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Palestine occupée -

Sur le "conflit", la "paix" et le "génocide" : Il est temps d'adopter un nouveau langage sur la Palestine et Israël

Par

Le 25 mai, le célèbre acteur américain Mark Ruffalo a tweeté des excuses pour avoir suggéré qu'Israël commettait un « génocide » à Gaza.
« J'ai réfléchi et je voulais m'excuser pour des posts pendant les récents combats entre Israël et le Hamas qui suggéraient qu'Israël commettait un 'génocide' », a écrit Ruffalo, ajoutant : « Ce n'est pas exact, c'est incendiaire, irrespectueux et c'est utilisé pour justifier l'antisémitisme, ici et à l'étranger. Il est temps d'éviter les hyperboles. »

Sur le 'conflit', la 'paix' et le 'génocide' : Il est temps d'adopter un nouveau langage sur la Palestine et Israël

Un soldat israélien pose pour une photo, un pied posé sur un Palestinien blessé, à Naplouse occupée (Source Quds News Network)
Mais les évaluations précédentes de Ruffalo étaient-elles, en effet, « inexactes, incendiaires et irrespectueuses » ? Et le fait d'assimiler la guerre d'Israël contre la bande de Gaza assiégée et appauvrie à un génocide entre-t-il dans la catégorie des « hyperboles » ?

Pour éviter les prises de bec inutiles sur les médias sociaux, il suffit de se référer à la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide et à son article 2 :

« Dans la présente Convention, le génocide s'entend de l'un quelconque des actes ci-après, commis dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :
a) Meurtre de membres du groupe ;
b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe ;
c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;
e) Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe. »

Dans sa description de la dernière guerre d'Israël contre Gaza, le groupe de défense des droits de l'homme Euro-Med Monitor, basé à Genève, rapporté ce qui suit : « Les forces israéliennes ont directement visé 31 familles élargies. Dans 21 cas, les maisons de ces familles ont été bombardées alors que leurs résidents étaient à l'intérieur. Ces raids ont entraîné la mort de 98 civils, dont 44 enfants et 28 femmes. Parmi les victimes figuraient un homme, sa femme et ses enfants, des mères et leurs enfants, ou des frères et sœurs enfants. Sept mères ont été tuées avec quatre ou trois de leurs enfants. Le bombardement de ces maisons et bâtiments a eu lieu sans aucun avertissement alors que les forces israéliennes savaient que des civils se trouvaient à l'intérieur. »

Selon le ministère palestinien de la Santé, 254 Palestiniens de Gaza ont été tués et 1.948 blessés au cours des 11 jours de l'offensive israélienne. Bien que tragique, ce nombre est relativement faible par rapport aux victimes des guerres précédentes. Par exemple, lors des 51 jours de guerre israélienne contre Gaza à l'été 2014, plus de 2.200 Palestiniens ont été tués, et plus de 17.000 ont été blessés. De même, des familles entières, comme celle des 21 membres d'Abu Jame à Khan Younis, ont également péri. N'est-ce pas là un génocide ? La même logique peut être appliquée aux meurtres de plus de 300 manifestants non armés à la barrière séparant Gaza assiégée d'Israël entre mars 2018 et décembre 2019. En outre, le siège et l'isolement total de plus de deux millions de Palestiniens à Gaza depuis 2006-2007, qui a entraîné de nombreuses tragédies, est un acte de punition collective qui mérite également la désignation de génocide.

Il n'est pas nécessaire d'être un expert juridique pour identifier les nombreux éléments de génocide dans le comportement violent d'Israël, et encore moins dans son langage, à l'encontre des Palestiniens. Il existe une relation claire et indéniable entre la violence du discours politique d'Israël et les actions tout aussi violentes sur le terrain. Le possible prochain [à la date de publication de cet article, le 12.06, Naftali Bennett n’était pas encore élu à ce poste] Premier ministre d'Israël, Naftali Bennett, qui a occupé le rôle de ministre de la défense, a déclaré en juillet 2013 : « J'ai tué beaucoup d'Arabes dans ma vie - et il n'y a aucun problème avec cela ».

Dans ce contexte, et indépendamment de la raison pour laquelle Ruffalo a jugé nécessaire de revenir sur sa position morale, Israël est un transgresseur impénitent des droits de l'homme qui continue à mener une politique active de génocide et de nettoyage ethnique contre les habitants indigènes de la Palestine.

