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Palestine 48 - 16 août 2008
Par Al Jazeera
Il y a soixante ans, Jaffa était la ville la plus prospère, la plus cultivée, la plus peuplée et la plus influente de Palestine et faisait partie du réseau des principales villes arabes du Caire à Damas.
En Mai 1948, la plupart de ses citoyens, terrorisés, ont fui la ville. En quelques jours, la communauté de 120.000 personnes a été réduite à moins de 4.000 alors que la population sans défense fuyait les forces du mouvement sioniste qui se battaient pour établir l'état d'Israël.
Cet exode s’est reproduit dans l’ensemble de la Palestine. En 1948, près d’un million de Palestiniens sont devenus des réfugiés, la plupart d'entre eux ont fui vers les pays voisins et n’ont plus jamais revu leurs maisons.
Les Palestiniens appellent cette migration forcée de masse : "al-Nakba" - la catastrophe.
La ville de Jaffa, connue sous le nom de Yapho en hébreu et de Yafa en arabe, est également connue sous le nom de l'épouse de la Palestine. C’était une ville construite en pierre de couleur or qui se trouvait au bord de la Méditerranée orientale depuis des milliers d'années.
Témoignages personnels
Jaffa est maintenant une banlieue désolée de Tel-Aviv, la plus grande ville d’Israël, mais les Palestiniens refusent d’effacer les souvenirs de leur patrie avant les événements de 1948.
La route, précédemment connue nous le nom d’Ajami, est la colonne vertébrale de Jaffa.
Les gens vivant dans les camps de réfugiés à l'étranger, qui n'ont pas vu Jaffa depuis leur enfance, chantent encore ses louanges.
Pour tenter de transmettre ce récit tragique, Al Jazeera a décidé de se concentrer sur l’une des principales rues de la ville.
Comme la plupart des endroits dans la région, le nom a changé ces derniers temps, de l'arabe rue Al Hilwe à rue Yefet, mais de nombreuses personnes continuent de l'appeler par son nom très connu : rue Ajami.
La rue Ajami est la colonne vertébrale de Jaffa, mais elle est également la colonne vertébrale de l'histoire de la «Nakba».
Dans un programme spécial réalisé en deux parties, la présentatrice Mona Ibellini et le producteur Geoff Dunlop écoutent dans cette rue des histoires de bouleversements, de souffrance et de pertes, mais également des témoignages pleins d'humour qui évoquent une cité dynamique et pleine de vie.
Palestine Street offre une version personnelle et intime de la "Nakba" et des périodes d’avant et après, en fournissant une description qui va au-delà de la rhétorique politique et de l'histoire du conflit du Moyen-Orient.
Certaines personnes à qui Al Jazeera a parlé n'ont pas vu la rue depuis 60 ans, mais elle ne les a jamais quittés. Ils se raccrochent à des détails frappants de leur jeunesse.
1ère partie de Palestine Street - The Lost Bride (Rue Palestine – l’épouse perdue)
2ème partie de Palestine Street - The Lost Bride (Rue Palestine – l’épouse perdue)
3ème partie de Palestine Street - The Lost Bride (Rue Palestine – l’épouse perdue)
4ème partie de Palestine Street - The Lost Bride (Rue Palestine – l’épouse perdue)
1ère partie de Palestine Street - The Bride in Exile (Rue Palestine – l’épouse en exil)
2ème partie de Palestine Street - The Bride in Exile (Rue Palestine – l’épouse en exil)
3ème partie de Palestine Street - The Bride in Exile (Rue Palestine – l’épouse en exil)
4ème partie de Palestine Street - The Bride in Exile (Rue Palestine – l’épouse en exil)
Source : http://english.aljazeera.net/
Traduction : MG pour ISM
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16 août 2008