Qalqilia - 16 juillet 2005

Evènements d'hier et d'aujourd'hui à Immatin, un petit village de 2000 habitants en Cisjordanie

Par Dorothy

Trois ambulances de service pour l'événement avaient été insuffisantes hier.
Faisant des allers-retours sur l'étroit chemin rocailleux entre les protestataires, elles ont été suivies par d'autres qui évacuaient sur des civières ceux qui s'étaient évanouis par l'inhalation du gaz lacrymogène ou ceux qui étaient blessés d'une autre façon. Les ambulances ont fait de multiples voyages, de même que les civières.

Hier, c'était ma première visite à Immatin. Plusieurs autres et moi étions arrivés tôt - avant 8h - par erreur parce que nous avions compris que la marche de protestation devait commencer à 8h30, mais en fait elle avait été programmée à 11h.

D'autres avaient dormi ici, et ils nous ont invités à déjeuner avec eux. Pendant que nous nous asseyions sous le porche, j'ai regardé la vue et notre rassemblement d'environ 18 personnes.

"Comme c'est beau" ai-je pensé, comme cela m'était arrivé à d'autres occasions.
Comme ce serait merveilleux s'il pouvait y avoir la paix ici.
Nous pourrions alors être sous le même porche à apprécier le repas, en compagnie les uns des autres, et à s'attendre à avoir une belle journée.
Au lieu de cela, bien que nous savourions le moment, nous savions tous que ce qui nous attendait serait tout sauf agréable.

Aucun de nous qui étions là pour protester contre le déracinement des oliveraies d'Immatin et le vol de sa terre sommes violents : ni les Palestiniens, ni les internationaux, ni les Israéliens. Mais les Forces de l'Occupation Israélienne le sont.

Nous ne sommes pas traités avec des gants de velours comme le sont les colons qui sont souvent violents.



Trois ambulances de service pour l'événement avaient été insuffisantes hier.

Faisant des allers-retours sur l'étroit chemin rocailleux entre les protestataires, elles ont été suivies par d'autres qui évacuaient sur des civières ceux qui s'étaient évanouis par l'inhalation du gaz lacrymogène ou ceux qui étaient blessés d'une autre façon.

Les ambulances ont fait de multiples voyages, de même que les civières.


Comme dans d'autres endroits, en cette journée très très chaude dans ce modeste petit village, les Forces de l'Occupation Israéliennes ont gagné pour l'instant sur l'immense chagrin des villageois qui perdent leur terre et leurs arbres.

Ils sont sans défense et près d'être enfermés de tous les côtés par le Mur damné.

Source : www.palsolidarity.org

Traduction : MG pour ISM