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Liban -

Agression Sioniste au Liban : Bulletin d'Information n°23

Par

> celwan@wanadoo.fr

Situation des victimes le 07 Août 2006 à 11h00: 1 009 civils libanais tués.
La Ligue arabe réunie d'urgence à Beyrouth, Israël poursuit ses raids.
Le PCL : les martyrs de Baalbeck et Jammaliehont répondu à l'appel de la patrie et du parti contre l'agression israélienne.
L'aviation israélienne pilonne la banlieue sud, provoquant l'effondrement d'un immeuble de 10 étages.

Agression Sioniste au Liban : Bulletin d'Information n°23


Exemple de cible des BARBARES israéliens : une ambulance
La Ligue arabe réunie d'urgence à Beyrouth, Israël poursuit ses raids (AFP 07 Août 2006)

Les ministres des Affaires étrangères des pays arabes se réunissent lundi à Beyrouth pour soutenir le Liban opposé à un projet de résolution franco-américain à l'ONU visant à mettre fin à un conflit sanglant qui a fait plus de mille morts dans le pays en moins d'un mois.

Au 27e jour du conflit, 14 civils libanais, dont sept membres de deux familles mortes sous les décombres de leur maison, ont été tués lundi dans des raids israéliens, selon la police libanaise. Un soldat israélien a été tué lors de combats avec le Hezbollah dans le village de Bint Jbeil, dans le sud du Liban, selon des sources militaires israéliennes.

De son côté, la Résistance islamique, branche armée du Hezbollah, a affirmé dans un communiqué avoir tué quatre militaires israéliens, dont un officier, dans une attaque près de Houla, au Liban sud. Cette information a été démentie par une porte-parole militaire israélienne, qui a toutefois reconnu que cinq soldats avaient été blessés aux abords de ce village.

Au lendemain de la journée la plus meurtrière pour Israël depuis le début du conflit avec 15 tués, dont 12 militaires, par des salves de roquettes du Hezbollah, l'armée israélienne a mené une vague de bombardements du sud à l'est du Liban. Des raids particulièrement violents ont été également menés à l'aube dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du parti chiite Hezbollah.

A Beyrouth, les chefs de la diplomatie des 22 pays membres de la Ligue arabe devaient se réunir lundi pour soutenir la position du Liban, qui a demandé que soit amendé le projet de résolution franco-américain au Conseil de sécurité de l'ONU.

Le projet de résolution, conclu samedi après plusieurs jours d'âpres négociations, demande un "arrêt complet des hostilités", mais ne fait mention ni de cessez-le-feu ni de retrait immédiats des troupes israéliennes déployées en force dans le sud du Liban.

Les cinq "Grands" du Conseil de sécurité devaient poursuivre leurs discussions lundi sur les objections de Beyrouth, après avoir échoué dimanche à trouver une solution.

Le Liban exige notamment le retrait des soldats israéliens immédiatement après la cessation des hostilités, et le déploiement dans le sud du pays des forces armées libanaises, appuyées par une force internationale.
Le Hezbollah a prévenu qu'il poursuivrait ses attaques de roquettes sur Israël aussi longtemps que des soldats israéliens se trouveraient sur le sol libanais.

L'exigence d'un retrait israélien rencontre l'opposition de l'Etat hébreu qui nesouhaite retirer ses soldats qu'une fois qu'une force multinationale serait déployée dans le sud du Liban.

Ces divergences mettent encore une fois en suspens l'annonce tant attendue d'une trêve à ce conflit qui a fait, depuis le 12 juillet, 1.021 morts, 3.369 blessés et plus de 900.000 déplacés au Liban, selon les chiffres officiels.

Côté israélien, 95 personnes ont été tuées, dont 36 civils par des roquettes tirées par le Hezbollah sur le nord d'Israël, et 59 militaires.

Israël a déclenché une offensive le 12 juillet au Liban après des tirs de roquettes suivis de la capture de deux soldats à la frontière par le Hezbollah.

L'armée israélienne a pour objectif de "nettoyer" la zone frontalière du sud Liban afin notamment d'empêcher des tirs de roquettes du Hezbollah sur son territoire mais en dépit d'une campagne de près d'un mois, le "parti de Dieu" continue de frapper sans répit le nord d'Israël.

