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Liban -

Agression Sioniste au Liban : Bulletin d'Information n° 31

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Situation des victimes le 16 Août 2006 à 11h00: 1 251 civils libanais tués.
42 corps sortis des décombres depuis lundi ; l’armée israélienne semble amorcer un retrait partiel accéléré.
Le président al-Assad rend hommage à la résistance et au peuple résistant du Liban.
Israël maintient son blocus aérien et maritime au Liban.
Le Liban fait face à une reconstruction difficile.

Agression Sioniste au Liban : Bulletin d'Information n° 31


Le vrai visage du terrorisme israélien - voir les autres photos

42 corps sortis des décombres depuis lundi ; l’armée israélienne semble amorcer un retrait partiel accéléré

Aucun incident n’est à relever au Liban-Sud depuis l’arrêt des combats, assure la Finul (L'orient le Jour 16 Août 2006)

Pour cette deuxième journée de trêve, seuls des incidents mineurs ont été signalés hier, et la Force intérimaire de l’ONU au Liban (Finul) a indiqué que la cessation des hostilités semblait « tenir bon ». Israël avait pourtant annoncé le tir dans la nuit d’hier d’une dizaine de roquettes du Hezbollah sur ses positions sans faire ni victime ni dégâts, mais la Finul n’a fait état d’"aucun incident" depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu lundi matin.

L’armée israélienne a d’autre part annoncé avoir ouvert le feu hier sur cinq éléments armés du Hezbollah en deux endroits différents. Ces développements sont intervenus pendant que l’état-major israélien annonçait que le transfert du terrain contrôlé par l’armée israélienne dans le Sud à la Finul prendrait "une semaine à dix jours" tout au plus.

L’armée israélienne a déclaré hier qu’elle contrôlait le secteur des villages Froun et Ghandouriyé dans le sud-est du pays ainsi que tous les ponts sur le Litani proches de ce secteur.

"Notre présence à cet endroit nous permet si besoin est de conquérir tout le Liban-Sud, au sud du Litani, en quelques jours", a indiqué à cet égard le général Gaï Tzur, un commandant de division qui occupe le Sud.

Si le village, situé à 12 km de la frontière israélienne, a retrouvé le calme depuis l’entrée en vigueur lundi de l’arrêt des hostilités, les ennemis restent à portée de voix : à quelques centaines de mètres de là, les combattants du Hezb les observent d’une tranchée, sous un eucalyptus.

De sa position, à l’ombre d’une pergola, quelques minutes de marche suffisent pour atteindre la tranchée creusée sous un eucalyptus, occupée par cinq combattants du Hezbollah, dans la localité voisine de Qalaouiyé.

La route qui sépare les deux belligérants est jonchée de véhicules calcinés, de cratères d’obus et d’armes abandonnées par les combattants du Hezb pendant leur retrait. "Ce n’est plus un village, c’est un camp militaire", a déclaré à l’AFP un chef de peloton israélien, qui refuse d’être identifié.


Des soldats israéliens ont en outre ouvert le feu hier sur cinq miliciens armés du Hezbollah au cours de deux accrochages distincts au Sud, "en situation de légitime défense", a annoncé l’armée israélienne, sans pouvoir néanmoins préciser s’ils avaient été tués.

Dans le premier incident, des soldats ont tiré sur quatre hommes armés.

Dans le second, d’autres militaires ont ouvert le feu sur un combattant de la résistance qui s’avançait vers eux, ont déclaré des porte-parole de l’armée de l’État hébreu.

Cependant, la Finul a affirmé hier dans un communiqué qu’« aucun incident n’a été rapporté jusqu’à mardi 13h00 » (10h00 GMT) depuis la fin des combats lundi, dans le Sud, démentant ainsi implicitement le tir de 10 roquettes du Hezbollah annoncé par l’armée israélienne.

"Les parties ont cessé le feu sur le territoire (libanais) et de part et d’autre (de la frontière), et aucune tentative d’occuper davantage de terrain » n’a été menée, poursuit la Finul.

Sous les décombres, des découvertes macabres en série

• À Zaoutar el-Gharbiyé, au nord du fleuve Litani, trois enfants ont été blessés dans l’explosion d’une mine, selon la police.

• Toujours dans le Sud, l’armée libanaise a annoncé avoir ajourné la réinstallation de son unité mixte dans la caserne de Khiam – armée et gendarmerie – en attendant qu’elle soit nettoyée par une unité spéciale.

• Dans la Békaa, l’armée libanaise a aussi annoncé hier avoir détruit un missile non explosé.

