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ISM France - Archives 2001-2021

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Beit Ommar -

Les militants rouvrent un barrage vieux de dix ans

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Le barrage entre Surif et Al-Jab'a est là depuis au moins 10 ans, bien avant que la Deuxième Intifada éclate en 2000. Il empêche les presque 1.000 habitants d'Al-Jab'a d'aller à Surif pour les démarches essentielles, comme le collège, les magasins et les soins médicaux.

Les militants rouvrent un barrage vieux de dix ans

Il oblige aussi les plus de 30.000 Palestiniens de la région de Beit Ommar et de Surif de passer par l'entrée de Beit Ommar, qui est contrôlée par les Forces Israéliennes d'Occupation, avec une énorme tour de guêt et une grille, pour aller dans les villes d'Hébron ou Bethléem, où sont situés les seuls hôpitaux de la région, les universités et les principaux marchés.

Samedi, les militants internationaux et israéliens de la solidarité de Palestine Solidarity Project se sont joint les Palestiniens de Beit Ommar, Surif, Al-Jab'a et Hébron alors qu'ils déplaçaient les énormes blocs de ciment emboîtés et les blocs de roche, ouvrant le passage aux véhicules palestiniens. PSP a organisé plusieurs actions sur ce barrage au cours de l'année dernière, pour défier les tentatives des FIO de contrôler la liberté de circulation des Palestiniens.

Lorsque les militants sont arrivés au barrage, ils ont pu constater son impact négatif évident sur la vie des fermiers. Ceux de Al-Jab'a passaient les olives qu'ils venaient de récolter par-dessus les blocs de ciment, depuis un camion, d'un côté aux membres de la famille qui empilaient les sacs de l'autre côté, pendant que le chauffeur partait faire les 45 minutes de tour à travers les colonies de Gush Etzion, autour de Beit Ommar, et de retour à Surif de l'autre côté du barrage pour aller chercher les sacs et les emmener aux marchés de Hébron, et au-delà. Après avoir aidé les fermiers à bouger les sacs d'olives, les militants ont commencé à travailler sur le barrage.

Les FIO l'ont récemment renforcé en ajoutant un mur bas de blocs de ciment emboîtés devant le barrage déjà massif de roches et de gravas. D'abord, avec des cordes et en poussant et tirant de toutes nos forces, nous avons séparé les blocs de ciment et nous avons transporté 4 d'entre eux sur la route utilisée par les colons pour aller de Gush Etzion à Beit Shemesh, de l'autre côté de la ligne verte.

Après l'ouverture de cette première barrière, les Palestiniens, les Internationaux et les Israéliens ont commencé à enlever tous les blocs de pierre et les gravats qui formaient un deuxième barrage.

C'est à ce moment que la première jeep militaire israélienne s'est montrée. Trois soldats se sont approchés des militants et leur ont demandé ce qu'ils faisaient. Un Israélien leur a répondu : "Vous restez là-bas, de votre côté et on ne s'occupe pas de vous, et nous continuons de notre côté, et vous ne vous occupez pas de nous."

Cet arrangement a semblé convenir aux soldats qui ont reculé pour rester à regarder les militants continuer à défaire le barrage.
Après un quart d'heures, ils ont réussi à ouvrir un espace assez large pour le passage d'un tracteur. Comme deux véhicules des FIO arrivaient, les militants sont repartis à leurs voitures, satisfaits du travail réalisé.

Ce type de dégagement de barrage est relativement symbolique. Les militants savaient très bien qu'il ne resterait ouvert que pendant quelques heures. Le contrôle total sur les mouvements des Palestiniens est essentiel à la "Matrice de contrôle" des FIO sur le peuple palestinien.

Le but de ces actions est clair : les Palestiniens refusent de se laisser enfermer. Ils feront tout pour manifester que ce système d'apartheid et d'oppression est immoral et inacceptable, et qu'il rencontrera de la résistance.

Source : Palestine Solidarity Project

Traduction : MR pour ISM

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