Les mots sont importants, et dans ce « conflit » particulier, ils le sont encore davantage, car Israël a longtemps réussi à échapper à toute responsabilité pour ses actions, grâce à son succès dans la déformation des faits et de la vérité globale sur lui-même. Grâce à ses nombreux alliés et partisans dans les médias grand public et les milieux universitaires, Tel-Aviv a réussi à passer du statut d'occupant militaire et de régime d'apartheid à celui d‘« oasis de démocratie », en fait « la seule démocratie du Moyen-Orient ».

Cet article ne tentera pas de remettre en question l'intégralité de la représentation erronée d'Israël par les médias grand public. Il faut des volumes pour cela, et Les Dix Mythes sur Israël du professeur israélien Ilan Pappé constituent un point de départ important. Toutefois, cet article tentera de présenter quelques définitions de base qui doivent entrer dans le lexique Palestine-Israël, comme condition préalable à une compréhension plus juste de ce qui se passe sur le terrain.

Une occupation militaire – pas un ‘conflit’

Très souvent, les grands médias occidentaux qualifient la situation en Palestine et en Israël de « conflit », et les divers éléments spécifiques de ce soi-disant conflit de « différend ». Par exemple, le « conflit palestino-israélien » et la « ville contestée de Jérusalem-Est ».

Ce qui devrait être une vérité évidente, c'est que les peuples assiégés et occupés ne s'engagent pas dans un « conflit » avec leurs occupants. En outre, il y a « conflit » lorsque deux parties ont des revendications aussi convaincantes l'une que l'autre sur une question donnée. Lorsque des familles palestiniennes de Jérusalem-Est sont chassées de leurs maisons qui sont, à leur tour, remises à des extrémistes juifs, il n'y a pas de « conflit ». Les extrémistes sont des voleurs et les Palestiniens sont des victimes. Ce n'est pas une question d'opinion. La communauté internationale elle-même le dit.

« Conflit » est un terme générique. Outre le fait qu'il absout l'agresseur - dans ce cas, Israël - il laisse toutes les questions ouvertes à l'interprétation. Le public américain étant endoctriné à aimer Israël et à haïr les Arabes et les musulmans, se ranger du côté d'Israël dans son « conflit » avec ces derniers devient la seule option rationnelle.

Depuis juin 1967, Israël occupe militairement 22 % de la superficie totale de la Palestine historique. Le reste de la patrie palestinienne avait déjà été usurpé, en utilisant une violence extrême, un apartheid sanctionné par l'État et, comme le dit Pappé, un « génocide progressif », des décennies auparavant.

Du point de vue du droit international, les termes « occupation militaire », « Jérusalem-Est occupée », « colonies juives illégales », et ainsi de suite, n'ont jamais été « contestés ». Ce sont simplement des faits, même si Washington a décidé d'ignorer le droit international, et même si les principaux médias américains ont choisi de manipuler la terminologie pour présenter Israël comme une victime et non comme l'agresseur.

Un « processus » sans « paix »

L'expression « processus de paix » a été inventée par des diplomates américains il y a plusieurs décennies. Il a été utilisé au milieu et à la fin des années 1970, lorsque le secrétaire d'État américain de l'époque, Henry Kissinger, s'est efforcé de négocier un accord entre l'Égypte et Israël dans l'espoir de fragmenter le front politique arabe et, finalement, d'écarter totalement Le Caire du « conflit israélo-arabe ».

La logique de Kissinger s'est avérée vitale pour Israël, car le « processus » n'avait pas pour objectif de parvenir à la justice selon les critères fixes définis par les Nations unies depuis des années. Il n'y avait plus de cadre de référence. S'il en existait un, c'était celui des priorités politiques de Washington qui, historiquement, recoupaient presque entièrement les priorités d'Israël. En dépit de leur partialité évidente, les États-Unis se sont octroyé le titre peu mérité de « médiateur honnête de la paix ».

Cette approche a été utilisée avec succès lors de la rédaction des accords de Camp David en 1978. L'une des plus grandes réussites de ces accords est le remplacement du soi-disant « conflit israélo-arabe » par le prétendu « conflit israélo-palestinien ».

Maintenant, le « processus de paix » éprouvé a été utilisé à nouveau en 1993, aboutissant aux accords d'Oslo. Pendant près de trois décennies, les États-Unis ont continué à vanter leurs mérites autoproclamés de pacificateur, en dépit du fait qu'ils ont versé - et continuent de le faire - 3 à 4 milliards de dollars d'aide annuelle, essentiellement militaire, à Israël.