La cessation de ces tirs est "l'objectif numéro un", a souligné lundi le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Avi Dichter. "Dans ce but, aucune limite de temps n'a été fixée à l'armée", a-t-il dit à la radio publique.

L'Iran, considéré avec la Syrie comme le principal soutien du Hezbollah, a jugé lundi que le projet de résolution de l'ONU revenait à "une opération politique contre le Liban".

Le texte "a été transformé, sous l'influence américaine, en texte partial et revient en l'état à une autre opération contre le Liban", a affirmé le ministre des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki.

La Syrie avait réagi dimanche au projet franco-américain en brandissant la menace d'une "guerre régionale", et a assuré qu'elle répondrait "immédiatement à toute agression" venant d'Israël. Israël a lui accueilli positivement le projet, mais a prévenu qu'il allait poursuivre ses opérations et ne se retirerait du Liban sud "que lorsqu'il sera remplacé" sur le terrain par une force multinationale.


Les chefs de la diplomatie des pays de la Ligue arabe, réunis à l'initiative de l'Arabie saoudite, doivent apporter leur soutien au plan de paix présenté le 26 juillet à la communauté internationale par le Premier ministre libanais Fouad Siniora.

Ce plan prévoit notamment un cessez-le-feu et l'échange de prisonniers entre le Hezbollah et Israël, mais aussi l'envoi de l'armée libanaise dans le sud du Liban, ce qui implique le désarmement de facto du Hezbollah, ainsi qu'un renforcement de l'actuelle force des Nations unies au Liban.

Selon le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa, les ministres arabes vont aussi discuter de la tenue d'un sommet extraordinaire, qui pourrait être organisé à La Mecque (Arabie saoudite) dans les prochains jours, selon le quotidien libanais As-Safir.



Le PCL : les martyrs de Baalbeck et Jammaliehont répondu à l'appel de la patrie et du parti contre l'agression israélienne
(Parti Communiste Libanais 03 Août 2006)

Le 2 août, le Parti Communiste Libanais a publié un communiqué dans lequel il rapporte le martyr des camarades Awad Jamal-Eddine (Abou Akram), Maxime Jamal-Eddine et Haçan Awad Jamal-Eddine .

Les trois camarades avaient gagné des positions proches de l'hôpital "Dar Al-Hikmat" afin de faire face aux troupes israéliennes qui tentaient de pénétrer dans la ville de Baalbeck.

Le camarade "Abou Akram" a failli toucher un hélicoptère israélien vers lequel il avait tiré une roquette RPG.

Auparavant, et répondant à l'appel de leur parti, les trois martyrs communistes avaient, comme leurs camarades de Srifa, organisé des embuscades afin d'empêcher les forces d'agression israéliennes de pénétrer dans leur région.

Le PCL annonce au peuple libanais que les trois nouveaux martyrs avaient fait leur devoir patriotique, continuant ainsi l'ouvre héroïque des années du "Front de la résistance patriotique libanaise" et se solidarisant avec les Résistants du Hezboullah dans leur objectif visant à mettre en échec les projets israélo-américains dans notre pays et notre région.

Le Bureau politique du PCL

Beyrouth, le 3 août 2006



L'aviation israélienne pilonne la banlieue sud, provoquant l'effondrement d'un immeuble de 10 étages
Le bombardement d'un campement militaire près de Kyriat Shmona fait 12 tués
(L'orient le Jour 07 Août 2006)

Au prix de grandes souffrances pour la population civile libanaise, et pour sa propre armée de revers militaires significatifs, Tel-Aviv poursuit son offensive aussi meurtrière que stérile au Liban, pourchassant un adversaire insaisissable et se vengeant de ses déboires en multipliant les raids punitifs contre des objectifs civils, notamment à Beyrouth.

C'est ainsi qu'un nouvel immeuble a été rasé dans la banlieue sud, en réponse à un bombardement qui a fait 12 tués dans les rangs des militaires israéliens, près de Kyriat Shmona. Ce raid a été suivi, en signe de représailles, par un bombardement de Haïfa, qui a fait trois morts et déclenché un incendie monstre.

En tout état de cause, au 26e jour de son offensive, Israël est forcé de constater que les capacités militaires balistiques et combatives du Hezbollah semblent intactes.

Selon des experts militaires, le Hezbollah peut soutenir encore durant au moins deux mois ce rythme de bombardements au moyen de ses fusées à moyenne portée et de ses roquettes, sachant qu'il n'a pas encore utilisé ses fusées à longue portée Zelzal I (150 km) et Zelzal II (250 km), capables d'atteindre Tel-Aviv.

