d'Amir Peretz, le chef des Travaillistes, du premier Arabe ministre du gouvernement dans l'histoire d'Israël. (Un membre de la petite communauté Druze, qui sert dans l'armée israélienne, Salah Tarif, a été brièvement ministre sans portefeuille dans le premier gouvernement de Sharon).

Raleb Majadele, un Musulman, est un haut responsable du parti Travailliste et un Sioniste (ce qui pourrait être qualifié, dans différentes circonstances, d'Arabe qui s'auto-déteste ou un Oncle Tom), mais sa nomination a brisé un tabou israélien : Les Arabes ne sont pas censés être trop près des centres du pouvoir.

La décision de Peretz était totalement cynique.
Il est menacé sur tous les fronts -- par ses partenaires de Kadima dans la coalition et par Yisrael Beitenu de Lieberman, et à l'intérieur de son propre parti -- et il a désespérément besoin du soutien des membres Arabes du parti Travailliste.
Majadele en est la clé, et c'est pourquoi Peretz lui a donné un poste dans le gouvernement, même s'il est marginal : Ministre des Sciences, de la Culture et des Sports.

Mais la Droite est profondément mécontente de l'intégration de Majadele dans le gouvernement.

Lieberman a traité Peretz d'inapte au poste de Ministre de la Défense pour avoir pris cette décision et demandé à Majadele de jurer fidélité à Israël en tant qu'Etat juif et démocratique. Les collègues du parti de Lieberman ont fait référence à la nomination comme étant "un coup mortel au Sionisme".

Quelques députés Travaillistes et du Meretz ont dénoncé ces commentaires comme étant racistes.
Mais le plus révélateur fût le silence d'Olmert et de son parti Kadima, ainsi que celui du Likud de Binyamin Netanyahu, face à l'explosion de Lieberman.

Le centre et la droite comprennent que l'opinion de Lieberman au sujet de Majadele et plus généralement des citoyens palestiniens, reflète celle de la plupart des juifs israéliens et qu'il serait imprudent de le critiquer pour l'avoir exprimée : le virer encore moins.

Au jeu de "qui est le Sioniste le plus authentique ?", Lieberman ne peut que devenir plus fort face à ses anciens collègues de Kadima et du Likud. Puisqu'il est libre d'exprimer son opinion et les leurs, alors qu'ils doivent rester tranquilles dans l'intéret des apparences, lui et non eux, obtiendra le plus grand respect du public israélien.

En attendant, toutes les preuves suggèrent qu'Olmert et le gouvernement actuel mettent en application les politiques favorisées par Lieberman, même s'ils sont trop timides pour l'admettre ouvertement et c'est ce qu'ils font.

Certaines de ces politiques sont maintenant familières, telles que la destruction de 21 maisons de Bédouins, soit la moitié du village d'Al-Twail, dans le nord du Negev la semaine dernière. C'était la deuxième fois en un mois que le village était rasé par les forces de sécurité israéliennes.

Ces genres d'attaques officielles contre les Bédouins autochtones -- qui ont été qualifiés par le gouvernement de "squatters" sur des terres d'état – se produisent régulièrement pour tenter de faire partir les 70.000 Bédouins de leurs maisons ancestrales et de les installer dans des banlieues défavorisées.


Un développement encore plus révélateur est survenu ce mois-ci, quand les médias israéliens ont annoncé que le gouvernement soutenait, pour la première fois, la législation sur la "loyauté" qui a été présentée à titre personnel par un député du Likud, Gilad Erdan.

Il s'agit d'un projet de loi qui retirerait la citoyenneté aux Israéliens qui participent "à un acte qui constitue une violation de la loyauté envers l'Etat", la dernière d'une série de propositions présentées par des députés juifs conditionnant la citoyenneté à la loyauté envers l'Etat israélien qui est défini très formellement dans tous ces projets comme un Etat "juif et démocratique".

Les députés Arabes qui rejettent une définition ethnique d'Israël et exigent à la place que le pays soit réformé en un "Etat pour tous ses citoyens", ou une démocratie libérale, sont typiquement qualifiés de traîtres.

Le mois dernier lors d'un voyage à Washington, Lieberman a lui-même suggéré un système de loyauté pour les citoyens palestiniens. Il a dit aux responsables juifs américains : "Celui qui n'est pas prêt à reconnaître Israël en tant qu'Etat juif et sioniste ne peut pas être un citoyen du pays."

Le projet de loi d'Erdan précise que les actes de déloyauté incluent le fait de se rendre dans "un Etat ennemi" -- ce qui, dans la pratique, signifie n'importe quel Etat arabe. La plupart des observateurs pensent que lorsque le Ministère de la Justice aura reformulé le projet de loi d'Erdan, il sera principalement utilisé contre les députés Arabes, qui semblent de plus en plus attaqués.

La plupart d'entre eux ont, à plusieurs reprises, fait l'objet d'enquêtes de la part du Procureur Général pour des commentaires en soutien aux Palestiniens des Territoires Occupés, ou pour s'être rendus dans des Etats Arabes voisins.
L'un d'eux, Azmi Bishara, a été poursuivi en justice deux fois pour ces délits.

Par contre, les députés juifs sont autorisés à faire les déclarations racistes les plus choquantes à l'égard des citoyens palestiniens, qui sont pour la plupart incontestées.



L'ancien ministre du gouvernement, Effi Eitam, avait déclaré, par exemple, en septembre dernier : "La grande majorité des Arabes de Cisjordanie doit être expulsée… Nous devrons prendre une décision supplémentaire, excluant les Arabes israéliens du système politique… Nous avons entretenu une cinquième colonne, un groupe de traîtres du premier degré."