D'un autre côté, les Palestiniens n'ont pas grand-chose à montrer. Aucune paix n'a été instaurée, aucune justice n'a été obtenue, pas un pouce de terre palestinienne n'a été restitué et pas un seul réfugié palestinien n'a été autorisé à rentrer chez lui. Cependant, les responsables américains et européens et un appareil médiatique massif ont continué à parler d'un « processus de paix » sans se soucier du fait que ce « processus de paix » n'a apporté rien d'autre que la guerre et la destruction à la Palestine, et a permis à Israël de poursuivre son appropriation et sa colonisation illégales des terres palestiniennes.

Résistance, libération nationale - pas de « terrorisme » ni de « construction d'un État »

Le « processus de paix » a introduit plus que la mort, le chaos et la normalisation du vol de terres en Palestine. Il a également créé son propre langage, qui reste en vigueur à ce jour. Selon le nouveau lexique, les Palestiniens sont divisés en « modérés » et « extrémistes ». Les « modérés » croient au « processus de paix » mené par les États-Unis, aux « négociations de paix » et sont prêts à faire des « compromis douloureux » afin d'obtenir la « paix » tant convoitée.

D'un autre côté, les « extrémistes » sont la bande « soutenue par l'Iran », politiquement « radicale », qui utilise le « terrorisme » pour satisfaire ses programmes politiques « sombres ».

Mais est-ce bien le cas ? Depuis la signature des accords d'Oslo, de nombreux secteurs de la société palestinienne, y compris les musulmans et les chrétiens, les islamistes et les laïques et, notamment, les socialistes, ont résisté aux « compromis » politiques injustifiés entrepris par leurs dirigeants, qu'ils percevaient comme une trahison des droits fondamentaux des Palestiniens. Pendant ce temps, les « modérés » ont largement gouverné les Palestiniens sans aucun mandat démocratique. Ce groupe, petit mais puissant, a introduit une culture de la corruption politique et financière sans précédent en Palestine. Ils ont appliqué la torture contre les dissidents politiques palestiniens lorsque cela les arrangeait. Non seulement Washington n'a guère critiqué le bilan lamentable de l'Autorité palestinienne (AP) « modérée » en matière de droits de l'homme, mais il l'a également applaudie pour sa répression contre ceux qui « incitent à la violence » et leur « infrastructure terroriste ».

Un terme tel que « résistance » - muqawama - a été lentement mais soigneusement extirpé du discours national palestinien. Le terme « libération », lui aussi, était perçu comme conflictuel et hostile. Au lieu de cela, des concepts tels que la « construction de l'État » - défendus par l'ancien Premier ministre palestinien Salam Fayyad et d'autres - ont commencé à s'imposer. Le fait que la Palestine soit toujours un pays occupé et que la « construction de l'État » ne puisse être réalisée qu'une fois la « libération » obtenue, ne semblait pas importer aux « pays donateurs ». Les priorités de ces pays - principalement des alliés des États-Unis qui adhèrent à l'agenda politique américain au Moyen-Orient - étaient de maintenir l'illusion du « processus de paix » et de garantir que la « coordination sécuritaire » entre la police de l'AP et l'armée israélienne se poursuive sans relâche.

La soi-disant « coordination sécuritaire » fait bien sûr référence aux efforts conjoints israélo-palestiniens financés par les États-Unis pour réprimer la résistance palestinienne, appréhender les dissidents politiques palestiniens et assurer la sécurité des colonies juives illégales en Cisjordanie occupée.

Guerre et, oui, génocide à Gaza - pas de « conflit Israël-Hamas »

Le mot « démocratie » fut constamment présent dans le nouveau langage d'Oslo. Bien entendu, il n'était pas destiné à servir sa signification réelle. Il s'agissait plutôt de la cerise sur le gâteau pour rendre parfaite l'illusion du « processus de paix ». C'était évident, du moins pour la plupart des Palestiniens. Cela l‘est également devenu pour le monde entier en janvier 2006, lorsque la faction palestinienne Fatah, qui accapare l'AP depuis sa création en 1994, a perdu le vote populaire face à la faction islamique Hamas.

Le Hamas, et d'autres factions palestiniennes, ont rejeté - et continuent de rejeter - les accords d'Oslo. Leur participation aux élections législatives de 2006 en a surpris plus d'un, puisque le Conseil législatif palestinien (CLP) était lui-même un produit d'Oslo. Leur victoire aux élections, que les superviseurs internationaux ont jugées démocratiques et transparentes, a mis à mal les calculs politiques américano-israélo-palestiniens.

