Gaza - 23 août 2005

La crise humanitaire chronique pour les Palestiniens s’aggrave à Gaza.

Par CARE International

A propos de CARE en Cisjordanie et à Gaza : CARE travaille en Cisjordanie et à Gaza depuis 1948, exception faite de dix ans entre 1984 et 1994. CARE travaille en partenariat avec 23 organisations non gouvernementales locales et internationales (ONG) et neuf ministères et départements gouvernementaux pour des projets mixtes, de santé pour les enfants, d’amélioration de l’agriculture et des ressources naturelles et d’encouragement aux petites activités économiques

Des milliers de Palestiniens de Gaza souffrent d’une crise humanitaire chronique qui s’aggrave pendant le retrait.
Pendant que l’attention des medias s’est focalisée avec complaisance sur ce qui vivait les colons israéliens, CARE exige de la communauté internationale qu’elle reconnaisse les besoins persistants des nombreux villageois et fermiers pauvres de la région.

Des milliers de Palestiniens de Gaza souffrent d’une crise humanitaire chronique qui s’aggrave pendant le retrait.

Liz Sime, directrice régionale de l’agence CARE pour la Cisjordanie et Gaza a déclaré :

"La pauvreté à Gaza s’aggrave de manière alarmante. Les Nations Unies prévoient que plus de 70% de la population vivra sous le seuil de pauvreté d’ici l’année prochaine.
C’est une population extrêmement vulnérable. Sa capacité à faire face sera sévèrement mise à l’épreuve par les nouvelles restrictions à la circulation et aux possibilités de se rendre dans les hêpitaux, aux marchés et aux sources d'eau. Nous ne pouvons pas ignorer les besoins essentiels (de cette population) pendant le processus de retrait, qui va probablement durer plusieurs mois."



Pendant que l’attention des medias s’est focalisée avec complaisance sur ce qui vivait les colons israéliens, CARE exige de la communauté internationale qu’elle reconnaisse les besoins persistants des nombreux villageois et fermiers pauvres de la région.

Leur capacité à accéder aux services essentiels comme les centres médicaux et à se déplacer pour aller travailler et aux marchés est de plus en plus mise à mal pendant le retrait.



Pendant ce processus la circulation a été circonscrite à l’intérieur de Gaza, enfermant de nombreuses communautés palestiniennes.

Un checkpoint en plein milieu de la bande de Gaza est fermé toute la journée, ouvre la nuit, de 1h à 5h du matin, pour permettre de passer du nord au sud de la bande de Gaza.

D’autres restrictions à la circulation sont en vigueur dans les zones de Jordanie proches des colonies qui vont être évacuées.


Anticipant sur ces restrictions, CARE, basé en Cisjordanie et à Gaza depuis 1948, a distribué des réserves de médicaments aux 70 centres médicaux des communautés touchées. Ces centres médicaux de village desservent plus de 50 000 familles pauvres.



Sime a déclaré : "Nous avons approvisionné ces centres médicaux de village en médicaments essentiels, de sorte que si leur communauté devait être touchée par un bouclage, ou des restrictions à la circulation, les médecins et les infirmières puissent au moins avoir de quoi traiter les patients sur place. Nous avons aussi fourni des civières et des générateurs électriques aux hêpitaux de Gaza pour qu’ils soient mieux en mesure de se débrouiller dans les cas d’urgences médicales quand il n’y a pas d’électricité."




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Source : www.reliefweb.int/

Traduction : CS pour ISM