Au sol, l'armée israélienne semble incapable de marquer des avantages stratégiques significatifs et n'est encore parvenue à contrôler que quelques collines stratégiques frontalières, comptant davantage sur sa puissance de feu (aviation et artillerie) pour harceler le Hezbollah, mais surtout la population civile, dans l'espace compris au sud du Litani, notamment autour de la ville de Tyr.


Fait saillant

Sur le plan militaire, le fait saillant a été, hier, le bombardement par le Hezbollah d'une unité d'infanterie de réserve qui campait sous des tentes à l'entrée du kibboutz de Kfar Giladi, à proximité de la ville de Kyriat Shmona. Douze militaires ont été tués dans ce bombardement.

La réaction d'Israël a pris la forme d'un pilonnage de la banlieue sud, qui a notamment provoqué l'effondrement d'un immeuble.

En soirée, trois personnes ont été tuées et plus de trente blessées par des roquettes qui ont visé, en représailles au bombardement de la banlieue sud, un quartier résidentiel de Haïfa.

"Il y a plus de 160 blessés, dont certains grièvement atteints, et un bâtiment touché par le bombardement s'est effondré », à Wadi Nisnas, l'un des quartiers arabes de Haïfa, selon le Magen David Adom, l'équivalent israélien de la Croix-Rouge.

Outre ce bombardement, des roquettes se sont également abattues dans la région de Tibériade, au nord de Haïfa, et sur le plateau du Golan. Les sirènes d'alerte ont par ailleurs retenti dimanche dans un grand nombre de localités de Haute Galilée, notamment Nahariya, Maalot, Kfar Havradim, Schfaram et Rosh Pina.

L'armée israélienne a prétendu hier détenir un membre du commando qui avait enlevé le 12 juillet deux de ses soldats en territoire israélien.
Elle a aussi affirmé avoir détruit un lanceur de fusées à Cana.


Nouveaux bombardements de la banlieue sud

Au Liban, l'aviation israélienne a donc bombardé l'après-midi les deux quartiers de Bir el-Abed et de Roueiss, dans la banlieue sud. Six bombes sont tombées sur ces quartiers résidentiels. Un immeuble d'une dizaine d'étages s'est effondré et les gravats ont coupé l'artère principale qui traverse la banlieue sud.

Au Liban-Sud et dans la Békaa, dix personnes, neuf civils et un militant palestinien prosyrien, ont été tuées dans des raids aériens israéliens.
Six civils ont été notamment tués dans un raid aérien contre le village d'Ansar.

Samedi, l'aviation israélienne avait largué des tracts au Liban-Sud annonçant qu'elle allait bombarder des positions du Hezbollah, notamment à Saïda.

Un militaire, Mostapha Maamoun Rifaï (22 ans), a également été tué dans le bombardement de son poste à Tyr, et trois autres blessés dans des bombardements israéliens.

Raids contre des Palestiniens prosyriens

Par ailleurs, cinq militants du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP-CG) ont été tués et quatre autres blessés dimanche dans des raids aériens à Naamé (Chouf), Koussaya, Sultan Yaacoub et Kfar Zabad (Békaa).


La route Tarchiche-Zahlé

L'aviation israélienne avait bombardé dans la nuit de samedi à dimanche deux routes reliant la Békaa à Beyrouth et au Nord, ainsi que deux ponts dans le Akkar.
Le premier raid avait visé la route Tarchiche-Zahlé, le second la route Aïnata-Les Cèdres.


Soldats chinois de la Finul blessés

Prise entre deux feux, la Finul trouve de plus en plus de difficultés à poursuivre une mission, qui s'avère désormais pleine de risques.

La Chine a exprimé hier son "vif mécontentement" et réitéré son appel à un cessez-le-feu après que trois Casques bleus chinois de la Finul ont été blessés par un obus de mortier tiré, selon la Finul, par le Hezbollah sur leur position.

Par ailleurs, une frappe aérienne israélienne a touché hier un véhicule circulant près d'un convoi humanitaire des Nations unies, tuant au moins un civil, ont annoncé l'ONU et des sources de sécurité libanaises.


2 000 obus sur Aïtaroun !

