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ISM France - Archives 2001-2021

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Naplouse -

Nouvel An

Par

L’ International Solidarity Movement est une organisation non-gouvernementale palestinienne regroupant des pacifistes palestiniens et internationaux travaillant à promouvoir la lutte pour la liberté en Palestine et pour la fin de l’occupation israélienne. Nous utilisons des méthodes de résistance non-violentes et des actions directes pour affronter et défier les Forces illégales d’occupation israélienne et leur politique.

La veille du Nouvel An, l'armée a continué ses opérations dans le quartier Al-Karyon de la vieille ville, faisant sauter des murs et des toits. Le petit quartier subit un siège intensif depuis plus de cinq jours, avec des soldats dans presque chaque maison.
J'ai commencé cette nouvelle année en visitant des familles tremblantes qui pensaient que le toit de leur maison allait leur tomber sur la tête et en discutant avec des soldats non-drogués pour permettre aux enfants d'être évacués.

Nouvel An


Des soldats israéliens effectuent des recherches maison par maison à Naplouse le 2 janvier 2004.
Photo : Abed Qusini


Il a y eu beaucoup d’articles dans la presse au sujet de l'activiste israélien qui a reçu une balle dans la jambe à la manifestation de Mas'ha.

Apparemment, il avait terminé son service militaire seulement deux semaines avant la manifestation, et ce sont les choses vues lors de son service qui l'ont poussé à venir à la manifestation. Il a été malchanceux, l’une des deux balles qu’il a reçu dans la jambe lui a brisé la rotule.

Je dois dire qu’étant donné le bonheur habituel des soldats israéliens dans ces cas-là et dans une certaine mesure, il était temps qu’un Israélien soit blessé en soutenant des Palestiniens. Ma première pensée, quand j'ai vu tombé Gil Na'amati et que le sang giclait de sa jambe, n'a pas été un choc, mais ''Oh, regardez, ils ont encore tiré sur quelqu'un".


Le choc et l’attention donnée à cet incident sont utiles et frustrants. La Knesset et beaucoup de journaux ont exigé de savoir qui avait donné les ordres.
Comment un Israélien pouvait-il avoir été descendu par "leur propre armée" ?
Pourquoi des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc "non-mortelles" (qui ont tué trois personnes dans le Camp de Balata la semaine dernière) n'avaient-elles pas été utilisées d'abord ?

Pourtant cela est peu susceptible d'avoir un impact sur les Palestiniens.

Le fait que ce tollé se produise quand un Israélien est blessé, en opposition aux nombreux Palestiniens également innocents qui ont été abattus seulement à Naplouse, est un symptôme du racisme évident dans les structures israéliennes et dans les médias internationaux.

C’est également le cas quand un International reçoit une balle.

Bien que l’assassin de Tom Hurndall (qui reste dans un état végétatif) ait été finalement arrêté suite à la pression continuelle de sa famille et de ses défenseurs, des enfants comme ceux qu’il protégeait lorsqu’il s’est fait tiré dessus continuent d’être tués à Rafah.

Il faudra beaucoup plus de "martyrs" Palestiniens, Internationaux et Israéliens avant que ne cesse l’Occupation.


La veille du Nouvel An, l'armée a continué ses opérations dans le quartier Al-Karyon de la vieille ville, faisant sauter des murs et des toits. Le petit quartier subit un siège intensif depuis plus de cinq jours, avec des soldats dans presque chaque maison.

J'ai commencé cette nouvelle année en visitant des familles tremblantes qui pensaient que le toit de leur maison allait leur tomber sur la tête et en discutant avec des soldats non-drogués pour permettre aux enfants d'être évacués.

La nuit suivante, des soldats ont enlevé l'épouse de Naif Abu Shareh (un des hommes recherchés), et ils ont fait le tour de la ville avec elle dans une jeep, espérant faire pression sur son mari pour qu’il se rende.

En dehors de quelques tirs (au maximum quelques tirs par jour), la première réponse de la "résistance armée" à l'invasion en cours a eu lieu hier : une attaque à la bombe près de la zone de Karyon a blessé deux soldats israéliens.

Certaines informations indiquent que si l'armée d'occupation reste dans la ville, les gens prendront des risques et augmenteront les attaques.

Source : ISM

Traduction : MG

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