• À Aïnata, huit corps avaient été sortis des décombres lundi, mais le chiffre a encore augmenté hier en soirée. Au total, 17 corps auront été découverts.

• À Tyr, alors que les habitants sortaient des abris, sales et épuisés, pour rentrer chez eux, un corps a été retiré d’un bloc de quatre immeubles effondrés près de la caserne de l’armée, à l’entrée sud de la ville, et un autre des ruines d’un centre commercial à la sortie nord, a indiqué la police.
Le corps d’une jeune fille de 16 ans a de plus été retiré hier des décombres d’une maison, selon la Défense civile.
Les secouristes tentaient aussi hier d’en dégager les corps de trois enfants et d’un adulte.

• Dans le village voisin de Kafra, un couple a été retiré des décombres d’une habitation détruite, toujours selon la Défense civile.

• À Srifa, dans le caza de Tyr, sept corps ont été retirés lundi et mardi des gravats, dans le centre du village, transformé en un amas informe, a indiqué à l’AFP un élu municipal.
Le maire du village, qui souhaitait les évacuer avant de poursuivre les recherches d’autres victimes, s’est vu refuser cette demande, les morgues de Tyr étant désormais, une nouvelle fois, pleines à craquer.

• À Khiam, dans le secteur oriental du Liban-Sud, le corps d’un moukhtar a été retiré des ruines de sa maison, selon la police.

• Dans la localité de Kfarchouba, des tracteurs ont dégagé les corps de quatre combattants du Hezbollah.

Cependant, les opérations de recherche n’ont pas encore commencé dans les villages frontaliers, durement bombardés, et où se trouvent probablement des victimes mais que les Israéliens n’ont pas encore évacués.

Le dernier bilan officiel établi avant la fin des combats lundi matin faisait état de près de 1 200 morts civils. Ce chiffre n’intégrait pas les personnes ensevelies.

Dans le même temps, treize corps ont été retirés des décombres de huit immeubles de 10 étages, à Roueiss, dans la banlieue sud, réduits en un amas de ruines.

Parmi eux figuraient sept enfants et un nourrisson, une femme enceinte et un couple, a précisé un responsable des équipes de secours. Les travaux de déblaiement se sont poursuivis hier toute la journée et plusieurs pelleteuses géantes déversaient les gravats dans une noria de camions.

Au total, 42 corps ont été sortis des décombres depuis lundi.



Un retrait partiel accéléré

Les forces israéliennes ont par ailleurs commencé hier à retirer du Sud une cinquantaine de blindés endommagés lors des combats avec le Hezbollah, a affirmé une source militaire libanaise.

"Entre 50 et 60 chars et véhicules blindés sont en train d’être remorqués vers Israël", a-t-elle indiqué, précisant que "certains véhicules sont des épaves, et l’opération pourrait durer jusqu’à demain après-midi".

Le numéro deux du commandement de la région militaire nord, le général Shuki Shichur, a pour sa part déclaré à la radio militaire de l’État hébreu que les forces "qui sont déployées au Liban-Sud améliorent leurs positions et, dans le même temps, nous faisons tous les efforts nécessaires pour y réduire le nombre de réservistes".

Le quotidien israélien Yediot Aharonot a de son côté souligné que l’objectif est de retirer l’armée israélienne du Liban-Sud "le plus vite possible" afin d’éviter des heurts avec le flot des réfugiés libanais qui rentrent chez eux.

Le chef d’état-major israélien, Dan Halutz, a pour sa part estimé hier que le transfert du terrain contrôlé par l’armée israélienne au Liban-Sud à l’armée libanaise prendrait "une semaine à dix jours". Les principes de l’accord ont commencé à se concrétiser aujourd’hui (hier).

Cela signifie le transfert du contrôle du terrain aux Casques bleus de la Finul, puis de la Finul à l’armée libanaise », a déclaré le général Halutz à la radio militaire israélienne. "Si tout se déroule dans le calme, comme cela semble être le cas actuellement, c’est un processus qui devrait se poursuivre d’une semaine à 10 jours", a-t-il ajouté.



Le président al-Assad rend hommage à la résistance et au peuple résistant du Liban (Agence de Presse Arabe Syrienne SANA 16 Août 2006)

Le président Bachar al-Assad a rendu hommage à la résistance nationale libanaise "qui a écrit par le sang et les sacrifices de ses fils une épopée dans l'histoire de la nation", à ses hommes intrépides, aux martyrs et au peuple libanais frère dont la fermeté couvait cette résistance.

