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Tulkarem -

La Marche contre le Mur continue : de Jbarra à Qalqilia

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Les marcheurs continuent le long du tracé du mur et sont suivis par l'armée israélienne des deux côtés de la barrière.
Vers 10h40, l'armée israélienne a attaqué de l’arrière avec du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc, soi-disant quand un groupe de jeunes, à l’arrière de la Marche, ont jeté des cailloux.
Bien qu'il n'y ait pas eu de blessés, il est clair que l'armée israélienne suit de plus en plus près la Marche, même lorsque nous nous éloignons du tracé du Mur pour aller vers un village.

La Marche contre le Mur continue : de Jbarra à Qalqilia


Lorsque les marcheurs se sont approchés de la barrière, les soldats israéliens ont tiré du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc

Mercredi 4 août, la Marche de la Liberté a été rejointe par 30 à 40 Palestiniennes de la région de Tulkarem qui nous ont accompagné sur une partie de la route.


Voyageant au sud de Tulkarem, la Marche de la Liberté est arrivée au village de Jbarra.

Jbarra est un petit village qui est totalement entouré par le Mur de l’Apartheid et coupé du reste de la Cisjordanie .

Il y a seulement 2 portes pour entrer et sortir du village : une au nord et l’autre au sud.

Pourtant, seuls les habitants de Jbarra peuvent entrer ou sortir par la porte et seulement s’ils ont obtenu une permis des militaires israéliens.
Les Palestiniens des secteurs autour de Jbarra ne peuvent pas entrer dans le village et obtenir des permis. Même les enfants d'un an, qui sont des résidants du village de Jbarra, doivent obtenir un permis pour sortir ou entrer dans le village. D’autre part, tout véhicule entrant ou sortant du village doit aussi avoir un permis.

Il y a un an, les militaires israéliens autorisaient seulement 20 personnes par jour à entrer ou sortir du village.

De plus, quand les militaires israéliens imposent un bouclage sur le secteur, qui est souvent mis en place en tant que punition collective, le village est complètement coupé du reste du monde.

Dans un village qui n'a pas sa propre école ou clinique, qui dépend des marchés extérieurs pour les marchandises et les services, le mur et les fermetures successives ont imposé une souffrance intense et la désolation sur la population de Jabarra.

Même les enfants doivent être emmenés par bus à des moments bien spécifiques pour aller à l’école à l’extérieur du village.
Ce type d’Apartheid n'a pas été accepté par le monde dans le passé et ne devrait pas être accepté de toute façon aujourd'hui.

Les participants à la Marche de la Liberté ont rencontré les Palestiniens de Jbarra et ont manifesté avec les villageois près du checkpoint.

Jeudi, la Marche de la Liberté est partie d'Ar Ras et a été rejointe par un groupe de ressortissants français travaillant avec le Palestine Agriculture Relief Committee, (PARC).
Des Israéliens se sont également joints à la Marche pour effectuer une partie de l'itinéraire.

Après avoir traversé les villages d'ArRas, de Kafr Sur et de Kufr Jammal, en direction de Jayyous, l'armée israélienne s’est emparée d’un garçon de quinze ans du village de Falamya. Les gens du village sont sortis en force et ont exigé que l'armée libère le jeune garçon.

Selon le jeune garçon et sa famille, qui ont été interviewés après l'incident, il avait été arrêté par l'armée israélienne alors qu’il accompagnait son père et se dirigeait vers leur terre.

Il était près de la pompe d'eau, à 100 mètres de la barrière quand l'armée israélienne s’est emparée de lui. Les soldats l'ont accusé d'avoir touché la barrière et ils l'ont retenu pendant trois heures sous le soleil, les mains attachées dans le dos.

Les villageois, soutenus par les Internationaux et les Israéliens ont menacé de faire tomber la porte si le garçon n'était pas rendu.

Après une attente et des négociations tendues, l'armée a accepté de libérer le garçon.

Aujourd'hui, vendredi 6 août, la Marche de la Liberté est partie de Jayyous et s’est déplacée au sud vers Qalqiliya.

Les marcheurs continuent le long du tracé du mur et sont suivis par l'armée israélienne des deux côtés de la barrière.

Vers 10h40, l'armée israélienne a attaqué de l’arrière avec du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc, soi-disant quand un groupe de jeunes, à l’arrière de la Marche, ont des cailloux.

Bien qu'il n'y ait pas eu de blessés, il est clair que l'armée israélienne suit de plus en plus près la Marche, même lorsque nous nous éloignons du tracé du Mur pour aller vers un village.


La Marche se déplace en direction de Qalqilia où les participants passeront la nuit.

Source : www.palsolidarity.org

Traduction : MG pour ISM-France

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