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Hébron - 1 décembre 2005
Par ISM
Depuis le début de la présence internationale des employés des Droits de l'Homme (HRW) à Tel Rumeida, Hebron, en août 2005, venus soutenir les Palestiniens contre la violence des colons, les soldats de l'occupation, la police et les colons de Tel Rumeida ont utilisé tous les moyens, légaux ou pas, pour empêcher la poursuite de leur travail.
Maintenant Andrew Mcdonald, un des principaux coordinateurs internationaux qui travaillaient à Tel Rumeida attend son expulsion dans la prison d'Abu Kabir.
Après le désengagement de Gaza, les colons d"Hebron ont eu l'impression d'être assiégés et de manquer de soutien.
Leur présence relativement faible a ms encore plus en danger les familles palestiniennes et les HRW qui sont leur seulement protection et défenseurs dans le secteur violent et anarchique de Tel Rumeida.
La présence des HRW est cruciale comme ont pu en témoigner quotidiennement les familles palestiniennes aux volontaires en leur offrant le thé ou en les invitant dans leurs maisons pour partager un repas. Le but avoué des colons est d'agrandir la colonie face à la perception de la menace d'évacuation.
Un porte-parole des colons, Orit Struck, a récemment déclaré : "La réponse de la communauté au sentiment perçu par l'expulsion est d'accroître la colonisation Juive d'Hébron."
Le seul moyen pour cette expansion est le départ des familles palestiniennes.
Les HRW sont là en ce moment crucial pour empêcher toute expansion et pour soutenir les Palestiniens qui choisissent de rester à Tel Rumeida où leur seule présence est un acte de résistance fort.
Refus de la police et des soldats de protéger les Palestiniens et les HRW de la violence des colons
• La police ne répond pas aux appels à l'aide téléphoniques des HRW ou des Palestiniens quand des colons les attaquent. Quand la police répond, elle ne fait souvent rien, refuse de mettre fin aux attaques des colons et n'arrête pas les colons
• La police fait attendre les Palestiniens et les HRW pendant 3 ou 4 heures en moyenne avec d'enregistrer les plaints contre la violence des colons. La police n'agit pas au sujet des plaintes déposées contre les colons par les Palestiniens ou les HRW.
• La police capitule face aux intimidations des colons. La police prétend souvent être effrayée par la violence des colons et choisit de se retirer des zones de conflits pour se protéger, créant ainsi un état d'anarchie.
Détails sur la campagne de la police, de l'armée et des colons israéliens pour faire partir les Travailleurs des Droits de l'Homme de Tel Rumeida; Hébron
• Début septembre, les Forces de l'Occupation ont commencé l'utilisation illégale des ordres de Zones Militaires Fermées seulement contre les HRW dans le seul but de faire partir les HRW de Tel Rumeida.
Ces ordres ont maintenu les HRW en état d'arrestation à la maison et les HRW risquaient l'arrestation lorsqu'ils essayent de sortit même pour acheter de la nourriture.
Au lieu d'empêcher les colons d'attaquer les familles et les enfants palestiniens, comme la loi leur impose, les Forces d'Occupation ont cherché Ã faire partir la seule protection et seuls défenseurs que les familles palestiniennes ont dans le secteur.
L'utilisation illégale des ordres a pris fin seulement quand Gabi Lasky, l'avocat des HRW, a écrit à une lettre contestant l'utilisation des ordres au procureur général d'Israël et au procureur général des territoires occupés.
• Le 9 septembre, après de multiples attaques de colons que les soldats n'ont même pas essayé d'arrêter, et le jour où ils ont commencé à émettre des ordres de Zone Militaire Fermée qui ont maintenu les HRW en état d'arrestation à la maison pendant trois jours consécutifs, la police de Kiryat Arba a interpellé les HRW, les a embarqués au commissariat de police et les a gardés, en inventant un nouvel "ordre" qui indiquait que les HRW n'étaient plus autorisés à vivre à Tel Rumeida et qu'ils devaient évacuer leur maison le jour même.
Les HRW n'ont pas cru ce mensonge et n'ont pas été intimidés et ils ont refusé de partir de leur maison à Tel Rumeida. Les HRW ont appris plus tard qu'il n'y avait jamais eu de tel "ordre."
A de multiples occasions, quand les HRW ont appelé la police pour les informer d'une attaque de colons, la police est venue et au lieu de mettre fin à l'attaque de colons, elle a harcelé et menacé d'arrestation les HRW et a refusé de les protéger ainsi que les Palestiniens contre toute attaque de colons.
• Le 24 octobre, la police a forcé un voisin qui vit dans le même bâtiment que les HRW à venir dans leur appartement pour les convaincre de laisser entrer la police et l'armée.
L'officier de police, Hussein Nabia, a ensuite menacé le voisin de lui rendre la vie difficile ainsi qu'à sa famille s'il ne réussissait pas à faie partir les HRW d'ici le lendemain à 14h (bien que la police savait qu'il n'était même pas le propriétaire du batiment)
L'officier Nabia est revenu le lendemain à 4 reprises chez le voisin. L'officier Nabia a dirigé sa caméra sur le voisin et lui a hurlé de dire devant la caméra qu'il ne voulait pas que les HRW restent dans l'appartement.
Il a également essayé de forcer le voisin à aller au commissariat de police pour déposer une plainte contre la présences des HRW dans l'appartement voisin du sien .
Le voisin a refusé de coopérer aux demandes de la police.
• Le 8 novembre, la police a arrêté quatre HRW sur la fausse accusation d'agression sur un soldat.
Cette accusation a été faite après que la police ait changé Ã de muliples reprises son histoire et ses accusations.
Le juge Rafi Strauss a réprimandé la police en disant, " Je voudrais exprimer ma honte et mon mépris envers le comportement de la police ... cela "doit être vu comme un moyen très grave pour détenir les accusés en garde à vue pendant de longues heures après que l'interrogation soit terminé."
Les HRW ont été libérés et la police n'a pas émis d'acte d'accusation sur ces fausses charges.
• Le 24 novembre, la police des frontières est venue chercher tout spécialement un HRW qu'elle voulait expulser.
Les policiers savaient que son visa était expiré.
Quand ils l'ont interpellé dans la rue, il leur a expliqué qu'il avait pris rendez-vous avec le Ministère de l'Intérieur pour prolonger son visa.
Il a montré le document fourni par le Ministère de l'Intérieur prouvant son rendez-vous. Mais la police l'a embarqué et il attend maintenant son expulsion.
Le même jour, un commandant des Forces de l'Occupation a interpellé une autre HRW et il a semblé surpris qu'elle soit là . Il a demandé à voir son passeport.
Il a dit que son visa ne lui permettait pas d'être là . Elle a montré au commandant la preuve de son rendez-vous pour l'extention de son visa.
Il a noté la date de son rendez-vous et a dit : "Non, vous ne pouvez pas rester là plus longtemps. Nous n'attendrons pas plus longtemps."
Puis le commandant esr reparti dans son véhicule.
Une video et des rapports détaillés sur ces évènements sont disponibles au public et à la presse à : http://www.telrumeidaproject.org
Des documents de meilleure qualité sont disponibles sur demande.
Contact: Tel Rumeida Project - Luna Ruiz: +972 (0) 54 557 3154, Chelli Stanley: +972 (0) 54 802 4841
Source : www.palsolidarity.org
Traduction : MG pour ISM
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