"Nous disons à chacun accusant la Syrie de se tenir aux côtés de la résistance que s'il y trouve une accusation et une honte, le peuple de la Syrie y trouve un honneur et un orgueil", a dit le président al-Assad dans son allocution à l'ouverture aujourd'hui au Palais des Congrès à Damas du 4ème Congrès général de l'union des journalistes.

"Cette résistance est une décoration qui orne chaque citoyen arabe", a insisté le président al-Assad dans son allocution qu'il a commencé en saluant les journalistes réunis aujourd'hui dans le nouvel Moyen-Orient "comme nous l'entendons et voulons, un Moyen-Orient faites par les accomplissements de la résistance, par un triage clair des forces et par le dévoilement des manipulations et des complots".

"C'est le nouveau Moyen-Orient qu'avait toujours prôné la Syrie comme le seul espoir pour que les Arabes aient leur place sur cette terre", a ajouté le président al-Assad, affirmant que "leur Moyen-Orient fait de soumission, d'humiliation et de privation des peuples de leurs droits et de leur identité n'est plus qu'une illusion et qu'il s'est transformé en une renaissance populaire au niveau de la scène arabe, marquée par l'arabité, la dignité et le refus de la soumission".

Le président al-Assad a refusé la sagesse non assortie du courage, laquelle n'apporte qu'humiliation.

"Si la sagesse signifie dans les dictionnaires de certains arabes la défaite et l'humiliation, il est évident que dans ces mêmes dictionnaires la victoire aura pour synonyme l'aventure et l'imprudence", a indiqué le président al-Assad se demandant que nous a réalisé nos "sages virtuels" durant des décennies sinon des choses contre nos intérêts.

"L'option stratégique de paix ne signifie pas l'absence d'autres options stratégiques", a précisé le président al-Assad qui a fait noter qu'en effet "nous les Arabes, nous avions adopté l'option de paix unique et omis tous les autres options, et puis en l'avait changé par la paix médiocre ou gratuite. Voici les Palestiniens qui en payent le prix".


"Quant à la Syrie, elle a refusé d'abandonner aucun de ses droits ; et quand nous disions que nous avions opté pour la paix comme option stratégique, cela ne signifie pas que nous avions annulé les autres options", a ajouté le président al-Assad, précisant que dès le début du processus de paix nous avons prôné la paix tout en maintenant l’option de la résistance, surtout que l'autre partie ne croit pas en la paix.


Le président al-Assad a affirmé qu'il n'y a pas de pas de paix à attendre dans le proche avenir puisque l'actuelle administration américaine prône le principe des guerres préventives "ce qui est contraire au principe de la paix".

Le président al-Assad s'est demandé pourquoi cette activité intensive du Conseil de Sécurité à l'heure actuelle à la recherche des solutions, "est-ce pour la sécurité de la région? mais la région était depuis des années au bord de l'éclatement, pourquoi n'ont-ils pas réagi qu'à cette étape?", et de répondre:
"En effet, le monde ne réagit que quand Israël souffre, et celui-ci ne souffre que quand les Arabes possèdent les moyens de la puissance. Ils ne font que nous pousser par la parole dans le sens de la paix et par l'acte vers la guerre".


Le président al-Assad s'est interrogé également sur l'impulsion qui faisaient des responsables de ces pays adresser les messages et envoyer des émissaires pour une personne mise en prison pour enfreinte de la loi, puis parce qu'une personne en prison est atteinte d'indisposition.

Il s'est de même demandé si le responsable français "fortement enthousiasmé quant il s'agit de la Syrie", va demander une commission internationale pour enquêter sur le massacre de Cana, "sans parler des autres massacres", comme pour l'assassinat du Premier Ministre al-Hariri, où si l'impulsion de la première demande est que l'accusée est la Syrie et cette fois-ci est Israël, où que cette fois les victimes sont les enfants de Cana qui sont des pauvres n'intéressant pas ce responsable.

"Nous somme convaincus que la voie normale de la paix est les négociations mais quand cette voie échoue ou ne se présente pas, la résistance par toutes les formes serait le substitut pour le recouvrement des droits.

Et soutenir cette résistance a pour impact la paix et non la guerre", a affirmé le président al-Assad, précisant que la résistance n'est pas contraire à la paix mais la voie pour sa réalisation.

Le président al-Assad a souligné que la question de la résistance était durant de longues années l'objet de discussions avec les responsables étrangers et arabes.

"Nous ne nous étonnons pas que l'étranger ne comprend pas notre logique, mais quand nous en parlons avec certains arabes ils nous disaient qu'il ne s'agit que des griffes de chat.

