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ISM France - Archives 2001-2021

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Canada -

Protester contre l'Apartheid israélien

Par

Ryan est Président de CUPE Ontario

Le week-end dernier, parmi des résolutions concernant la santé, les retraites, les services sociaux, l'éducation et les sujets de justice sociale, les délégués de CUPE Ontario participant à notre convention annuelle à Ottawa ont voté à leur grande majorité pour un soutien à une campagne globale contre la politique israélienne semblable à de l'Apartheid jusqu'à ce que cet Etat reconnaisse "le droit inaliénable des Palestiniens à l'autodétermination."

Les conditions de vie dans les Territoires Palestiniens Occupés ont été comparées au système d'Apartheid en Afrique du Sud.

C'était la politique officielle du gouvernement de ségrégation raciale qui divisait les gens selon leur couleur de peau. Les noirs étaient isolés dans de soi-disant foyers, ou Bantustans, avec leurs propres établissements et procédures de vote.

Les Non-Blancs étaient forcés d'avoir en leur possession des autorisations pour leurs déplacements à l'extérieur des Bantustans.

Des checkpoints étaient installés pour contrôler cette politique raciste. Les noirs vivant en Afrique du Sud Blanche étaient traités comme des citoyens de seconde zone et n'avaient des droits que dans leurs soi-disant "foyers" éloignés. En effet, ils étaient devenus des étrangers sur leur propre terre.

Comme l'a dit le célèbre ministre Juif du gouvernement Sud-Africain, Ronnie Kasrils, qui a lutté contre le régime d'Apartheid Sud-Africain, lors d'une visite à Jérusalem, "L'Apartheid était une prolongation du projet colonial pour déposséder un peuple de sa terre. C'est exactement ce qui se produit en Israël et dans les territoires occupés ; l'utilisation de la force et de la loi pour prendre la terre. C'est ce que l'Apartheid et Israël ont en commun."

Il y a deux groupes de Palestiniens vivant sous réglementation israélienne. Un groupe est dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie occupée. Les autres sont des citoyens israéliens, mais ont néanmoins moins de droits que les citoyens juifs d'Israël en ce qui concerne l'endroit où ils peuvent vivre.

Ceux qui vivent dans les territoires occupés n'ont pas la citoyenneté israélienne, pourtant ils sont sujets aux pouvoirs et aux lois des militaires israéliens et ont besoin de la permission des Forces de la Défense Israélienne (IDF) pour se déplacer, limitant ainsi leur capacité d'aller à l'école, travailler ou même à être soignés. Israël a permis aux colons israéliens de s'emparer des meilleures terres et a installé des colonies pour Israéliens seulement.

Les Palestiniens sont forcés d'utiliser des routes de qualité inférieure qui augmentent le temps de voyage.

Le réseau routier combiné à un labyrinthe des checkpoints a séparé entre elles les communautés palestiniennes et créé de longues périodes d'attente humiliantes aux checkpoints.

L'ancien archevêque du Cap, Desmond Tutu, a déclaré après avoir visité les territoires occupés : "J'ai vu l'humiliation des Palestiniens aux checkpoints et aux barrages routiers, souffrant comme nous quand les jeunes officiers de police Blancs nous empêchaient de nous déplacer."

Israël construit maintenant ce qui est appelé le "Mur d'Apartheid" parce qu'il mène à l'expropriation des terres, des Palestiniens sont expulsés de leurs maisons et des fermiers sont séparés de leur moyen d'existence.

Comme l'a dit le critique des Affaires Etrangères du NDP, Alexa McDonough, dans une lettre la semaine dernière adressée au Ministre Peter MacKay, "C'est une barrière de 685 kilomètres - considérée comme illégale par la Cour Internationale de Justice en juillet 2004 -- qui annexera 8% de la Cisjordanie et placera Jérusalem-Est à l'intérieur de la frontière israélienne déterminée unilatéralement en 2008."

C'est ce mur qui a poussé les délégués de CUPE Ontario à adopter une politique de soutien à une campagne internationale de boycott, de désinvestissement et de sanctions.

Comme les membres de nombreuses congrégations religieuses, un grand nombre d'organisations au Québec et les 67.000 membres du Syndicat des conférenciers d'université au Royaume-Uni, ils sont frustrés par le manque de réponse de la part d'Israël à ce qui a été essayé par la raison et la loi avec les résolutions des Nations Unies et la Cour Internationale de Justice.

La résolution soumise par plusieurs locaux de CUPE Ontario a pour but d'attirer l'attention du public sur les terribles conditions de vie des civils innocents ordinaires en Palestine.

Pour mémoire, nos membres ont également décidé, lors d'une convention nationale précédente, "d'appeler et de travailler activement à une fin de tous les actes de violence qui ôtent la vie à des personnes innocentes, qu'elles soient palestiniennes ou israéliennes."

Nous continuons à soutenir un processus de paix négocié basé sur l'égalité -- et cela signifie que le mur doit être abattu.






Source : http://torontosun.com/

Traduction : MG pour ISM

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