Il a reçu un "avertissement" de la part du Procureur Général pour ses commentaires (bien qu'il ait exprimé des opinions similaires plusieurs fois auparavant), mais il ne s'est pas excusé, en qualifiant l'avertissement de tentative '"de le réduire au silence".

Le chef de l'opposition et ancien premier ministre Binyamin Netanyahu, le politicien le plus populaire en Israël selon les sondages, a également exprimé ses sentiments racistes ce mois-ci quand il a déclaré que la suspension des allocations familiales qu'il avait imposée en tant que Ministre des Finances en 2002 avait eu un effet "positif" sur la démographie en réduisant le taux de natalité des citoyens palestiniens.

Les députés Arabes ne bénéficient pas, naturellement, d'une telle indulgence quand ils s'expriment, bien plus légitimement, pour soutenir leurs parents, les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza, qui souffrent sous l'occupation illégale israélienne.

Le député Arabe Ahmed Tibi, par exemple, a été carrément condamné la semaine dernière par les partis politiques juifs, y compris par le Meretz, le parti le plus à gauche, quand il a invité le Fatah "à poursuivre la lutte" pour établir un Etat palestinien.

Cependant, la campagne d'intimidation du gouvernement et des membres juifs de la Knesset n'a pas réduit au silence les députés Arabes, ou ne les a pas empêchés de se rendre dans les Etats voisins, c'est pourquoi la pression monte.

Si le projet de loi d'Erdan devient loi -- ce qui semble possible avec le soutien de gouvernement – les députés Arabes et la minorité qu'ils représentent seront à nouveau coupés du reste du monde Arabe (comme ce fût le cas pendant les deux premières décennies de l'existence d'Israël, quand un gouvernement militaire leur a été imposé) ou menacés d'une annulation de leur citoyenneté pour déloyauté (une mesure, doit-on noter, qui est illégale en vertu du droit international).

Il ne serait pas trop fantaisiste de voir la législation actuelle être ensuite élargie pour couvrir d'autres "violations de la loyauté", comme demander à Israël des réformes démocratiques ou nier qu'un Etat juif soit démocratique.

Techniquement, c'est déjà la position puisque la loi électorale d'Israël interdit aux partis politiques, y compris les partis Arabes, de promouvoir une plateforme qui nie l'existence d'Israël en tant qu'Etat "juif et démocratique".


Bientôt, les députés Arabes et leurs électeurs pourraient également risquer de se faire retirer leur citoyenneté pour le fait de mener une campagne, comme ils le font actuellement, demandant un Etat pour tous ses citoyens.

C'est certainement l'opinion de l'éminent historien israélien, Tom Segev, qui a affirmé à la suite de l'adoption par le gouvernement du projet de loi : "Dans la pratique, la loi proposée est susceptible de transformer tous les Arabes en citoyens conditionnels, après qu'ils soient déjà devenus, à bien des égards, des citoyens de seconde classe. Toute tentative pour formuler une alternative à la réalité sioniste risque d'être interprétée comme un "abus de confiance" et un prétexte pour les dépouiller de leur citoyenneté."



Mais cela est peu susceptible de s'en terminer là.
J'hésite à faire une autre prévision mais, étant donné la rapidité à laquelle les autres se sont réalisées, il peut être temps encore une fois de se hazarder à une supposition sur la direction que prend Israël.

L'autre jour j'étais à un checkpoint près de Naplouse, l'un de ceux qui sont convertis par Israël en un semblant de passage de frontières internationales, bien qu'il se trouve profondémment à l'intérieur du Territoire Palestinien.

J'avais entendu dire que les citoyens palestiniens d'Israël étaient autorisés à franchir sans encombre ces checkpoints pour entrer dans des villes comme Naplouse afin de rendre visite à des parents. (Ces liens familiaux sont un héritage de la guerre de 1948, quand les réfugiés palestiniens séparés se sont retrouvés de différents côtés de la Ligne Verte, et également des mariages qui étaient possibles après 1967, quand Israël a occupé la Cisjordanie et Gaza, rendant encore possibles les contacts sociaux et commerciaux).

Mais quand les citoyens palestiniens tentent de sortir de ces villes par les checkpoints, ils sont invariablement détenus et les autorités israéliennes leur remettent des lettres les avertissant qu'ils seront jugés s'ils sont à nouveau pris dans des secteurs "ennemis" .

En avril dernier, lors d'une réunion du cabinet où le gouvernement israélien avait accepté d'expulser des députés du Hamas de Jérusalem en Cisjordanie , des ministres avaient envisagé de modifier la classification de l'Autorité Palestinienne "d'entité hostile" en catégorie plus dure "d'entité ennemie".

La mesure avait été alors rejetée parce que, comme l'a dit un officiel aux médias israéliens, "il y a des implications légales internationales dans une telle déclaration, y compris la fermeture du passage des frontières, ce que nous ne voulons pas encore faire."

Est-ce trop que de supposer que d'ici peu, quand Israël aura achevé le mur de la Cisjordanie et ses terminaux de "frontières", l'Etat juif déterminera les visites des citoyens palestiniens à leurs familles comme étant 'des visites dans un Etat ennemi" ?

Et ces visites seront-elles des raisons pour un retrait de la citoyenneté, comme cela est le cas dans le cadre du projet de loi d'Erdan si les citoyens palestiniens rendent visite à des parents en Syrie ou au Liban ?

Lieberman a sans aucun doute déjà la réponse.



Source : http://weekly.ahram.org.eg/

Traduction : MG pour ISM

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