En ce qui concerne la guerre contre le Liban, le président al-Assad a affirmé que cette guerre n'a aucun lien avec l'enlèvement des deux soldats israéliens, qu'elle est préparée longtemps avant et qu'elle était prévue pour l'automne.


Le président al-Assad a fait la comparaison entre les faits actuels et la situation avant l'invasion de 1982 qui a engendré l'accord de 17 mai 1983. "Aujourd'hui ce sont les mêmes faits qui se présentent, des groupes libanais qui échouent d'accomplir des plans dans l'intérêt d'Israël, incitent celui-ci à intervenir militairement pour les tirer de l'impasse et pour frapper la résistance, et dans les deux cas il y avait une couverture arabe", a- t-il indiqué.


Le président al-Assad a appelé les officiels et tout responsable arabe à s'aligner sur son peuple et sur la résistance "parce que le peuple est l'essence de la stabilité", a-t-il rappelé, "or les forces qui se servent des gouvernements les rejettent quant elles n'en ont plus besoins", a-t-il avertit.


"Nous en Syrie, au Liban et en Palestine, nous avons des terres encore occupées ce qui signifie que nous sommes concernés par la guerre et par la paix et nous voulons que nos frères arabes se tiennent à nos côtés, et celui qui ne partage pas notre point de vue nous ne lui demandons que de s'écarter du chemin", a dit le président al-Assad, tout en affirmant que nous ne demandons à personne de faire la guerre avec nous ou à notre place. Le président al-Assad a affirmé que la résistance ne se contredise pas avec la paix.

"La résistance et la paix sont dans le même axe", a fait noter le président al-Assad qui trouve que la vraie bataille a commencé à l'heure actuelle et qu'il nous faut transformer la victoire militaire en une victoire politique.

Cette bataille a commencé au Liban, et nous avons écouté hier al-Sayyed Hassan Nasrallah, le secrétaire général de Hezbollah, qui leur a donné la réponse. Et celui qui lit les messages en comprend l'essence", a indiqué le président al-Assad qui exprime la conviction que non seulement nous en Syrie, mais que tout le peuple arabe se tient aux côtés de la résistance qu'il a qualifié de normale, nécessaire et légitime "puisque les agressions israéliennes n'ont pas cessé depuis l'an 2000".

Le président al-Assad a souligné qu'Israël a été défait non pas maintenant mais depuis le début de l'agression, incitant à soutenir les Libanais pour reconstruire leur pays.

"Le plus important dans ces combats c'est qu'ils étaient la riposte nationale aux idées défaitistes. et ce qui les a rendu encore plus grands, c'est la réaction du peuple arabe qui proclamait: Nous sommes arabes, c'est notre résistance et celui qui ne se tient pas à ses côtés n'est pas des nôtres", a souligné le président al-Assad.

Quant au Conseil de Sécurité, le président al-Assad a réfuté les propos qui le disait incapable, affirmant que le Conseil était en effet incapable quant il y avait dans le monde une équilibre des forces.

"Aujourd'hui, si ce Conseil l'était, les Etats-Unis n'auraient pas compté sur lui pour porter préjudice et maux dans différentes parties du monde", a-t-il précisé critiquant dans ce sens la nouvelle tendance de ce Conseil qui va dans le sens de l'ingérence dans les affaires intérieures des pays du monde et de la provocation des troubles.


"On parle d'une communauté internationale, qu'est-ce que cette communauté internationale? Il s'agit d'un nombre d'Etats, certains à l'intérieur du Conseil de Sécurité et autres alliés de ces Etats, qui nous combattent à travers ou sans les résolutions du Conseil de Sécurité", a dit le président al-Assad qui refuse qu'on considère le Conseil comme une autorité divine ou que ces résolutions soient sacrées, insistant sur la nécessité que la décision nationale soit au-dessus de toute décision internationale, même si ceci conduit à la guerre. "Il n'y a pas d'autre choix", a-t-il insisté.

"Nous avons dit à tous, toute résolution du Conseil de Sécurité ou bien il ne sera pas exécutée où elle mènera à l'instabilité si on tentait de l'imposer par la force", a affirmé le président al-Assad qui trouve que l'objectif de la résolution 1701 était de sauver Israël politiquement".

Le président al-Assad a tenu à souligner l'un des aspects mauvais de ladite résolution, à savoir qu'elle rejette sur la résistance la responsabilité, ce qui est intolérable, estime-t-il. "C'est Israël qui porte la responsabilité, ainsi que ceux qui l'ont encouragé à venir au Liban, le groupe du 17 mai qui porte la responsabilité de la destruction, des massacres et d'emblée de la guerre", a-t-il insisté.

