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Israël -

L’armée israélienne préoccupée par des poursuites judiciaires internationales massives

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La censure militaire israélienne a mis en place des restrictions strictes pour empêcher les médias d’identifier les officiers qui ont participé aux attaques dans la Bande de Gaza et de donner sur eux des informations qui pourraient être utilisées lors de poursuites judiciaires lancées à leur encontre à l’étranger. Les médias israéliens rapportent que les ministères de la Défense et de la Justice craignent de plus en plus que des officiers israéliens soient distingués lors de la vague massive de poursuites judiciaires pour violations des droits de l’homme.

L’armée israélienne préoccupée par des poursuites judiciaires internationales massives


En voilà déjà quelques-uns qu'on devrait pouvoir identifier (photo Yoav Lemmer/AFP)

Les nouvelles instructions de la censure militaire via les médias ont été préparées en consultation avec le procureur général Menachem Mazuz et son homologue militaire, le général de brigade Avihai Mandelblit. Le Chef d’Etat Major Gabi Ashkenazi a pris également part à ces décisions.

Ces derniers jours, la censure a interdit de publier les noms complets et les photos des officiers, à partir du niveau du commandement de bataillon jusqu’au niveau des soldats. On pense que l’identité des commandants de brigade a déjà été révélée. La censure interdit également tout rapport reliant un officier particulier du rang de commandant de bataillon (de lieutenant à lieutenant colonel) aux destructions infligées dans une zone particulière.

Le Ministère de la Défense est particulièrement préoccupé que des entretiens, dans la presse, par des officiers décrivant la destruction des maisons ou les dommages infligés aux civils dans des zones où ils ont commandé aux forces deviennent des preuves « les incriminant eux-mêmes », utilisées par les groupes pour les droits de l’homme et les groupes politiques cherchant à lancer des poursuites contre des officiers.

Ces nouvelles réglementations ont été finalisées au début de la semaine, et elles renforcent les règles de censure qui avaient autorisés davantage de rapports détaillés, ainsi que la révélation des identités des officiers. Il y a deux jours, un rapport officieux a été publié sur des poursuites lancées par les Pays Bas contre le commandant d’une de ces brigades, suivi de la divulgation de son identité aux médias. L’ambassadeur d’Israël aux Pays Bas n’a pas été en mesure de confirmer que de telles poursuites avaient été lancées.

De plus, on sait que de nombreuses organisations ont commencé à établir une « liste-cible » d’officiers – les noms des officiers et où ils ont opéré, dans le but d’établir les preuves qui permettront le lancement d’actions en justice.

Source : Al Manar

Traduction : MR pour ISM

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