Samedi, aux premières heures, des hélicoptères israéliens avaient débarqué deux unités de commandos à Tyr où de violents combats ont fait huit blessés dans les rangs israéliens.
L'opération visait, selon l'armée israélienne, les auteurs des tirs de roquettes vendredi sur Hadera.

Sept membres du Hezbollah ont été tués, a affirmé devant la presse un officier de la marine israélienne, tandis que le mouvement niait toute perte et affirmait avoir attiré la force israélienne dans un guet-apens.

Un porte-parole de l'armée a affirmé qu'un militaire libanais a été tué et plusieurs autres blessés dans l'affrontement.

Par ailleurs, le Sud a vécu samedi sa pire journée de bombardements depuis le début de la guerre.

La journée avait notamment été marquée par un pilonnage massif par les bombardiers israéliens, qui ont déversé en sept heures, selon la police libanaise, quelque 4 000 obus au cours de 250 raids aériens. Les secteurs les plus visés se situaient au sud et à l'est de Tyr, ainsi que la localité de Aïtaroun, près de la frontière israélienne, qui a été noyée sous 2 000 obus.

Selon la police, une quinzaine de villages sont en train d'être systématiquement détruits par les bombardements.



La Syrie est prête à un conflit régional, affirme le ministre syrien des AE

Moallem : Le projet de résolution franco-US mènerait droit à une guerre civile au Liban (L'orient le Jour 07 Août 2006)

Le projet franco-américain de résolution "mène tout droit à la poursuite de la guerre et à une guerre civile" au Liban, a déclaré hier le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, qui a affirmé que son pays est prêt à un conflit régional.

M. Moallem a tenu ces propos à Beyrouth où il est arrivé hier pour une visite de 48 heures dont le principal objectif est de participer à la réunion ministérielle extraordinaire de la Ligue arabe, qui se tiendra aujourd'hui au Sérail.

Il s'agit de la première visite d'un officiel syrien au Liban - il a dit espérer qu'elle sera le prélude à l'ouverture d'une nouvelle page dans les relations entre Beyrouth et Damas - depuis le départ des troupes syriennes, en avril 2005.

L'étape la plus importante de sa visite, contestée dans les milieux de la majorité parlementaire, a été indubitablement le Sérail où il a eu en début de soirée un entretien de près de deux heures et demie avec le chef du gouvernement, Fouad Siniora, dénigré depuis plus d'un an par Damas.

Dans une déclaration à la presse, le ministre syrien a réitéré les propos qu'il a tenus à chacune des étapes de sa visite qui a commencé à Tripoli par un entretien avec son homologue libanais, Faouzi Salloukh, dans le bureau du mohafez du Liban-Nord, Nassif Kalouche, et qui s'est poursuivie à Beyrouth par un entretien avec le président Émile Lahoud, à qui il a remis une lettre de son homologue syrien, Bachar el-Assad, puis par une entrevue, à Aïn el-Tiné, avec le président de la Chambre, Nabih Berry.M. Moallem, qui a exprimé un soutien infaillible au Hezbollah, a souligné l'opposition de la Syrie au projet de résolution franco-américain, affirmant que "Damas ne peut pas accepter qu'on impose au Liban, qui a remporté la guerre, des choses sur lesquelles les Libanais ne sont pas d'accord".

"Le Liban ne peut pas gagner militairement et perdre politiquement. Nous refusons tout plan qui ne reflète pas la victoire libanaise contre Israël", a-t-il dit, estimant que "le projet franco-américain est totalement en faveur d'Israël qu'on essaie de sauver politiquement après son échec militaire".
Il a affirmé que la Syrie fera en sorte que son point de vue soit partagé par les ministres arabes aujourd'hui.

"Pour qu'un cessez-le-feu tienne, il est nécessaire qu'Israël retire ses troupes du Liban, y compris du secteur des fermes de Chebaa", a-t-il ajouté, en soulignant en réponse à une question que son pays est prêt à délimiter sa frontière avec le Liban "du nord jusqu'au sud" et en insistant à plusieurs reprises sur le fait que les hameaux de Chebaa appartiennent au Liban.

Interrogé sur le plan de paix en sept points proposé par M. Siniora, le ministre syrien a affirmé que son pays le soutient à condition qu'une telle proposition fasse l'objet d'un "consensus de toutes les parties, y compris le Hezbollah".