Il a déploré également l'un des effets révélés par cette guerre, à savoir: Les propos des Arabes n'ont pas de poids dans les instances internationales. "La délégation arabe qui était allée à New York, représentant tous les Arabes, a été reniée; et ce qui a changé la décision précédente, c'étaient les faits sur le terrain, c'était la fermeté du peuple libanais et celle de sa résistance", a-t-il précisé.



Israël maintient son blocus aérien et maritime au Liban (Agence de Presse Xinhua RPChine 16 Août 2006)

L'armée israélienne maintiendra son blocus aérien et maritime au Liban malgré l'entrée en vigueur lundi matin à 08H00 (05H00 GMT) d'un cessez-le-feu, a rapporté la radio de l'armée israélienne.

Le blocus se maintiendra jusqu'à la mise en place par Beyrouth d'un mécanisme efficace de contrôle du trafic d'armes au Liban sud, a indiqué la radio, citant des sources de l'armée de défense israélienne.

Lundi matin peu avant la cessation des hostilités, les sirènes ont retenti à Haïfa, à Safed et dans le nord d'Israël, mais aucun lancement de roquettes n'a été rapporté.

La résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, appelant à la cessation des hostilités au Liban, a été approuvée par Israël et le Liban.



Le Liban fait face à une reconstruction difficile (Radio Chine Internationale 16 Août 2006)

Les forces israéliennes ont commencé mardi à se retirer du Sud-Liban et prévoient de restituer à partir de mercredi à l'armée libanaise les positions prises pendant le conflit.

Grâce à l'aide financière promise par les riches pays du Golfe, le Liban devrait pouvoir reconstruire rapidement l'infrastructure détruite par l'offensive israélienne même si, avec un secteur privé en ruines et un fort taux de chômage, le redressement sera difficile.


La destruction de l'économie par l'offensive israélienne lancée le 12 juillet contre le Hezbollah est incontestable. Près d'un million de personnes ont été déplacées, la production s'est retrouvée paralysée tandis que l'industrie du tourisme naissante, promise à une année record avec les visiteurs attendus du Golfe, a été mise en lambeaux.

Des économiste estiment à près de trois milliards de dollars les pertes directes infligées par l'offensive israélienne, dont un tiers aux infrastructures et le restant à l'immobilier (logement et locaux commerciaux).

Les pertes indirectes, provoquées par le manque à gagner subi par le secteur du tourisme et l'arrêt du secteur industriel, pourrait dépasser les deux milliards de dollars, selon la même source. Depuis la fin de la guerre civile en 1990, la dette publique s'est accrue à 38,8 milliards de dollars, soit 170 % du Produit national brut (PNB).

En outre, la plupart des entreprises étant en ruines, le "taux de chômage pourrait atteindre les 20 % dans un avenir très proche", un problème accentué par le fait que jusqu'à 15 % des personnes déplacées ne pourront pas rentrer chez elles rapidement, ont estimé des économistes.

La Suède va accueillir le 31 août une conférence internationale de donateurs pour l'aide humanitaire au Liban, a annoncé lundi le ministère suédois des Affaires étrangères.

Une soixantaine de gouvernements ont été invités à participer à Stockholm à la conférence qui vise à intensifier les efforts de reconstruction au pays du Cèdre à la faveur d'un cessez-le-feu officiellement entré en vigueur lundi après plus d'un mois d'affrontements entre Israël et le Hezbollah, selon le ministère.

On ignore combien de pays se sont engagés à participer à la conférence qui, selon le ministère, est organisée conjointement avec les Nations unies et le gouvernement libanais.

Par ailleurs, le commissaire européen en charge de l'aide humanitaire, le Belge Louis Michel, a annoncé mardi l'ouverture dans la capitale libanaise d"'un bureau permanent" destiné à appuyer "l'aide humanitaire, la réinstallation des réfugiés et préparer la reconstruction" du pays.

Situation des victimes le 16 Août 2006 à 11h00: 1 251 civils libanais tués





Soutien aux Palestiniens du Liban

Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani (AFCGK) lancent une souscription exceptionnelle pour l'aide aux Palestiniens du Liban.

Dans la situation actuelle, le moindre soutien est le bienvenu. Nous organisons donc une collecte de fonds exceptionnelle. Si vous désirez nous aider rien de plus simple adressez un chèque à :
Association Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani , 1 avenue Saint-Thomas 44100 Nantes.

Vous pouvez vous reporter à notre site actualisé sur http://fcgk44.free.fr

Merci d'avance pour votre soutien
Erwan KERIVEL pour l'AFCGK

contact : celwan@wanadoo.fr


Source : Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani

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