Voilà que le groupe qui a longtemps été perçu par Israël et ses alliés comme « extrémiste » et « terroriste » est devenu le dirigeant potentiel de la Palestine ! Les experts en relations publiques d'Oslo ont dû passer à la vitesse supérieure pour contrecarrer la démocratie palestinienne et garantir un retour réussi au statu quo, même si cela signifie que la Palestine est représentée par des dirigeants non élus et non démocratiques. Malheureusement, c'est le cas depuis près de 15 ans.

En attendant, il fallait donner une bonne leçon à la bande de Gaza, bastion du Hamas, d'où le siège imposé à cette région appauvrie depuis près de 15 ans. Le siège de Gaza n'a pas grand-chose à voir avec les roquettes du Hamas ou les besoins de « sécurité » d'Israël, son droit de « se défendre » et son désir soi-disant « justifié » de détruire l’ « infrastructure terroriste » de Gaza. Si, en effet, la popularité du Hamas à Gaza n'a pas d'équivalent ailleurs en Palestine, le Fatah y dispose lui aussi d'un puissant électorat. En outre, la résistance palestinienne dans la bande n'est pas défendue par le seul Hamas, mais aussi par d'autres groupes idéologiques et politiques, par exemple le Jihad islamique, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) socialiste et d'autres groupes socialistes et laïques.

Présenter faussement le « conflit » comme une « guerre » entre Israël et le Hamas est crucial pour la propagande israélienne, qui a réussi à assimiler le Hamas à des groupes militants dans tout le Moyen-Orient et même en Afghanistan. Mais le Hamas n'est pas Daesh, Al-Qaeda ou les Talibans. En fait, aucun de ces groupes n'est similaire, de toute façon. Le Hamas est un mouvement nationaliste islamique palestinien qui opère dans un contexte politique largement palestinien. Un excellent livre sur le Hamas est l'ouvrage récemment publié par le Dr Daud Abdullah, Engaging the World. Le livre d'Abdullah présente à juste titre le Hamas comme un acteur politique rationnel, ancré dans ses convictions idéologiques, mais flexible et pragmatique dans sa capacité à s'adapter aux changements géopolitiques nationaux, régionaux et internationaux.

Mais qu'est-ce qu'Israël a à gagner en campant de façon totalement erronée la résistance palestinienne à Gaza ? Outre le fait de satisfaire sa campagne de propagande consistant à établir un lien incorrect entre le Hamas et d'autres groupes anti-américains, cela déshumanise entièrement le peuple palestinien et présente Israël comme un partenaire dans la soi-disant « guerre contre le terrorisme » menée par les États-Unis. Les politiciens néofascistes et ultranationalistes israéliens deviennent alors les sauveurs de l'humanité, on pardonne leur langage raciste violent et on considère leur « génocide » actif comme un acte d’« autodéfense » ou, au mieux, un simple état de « conflit ».

L'oppresseur comme victime

Selon l'étrange logique des médias grand public, les Palestiniens sont rarement « tués » par les soldats israéliens, mais « meurent » plutôt dans des « affrontements » résultant de divers « différends ». Israël ne « colonise » pas les terres palestiniennes ; il se contente de les « annexer », de se les « approprier », de les « capturer », etc. Ce qui s'est passé dans le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est occupée, par exemple, n'est pas un vol pur et simple de propriété, conduisant à une purification ethnique, mais plutôt un « conflit de propriété ».

La liste est longue.

En vérité, le langage a toujours fait partie du colonialisme sioniste, bien avant que l'État d'Israël ne soit lui-même construit sur les ruines des maisons et des villages palestiniens en 1948. La Palestine, selon les sionistes, était « une terre sans peuple » pour « un peuple sans terre ». Ces colons n'étaient jamais des « colons illégaux » mais des « juifs de retour » sur leur « terre ancestrale », qui, à force de travail et de persévérance, ont réussi à « faire fleurir le désert », et, pour se défendre contre les « hordes d'Arabes », il leur fallait construire une « armée invincible ».

Il ne sera pas facile de déconstruire l’entreprise apparemment interminable de mensonges, de demi-vérités et de fausses représentations intentionnelles du colonialisme sioniste israélien en Palestine. Pourtant, il n'y a pas d'alternative à ce tour de force car, sans une compréhension et une description correctes, précises et courageuses du colonialisme israélien et de la résistance palestinienne à celui-ci, Israël continuera à opprimer les Palestiniens tout en se présentant comme la victime.



Source : Middle East Monitor

Traduction : MR pour ISM

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Ramzy Baroud