M. Moallem a estimé que "cette sale guerre" est menée par Israël pour "faire appliquer par la force la résolution 1559" du Conseil de sécurité qui réclame notamment le désarmement du Hezbollah et des groupuscules palestiniens.

"Israël est en train de mettre en oeuvre cette résolution" pour le compte de ses promoteurs, les États-Unis et la France, a-t-il déploré en critiquant violemment Washington et Paris, égratignant au passage la majorité parlementaire.

Prié de commenter la position de ceux qui critiquent au Liban le rôle de la Syrie dans cette guerre, il a ainsi répondu : "Je ne suis pas venu répondre aux personnes sceptiques qui ont misé sur les États-Unis et la France, et qui constatent maintenant les résultats de leur position. L'amitié (française et américaine) exprimée au Liban n'a même pas pu être mise au service de ce pays pour qu'un cessez-le-feu soit appliqué et pour que les Israéliens se retirent au-delà de la ligne bleue. Ils (Washington et Paris) ont laissé tomber le Liban et occulté cette amitié dès que les deux soldats israéliens ont été enlevés" par le Hezbollah.

Interrogé sur les risques d'un embrasement dans la région, M. Moallem a déclaré : "Bienvenue à la guerre régionale. La Syrie a commencé à se préparer. Elle ne s'en cache pas, et nous répondrons immédiatement à toute agression venant d'Israël."

Il a aussi dit qu'il se mettait à la disposition du (chef du Hezbollah) sayyed Hassan Nasrallah pour défendre le Liban. "Si vous le souhaitez, je suis prêt à devenir un soldat à la disposition de sayyed Hassan Nasrallah", a-t-il dit.

"Le Hezbollah a mis fin à la thèse du déséquilibre des forces en faveur d'Israël. Nasrallah et la résistance libanaise défendent le Liban et la dignité de la nation arabe. Nous saluons le Liban et sa résistance à tous les projets qu'on tente de leur imposer par le biais du Conseil de sécurité au moyen de résolutions qui ne reflètent pas la réalité de la victoire militaire libanaise sur l'armée israélienne", a poursuivi le ministre, qui a rejeté les propos selon lesquels le Hezbollah obéit aux ordres de la Syrie et de l'Iran :

"C'est stupide, le Hezbollah est engagé dans la bataille du Liban et du rétablissement de la dignité arabe. Nous devons tous être ravis par les victoires qu'il a enregistrées."

Il y a lieu d'indiquer que le ministre syrien des Affaires étrangères a été accueilli à son arrivée au poste-frontière de Abboudieh par son homologue libanais avec qui il devait s'entretenir au sérail de Jbeil.

Apprenant cependant que MM. Moallem et Salloukh allaient tenir une réunion dans leur ville, les habitants ont commencé à s'organiser pour manifester contre la visite du ministre syrien qui a fini par retrouver son homologue libanais au bureau du mohafez du Liban-Nord, à Tripoli. Des centaines de personnes se sont quand même rassemblées sur la route qu'il a empruntée pour rejoindre la capitale afin de protester contre sa venue.

En soirée, quelques dizaines de personnes se sont rassemblées devant son hôtel à Beyrouth en scandant des slogans l'appelant à quitter le Liban.

Les manifestants brandissaient une carte du Liban, un portrait de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri, et des pancartes réclamant "la vérité" sur son assassinat.

Tard dans la soirée, le ministère de l'Intérieur a publié un communiqué interdisant les manifestations et les rassemblements aujourd'hui.
Le Courant du futur avait prévu un sit-in à midi, près de la tombe de Rafic Hariri, pour "exprimer son soutien au plan de paix Siniora".


Situation des victimes le 07 Août 2006 à 11h00: 1 009 civils libanais tués


Soutien aux Palestiniens du Liban

Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani (AFCGK) lancent une souscription exceptionnelle pour l'aide aux Palestiniens du Liban.

Dans la situation actuelle, le moindre soutien est le bienvenu. Nous organisons donc une collecte de fonds exceptionnelle. Si vous désirez nous aider rien de plus simple adressez un chèque à :
Association Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani , 1 avenue Saint-Thomas 44100 Nantes.

Vous pouvez vous reporter à notre site actualisé sur http://fcgk44.free.fr

Merci d'avance pour votre soutien
Erwan KERIVEL pour l'AFCGK

contact : celwan@wanadoo.fr

Source : Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani

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